Syriak (2) Cheffe de Meute

Rooted Profile

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1 Figurine par Carte

Concept : Didier Poli

Sculpture : ToDo

Profil : Rackham

Socle : Créature 4 Cm

Taille Unité : Grande

Classe :

Rang : Incarné Zélote 2

Affiliation : Le Chêne Rouge

Date de Sortie : Mars 2004
(Pochettes – Secondes Incarnation Volume II)

Équipement(s) :

Compétence(s) :

Tueur Né/ 1, Créature, Zélote d’Yllia/ 17.5, Thaumaturge, Chef de Guerre/ 15, Féal/ 2
(Artefact/ 2, Piété/ 2)

Artefact(s) :

Fardeau d’Autorité

Background :

“Le sang versé apaise la fureur de la déesse.”

L’Alliance Sanglante
.
La forêt du Chêne rouge tire son nom du sable ocre de Bran-Ô-Kor qui, charrié par les vents, se dépose sur ses arbres vénérables. On raconte que des démons hantent cette terre… En vérité, les Nains de Mid-Nor ont lancé une offensive insidieuse sur ce lieu sacré. Pour se protéger, les esprits immortels de la forêt ont passé un pacte avec les Wolfen de la meute de Syriak : l’Alliance sanglante.

Army Book Wolfen PAge 37 et 38.
« Je suis la parole d’Yllia. Par ma voix s’exprime sa volonté. Par mes griffes, son courroux ! »

Incarnation.

Enfant, Syriak participa comme d’autres petits crocs à des jeux et des poursuites, insouciant du destin qui l’attendait. En grandissant, il s’adonna aux arts de la chasse et de l’embuscade comme tous ses congénères mais ses piètres qualités de chasseur et de combattant le reléguèrent au dernier rang de la meute. Syriak n’étant ni un lâche ni un faible, il accompagnait toujours ses frères dans leur combat contre les tribus orques et les compagnies akkylanniennes. Malgré l’âpreté des combats, il ressentait dans sa chair le même besoin que ses compagnons : défendre les ressources naturelles de la forêt contre leurs ennemis qui ne voyaient en Diisha qu’une réserve de bois de chauffage.

Les années passèrent. Des songes visitèrent Syriak de plus en plus fréquemment. Adulte, il comprit qu’Yllia lui délivrait un message qu’aucun de ses frères ne percevait dans son sommeil. Dans ces songes mystiques, la lune le suivait. Elle l’épiait. Parfois, alors qu’il se tournait vers elle, décidé à ne pas lui échapper, elle l’étouffait. Un soir, Syriak décida de se retourner et de courir à sa rencontre. Yllia s’éloigna alors. Il la suivit à travers les bois. Il courait parmi les rochers et les arbres, mais la lune conservait son avance. Alors qu’il la suivait le long de la crête des montagnes, Syriak vit des rapaces nocturnes se diriger vers la lune. À mesure qu’ils approchaient, il s’apercevait que ces oiseaux étaient décharnés. Dans d’insupportables croassements, ils déployèrent des ailes immenses qui voilèrent la lune, le plongeant dans l’obscurité totale. La course des rapaces s’acheva lorsque leurs serres lacérèrent les muscles de Syriak. Désemparé, le wolfen s’enfuit alors que sa gorge laissait s’échapper un râle de rage. Au sommet, Syriak bondit en direction de la lune avant de s’agripper à l’un de ces oiseaux terrifiants. Ses griffes le lacérèrent. Une fois la chair de l’oiseau à nu, le wolfen plongea ses crocs profondément dans son corps. Les croassements se muèrent en un cri d’agonie. Les yeux de Syriak étaient embrumés par un nuage rouge. Son instinct lui ordonnait de tuer. Le rapace finit par succomber à ses coups répétés et l’entraîna dans sa chute. Alors qu’ils sombraient de plus en plus, les autres oiseaux s’enfuirent. Un grand tourbillon noir enveloppa alors Syriak, lui faisant ressentir la froideur de la mort. Lorsqu’il se réveilla, plein de sueur, le wolfen contempla le sombre spectacle. Ses poils étaient couverts de sang. À ses pieds gisaient plusieurs dizaines de squelettes et de zombies. Dans ses mains se tenait la tête arrachée d’un nécromancien. Ce soir-là, Syriak comprit qu’Yllia avait mis sa ferveur et sa force à l’épreuve. Guidé jusqu’à cette menace, il avait su puiser au plus profond de lui pour remporter la victoire. Ses nombreuses blessures attestaient de l’âpreté du combat. Sa foi profonde en la déesse lui avait été vitale.

