Saphon le Prêcheur

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Long Fusil
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1 Figurine par Carte

Concept : Rackham

Sculpture : Rackham

Profil : Rackham

Socle : Infanterie 3 Cm

Taille Unité : Moyenne

Classe :

Rang : Champion Dévot 1 Régulier

Affiliation: Inquisition

Date de Sortie: Avril 2000

Équipement(s) :

Compétence(s) :

Fanatisme, Harcèlement, Moine-Guerrier, Dévot de Merin/ 10, Illuminé
(Artefact/ 1, Contre-Attaque/ 2, Rechargement Rapide/ 1, Visée)

Artefact(s) :

L’Étendard des Purifiés
Feu Sacré
Prémonition

Miracle(s) :

Mains de Merin
Psaume des Héros
Inspiration de Merin

Background :

“Soumets-toi ou disparait.”
“Ta présence souille la Terre de Merin.”


L’Étendard des Purifiés.
Surmonté d’un Chérubin que seuls les êtres purs peuvent apercevoir, l’Etendard des Purifiés est couvert d’une longue liste de noms, compilés dans une langue illisible pour quiconque hormis le Prêcheur. La quantité de noms inscrits est innombrable et ne cesse de grandir au fil des campagnes de rédemption menées par Saphon au nom de l’Akkylannie et de l’Inquisition. Chacun de ses noms correspond à une âme que le Prêcheur a personnellement « purifié » à la gloire de Merin, la sauvant des affres de la damnation éternelle.

Inspiration de Merin.
Parmi les enfants de Merin, Saphon le Prêcheur est l’un des Fidèles les plus emblématiques et les plus craints de toute l’Akkylannie. Présent sur les champs de bataille, il respecte et fait entendre la parole de Merin avec autant de rigueur que les plus grands Inquisiteurs de l’empire. En faisant appel à l’Inspiration de Merin, la voix du Prêcheur est transfigurée. Chacun de ses mots atteint alors le coeur des guerriers Akkylanniens autour de lui.

Main de Merin
.

La foi et la ferveur de Saphon sont comme les balles de son fusil, impitoyable et définitive. En implorant Merin de lui accorder sa puissance rédemptrice, Saphon ferme les yeux et s’en remet au jugement infaillible de son dieu. La balle qui sort alors de son arme est nimbée d’une aura rougeoyante, prête à instiller le Feu purificateur dans le coeur des ennemis de Merin.

Prémonition.
Silencieusement les sentinelles de Mid-Nor avancçaient, tapies dans l’ombre. Cette nuit sans lune leur offrait l’occasion idéale de rapporter un nouveau corps dans les Gouffres. D’un même mouvement, elle pénétrèrent dans la chambre de Saphon, s’attendant à le trouver endormi… Une balle faucha le premier nain de Mid-Nor tandis que le Prêcheur épaulait à nouveau.

Trait de la Justice.
La balle était entrée par l’avant de son bras et était ressortie par son épaule droite, arrachant une partie de ses muscles. Même s’il survivait à cette bataille, il n’y avait que peu de chance qu’il puisse à nouveau utiliser sa hache. Grimaçant de douleur, le Guerrier Chacal recula derrière les rangs des Cogneurs. A une cinquantaine de mètres de là, Saphon eut un petit sourire narquois en voyant l’Orque essayer vainement de lui échapper. C’était inutile, Merin guidait chacun de ses tirs…

Carte Aventure Confrontation 1
Acte I, Venez à moi.
Partir en croisade… Convertir des infidèles… Progressez chaque jour dans la copréhension des lois de Merin. Tels sont les Démons qui dévorent Saphon, et qui le pousse à quitter la terre sacrée d’Akkylanie pour parcourir Aarklash.

Acte II, Je vous guiderai.
Pour parfaire sa connaissance des arcanes de Merin, le dieu unique, Saphon tente depuis de nombreuses années de retrouver les tombeaux qui enferme les corps et les reliques des prophètes Griffons. Mais l’un d’entre eux l’intéresse tout particulièrement : celui d’Arcavius, qui eut la première révélation de Merin. Il est celui qui fonda Akkylanie. Si tous les Griffons cherchent ce lieu saint, Saphon en est aujourd’hui très proche…

Acte III, Vers notre destin!
Après maints voyages et aventures, Saphon et ses fidèles arrivent en vue du tombeau d’Arcavius situé au coeur des territoires Orques. Mais ils ne sont pas seuls. Des pilleurs de tombes ont suivit la croisade pour s’approprier les reliques précieuses qui accompagne Arcavius dans son ultime voyage.

