Clan : Ûraken
Champions :
–
Unité(s) Spéciale(s):
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Élément Privilégié :
–
Capacité(s) Spéciale(s):
Clan / Code d’honneur (X P.A.) :
Au moins un Champion d’Ûraken doit disposer de Commandement/ X lors du déploiement. Les combattants d’Ûraken situés, même partiellement, à portée d’un commandant ou d’un état-major d’Ûraken ami bénéficient de Bravoure.
Les combattants d’Ûraken perdent Instinct de Survie/ X et Renfort (s’ils les possèdent) et bénéficient de Désespéré tant qu’aucun commandant, musicien ou porte-étendard d’Ûraken ami n’est présent sur le champ de bataille.
Solo / Frappe du tonnerre (X P.A.) :
Cette capacité peut être attribuée à n’importe quel Incarné d’Ûraken. Tout adversaire qui subit une Blessure au corps à corps de la part du combattant reçoit Vulnérable jusqu’à la fin du tour.
Solo / Un avec la lame (X P.A.) :
Cette capacité peut être attribuée à tout combattant d’Ûraken. Il acquiert Bretteur.
Role :
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Expertise :
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Alliés :
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Description :
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Artefacts :
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Background :
Carte: Clan : Ûraken.
Le retour récent d’Ûraken est perçu par la noblesse Ströhm comme une tentative pour la supplanter dans ses fonctions militaires. L’empereur Izothop, qui sait bien à quel point le pouvoir est fragilisé par les clans en No-Dan-Kar, s’appuie sur Ûraken pour rogner lentement les privilèges de la noblesse dans une ébauche d’absolutisme. Personne, en revanche, ne connaît les véritables projets d’Ûraken…
Cry Havoc Nr. 7 Page 67.
Le clan Ûraken n’est pas admis comme l’un des neuf. L’exil du shogûn et son éloignement culturel interdisent de compter cette faction parmi les piliers de la noblesse gobeline. Pis encore, le retour récent d’Ûraken est perçu par la noblesse Ströhm comme une tentative pour la supplanter dans ses fonctions militaires. L’empereur Izothop, qui sait bien à quel point le pouvoir est fragilisé par les clans en No-Dan-Kar, s’appuie sur Ûraken pour rogner lentement les privilèges et le pouvoir de la noblesse dans une ébauche d’absolutisme. Personne, en revanche, ne connaît les véritables projets d’Ûraken…
Cry Havoc Nr. 7 Page 80.
Quelques années avant le Rituel de l’aube qui marqua le début du Rag’narok, alors que les augures se faisaient de plus en plus clairs et que les nations du continent tout entier préparaient leurs armées à l’inévitable, un simple soldat gobelin nommé Ûraken allait, sans le savoir, poser les jalons d’une révolution qui devait bientôt frapper l’empire de No-Dan-Kar.
L’AVÈNEMENT DU MAÎTRE.
En 986 du calendrier impérial, Ûraken subit l’épreuve du feu pendant la campagne que mena l’empereur Izothop, premier du nom, contre les nains des monts Ægis. Cette opération, qui visait à conquérir la cité fortifiée de Fom-Nur pour en faire la tête de pont d’une vaste invasion, fut un lamentable désastre. Durant les deux années que dura cette folie, plus de huit cent mille gobelins périrent par la faute de l’incompétence crasse de leurs généraux. Ûraken n’eut la vie sauve que grâce à une rigueur et une lucidité tout à fait exceptionnelles pour un gobelin. Il fit ainsi partie des quelques rares soldats à pouvoir témoigner de l’ampleur du revers subi par les armées de Klûne. Écoeuré par la calamiteuse démonstration d’inaptitude de l’état-major gobelin, Ûraken déserta avec la ferme intention de revenir un jour pour changer les choses. Durant près de six années, il parcourut le continent, cherchant à chaque instant à affiner son art du combat. Il servit comme mercenaire dans diverses compagnies franches où il put observer les tactiques de stratèges méconnus, mais talentueux. Initié à maintes techniques de combat par ses compagnons d’armes, il consacra tout son temps libre à un entraînement rigoureux et, lorsqu’il ne s’exerçait pas au maniement des armes, il travailla à la rédaction de son Traité de discipline martiale dans lequel il édictait les principes de la voie du guerrier gobelin. Après ces années d’errance, il revint à Klûne, désireux de transmettre les fruits de son travail en enseignant à la Grande Académie de Guerre. La venue d’un illuminé prêchant une réforme totale des lois de la guerre fit cependant grincer tellement de dents au sein du conseil d’administration de la G.A.G., que la candidature d’Ûraken fut rejetée. Enrageant de se trouver encore une fois confronté à la stupidité et à l’immobilisme de l’armée, Ûraken ne baissa cependant pas les bras. Il réunit autour de lui un petit groupe de disciples séduits par son approche des arts martiaux et commença leur entraînement dans l’indifférence générale. Durant trois ans, plus personne dans les hautes sphères du pouvoir n’entendit parler d’Ûraken et de ses élèves. Ces derniers ne refirent surface qu’en 995, à l’occasion d’une des premières grandes batailles du Rag’narok. Une fois de plus, la défaite semblait inévitable et les troupes gobelines commençaient à fléchir devant une horde barbare déchaînée. Surgissant de nulle part, Ûraken et ses guerriers se lancèrent alors dans la mêlée, vêtus d’étranges armures et tournoyant comme des démons. Leur intervention causa tant de pertes et de désarroi dans les rangs ennemis que le cours de la bataille en fut inversé et que les gobelins finirent par l’emporter. À la suite de cet exploit, Ûraken fut reçu en grande pompe à la cour impériale, non sans avoir préalablement essuyé une tentative d’assassinat commanditée par un officier jaloux de son prestige. Il obtint de l’empereur Izothop l’autorisation et le financement nécessaires pour fonder sa propre école. Ainsi fut fondée l’école Ûraken dont la renommée ne fit qu’aller croissant. Contrairement à la G.A.G., réputée pour la corruption qui y règne, l’école Ûraken sélectionne ses élèves selon des critères très stricts. La rigueur de l’enseignement y est sans commune mesure, si bien que les soldats diplômés de cette école sont en général enrôlés à prix d’or dans l’armée impériale pour instruire les recrues et leur inculquer un peu de la discipline qui fait cruellement défaut aux armées gobelines. Les élèves les plus brillants sont, quant à eux, orientés vers de plus hautes responsabilités au sein de l’état-major des armées. Ûraken peut donc se vanter aujourd’hui d’avoir accompli une tâche titanesque et bien peu se risqueraient à lui contester son succès. Il fut pourtant un gobelin, parmi ses élèves les plus assidus, qui considéra que son maître s’était détourné de la voie qu’il avait lui-même tracée.