Pour le récompenser de sa fidélité, Yllia fit de lui un Incarné. De retour dans la meute, Syriak entreprit de tailler un croissant de lune dans la pierre afin de faire preuve de plus de dévotion. Celui-ci prit forme au fil de ses coups. D’abord grossier, il devint chaque jour plus merveilleux. Cet objet attira l’attention du chef de meute et du fidèle qui y virent un signe d’Yllia. Alors que Syriak se focalisait sur son ouvrage, ses aïeux envisagèrent de lui enseigner des rites occultes et de faire de lui, si la déesse le voulait, un puissant fidèle. Le soir où Syriak acheva enfin son croissant de lune, un silence s’abattit sur la meute. La lune, haute dans le ciel, frappa de ses rayons la pierre que Syriak tenait dans ses mains et la baigna d’une lumière surnaturelle. Le croissant de lune irradiait d’une clarté presque aveuglante. Fort impressionné, le chef de meute se dirigea vers Syriak et, de ses bras puissants, se saisit du croissant de lune. Contre toute attente, il ne parvint pas à soulever la pierre malgré ses tentatives successives. D’abord intrigué puis frustré, il demanda aux plus puissants des wolfens de la meute de tenter de la soulever mais eux aussi échouèrent. Avec un sourire malicieux, le fidèle se tourna alors vers Syriak et lui demanda de soulever son oeuvre. Syriak, d’abord hésitant, n’osa pas s’exécuter mais le regard insistant de son chef ne lui laissa guère le choix. Non sans crainte, il posa ses mains sur le croissant de lune et parvint à le dresser au-dessus de ses épaules avec une facilité déconcertante. La pierre le recouvrit alors d’une lumière blanche et les paroles d’Yllia résonnèrent dans sa tête. Il était désigné pour être l’interlocuteur de la déesse et assumer le rôle de fidèle.


Ses aînés, forts satisfaits de cette révélation y virent un signe favorable et décidèrent sans plus attendre de le former à la prêtrise. Syriak s’adonna chaque jour avec un peu plus de ferveur à sa nouvelle tâche. Alors qu’il se focalisait sur ses devoirs, la tranquillité des bois fut une nouvelle fois perturbée. Des chasseurs rapportèrent que les abords de la forêt étaient emplis de ricanements pervers accompagnés d’une odeur cadavérique et que, depuis quelques nuits, de petites créatures démoniaques les parcouraient. Chacune de leurs tentatives pour s’approcher de ces créatures s’était soldée par un échec. Le chef de la meute décida donc de rassembler quelques guerriers et de remonter la piste laissée par l’odeur nauséabonde. Parcourant la lisière de la forêt, les wolfens finirent par découvrir une galerie qui s’enfonçait dans le sol. Son entrée était suffisamment large pour y laisser entrer un enfant d’Yllia mais les lambeaux de chair qui recouvraient les parois les dissuadèrent d’avancer plus avant. Ne sachant pas à quelle menace il avait affaire, le chef préféra regagner le cercle de pierres et élaborer avec les anciens une attaque plus prudente. Alors qu’ils s’apprêtaient à rejoindre leurs compagnons, les wolfens furent soudain attaqués par des créatures sorties tout droit de la terre. Pas plus grandes que des nains, leur peau cadavérique était cousue en de multiples endroits. Leurs corps n’étaient qu’un assemblage de membres et de chairs provenant de nombreux individus différents. Recouvertes de vieux vêtements et de bandelettes rapiécées, les créatures affichaient des sourires cruels et sournois. Leurs armes, rouillées pour la plupart, témoignaient du passage du temps. Les wolfens, d’abord surpris, reprirent leurs esprits et s’apprêtèrent à livrer bataille. Alors que les premiers assaillants étaient fauchés par leur force phénoménale, les wolfens ne tardèrent pas à comprendre que la marée de créatures semblait inépuisable et toujours aussi acharnée. Le chef poussa un cri de rage et de détresse, espérant que ses congénères l’entendraient. Lorsque le reste de la meute arriva, ils n’eurent que le temps de voir de petites créatures faisant plier le chef de meute sous leur nombre et leurs coups, puis l’emporter dans les abysses de la nuit. Du combat qui eut lieu, les wolfens ne retrouvèrent aucun cadavre. Seuls des trous dans la terre et un parfum de mort témoignaient du drame qui s’était joué. Suite à cette bataille, Syriak devint chef de meute. Enragé par cette défaite, il chercha des réponses et la forêt les lui donna. Les wolfens découvrirent les pouvoirs des animæs sylvestres, des esprits immortels de la forêt qui vivaient en harmonie avec les chênes. Elles subissaient elles aussi la souillure ténébreuse de ces créatures qui se faisaient appeler les possédés des Gouffres. Après de longues discussions, wolfens et animæs sylvestres décidèrent d’unir leurs forces pour repousser cette engeance démoniaque. Durant plusieurs années, wolfens et possédés s’affrontèrent dans la forêt du Chêne rouge. Dernièrement, l’issue de la guerre a penché en faveur des wolfens pour deux raisons. La première est une symbiose que semblent avoir découvert les animæs et les prédateurs sanglants. La seconde est l’acharnement et la ruse dont fait preuve Syriak pour exterminer les démons. Il a aidé la meute à inonder plusieurs galeries principales, noyant leurs occupants sous un véritable déluge d’eau. De petits groupes de guerriers wolfens guidés par Syriak ont également commencé à massacrer tous les démons qu’ils croisent. De nombreuses galeries sont maintenant condamnées et l’absence de coordination des dernières attaques des possédés laisse à penser que leur chef a succombé. La meute du Chêne rouge, guidée par son plus grand fidèle et chef de meute, retrouvera dans l’avenir ses droits sur la forêt.

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