Carte Aventure Confrontation 2, La Croisade du Prêcheur

Acte I, Les Gardiens de l’Orient.
Le tombeau qu’il venait de découvrir n’était pas le bon. il ne faisait pourtant aucun doute pour le prêcheur que la dernière demeure d’Arcavius, fondateur de l’Akkylannie, se trouvait sur le territoire Orque. Ressortant, lui et ses hommes furent immédiatement encerclés par une vingtaine de Templiers. L’un d’eux s’avança.
« Seigneur Saphon, le Commandeur Arkhos sollicite votre présence en sa citadelle. »
Sans répondre, le prêcheur observa chacun des Templiers autour de lui, cherchant en eux le plus infime digne de corruption. Tous étaient purs, dévoués au Temple. Seule la présence d’une femme en leur rang relevait d’un sacrilège selon ses propres critères.
Assis face au Commandeur Arkhos, Saphon ne décolérait pas. La mission qui lui avait confié le Pape ne souffrait aucun retard.
– « Comptez-vous me faire perdre un temps précieux et risquer qu’un infidèle découvre le tombeau d’Arcavius, Commandeur ? »
Silencieux, Arkhos se contenta de tapoter sur le rebord de son bureau.
– « Vous avez pénétré sur le territoire Orque, répondit-il finalement, vous auriez dû vous présenter en ma citadelle afin de solliciter notre protection »
Saphon éclata de rire, sachant que, ce faisant, il insultait le Commandeur Templier.
– « Ne parlez pas de protection alors que vous n’êtes même pas en mesure d’empêcher les incursions entre Bran-Ô-Kor et nos terres. »
– « Comment ? » s’exclama Arkhos, sentant la colère monter en lui.


Acte II, Les Sicaires du Désert.
Saphon avait savouré cet instant, contemplant l’embarras du Commandeur Templier. La décadence du Temple était évidente et seul le Pape pourrait sauver cet ordre de la décrépitude qui le guettait. Cela passerait bien entendu par une salutaire purification, mais là était la juste volonté de Merin.
– « Des sanctions seront prises à l’encontre de la patrouille s’occupant de cette région » déclara Arkhos, les lèvres pincées par la colère.
– « Bien entendu. » ironisa Saphon, un petite sourire aux lèvres.
– « Veuillez modérer votre verve, Prêcheur. N’oubliez pas que vous êtes sur les terres du Temple. »
– « Le Pape en sera informé. »
– « Eh bien qu’il le soit. Si vous désirez pousser plus en avant vos recherches au sein de Bran-Ô-Kor je vous fournirais une escorte, si vous en exprimez le désir. »
– « Je n’en attendait pas moins de vous Commandeur. »
Les deux hommes restèrent ensuite silencieux durant quelques instants, se jaugeant du regard, puis le Prêcheur se retira, satisfait.
Lahn était à son zénith tandis que la petite troupe avançait péniblement dans les canyons, endurant silencieusement la terrible chaleur. Ils avaient visité de nombreuses grottes, chacune faisant naître un fol espoir dans le coeur du Prêcheur. Malheureusement, aucune n’avait renfermé le tombeau d’Arcavius. Même s’il se refusait à exprimer le moindre sentiment Saphon de décolérait pas. Avoir été contraint de rejoindre la citadelle du Commandeur lui avait fait perdre de nombreuses heures et mis en péril la réussite de sa quête. Dès que cela serait possible, il en informerait personnellement le Pape et l’Inquisition. Il devenait pressant que le Temple soit placé sous le commandement de l’Eglise. Jamais auparavant il n’avait eu autant de mal à retrouver une relique ou le corps d’un saint homme. Merin le mettait-il à nouveau à l’épreuve ? Malgré sa foi, que nul homme dans tout l’Akkylannie n’aurait osé mettre en doute, Saphon sentait le doute s’insinuer en lui. Au dessus d’eux plusieurs ombres se faufilèrent. Plantant l’Etendard des Purifiés dans le sol asséché de Bran-Ô-Kor, Saphon se retourna, épaula son fusil et tira. Ses assaillants compteraient un un homme de moins dans leurs rangs.

Acte III, Le Tombeau d’Arcavius.
Le Tombeau d’Arcavius était proche, il ne pouvait pas en être autrement. Adressant une prière silencieuse à Merin, Saphon accéléra le Pas. Depuis quelques heures les Templiers qui l’accompagnaient l’incitaient à prendre un autre chemin, pourtant son instinct lui intimait de marcher droit devant lui. Bientôt le saint corps d’Arcavius serait retrouvé. Les reliques quitteraient alors ce territoire maudit et rejoindrait le palais du Pape où elles seraient éternellement vénérées. Devant lui se dressait un imposant rocher fendu en son milieu, d’où émanait une puissante aura d’une pureté inégalable. Le doute n’était plus permis. Saphon se trouvait face à l’entrée du très saint tombeau d’Arcavius. Pourtant quelque chose l’inquiétait. Le sol était marqué d’empreintes de pas et de sabots récents. Se pouvait-il qu’il arrive trop tard ? Allumant une torche, le Prêcheur se précipita dans la brèche, tremblant d’excitation. Quelqu’un était passé par ce passage peu de temps auparavant. Accrochés à la roche il découvrit de petits morceaux d’étoffe, puis quelques gouttes de sang séché. Fébrile, retenant son souffle, Saphon pénétra enfin dans une grotte, découvrant le tombeau d’Arcavius. Quelqu’un l’avait devancé, le corps n’était plus là. Pivotant sur lui même, poussant un cri de rage, le Prêcheur ressortit de la grotte. Qui que soit la personne qui avait commis ce sacrilège, elle paierait. Il s’était vu remettre cette mission des mains du Pape en personne, mort à celui ou celle qui l’empêcherait de la mener à bien. Avançant rapidement, Saphon s’efforçait de suivre les traces sur le sol asséché de Bran-Ô-Kor. Aveuglé par la colère, il serrait la crosse de son fusil, prêt à tirer. Au détour d’un passage, il découvrit plusieurs guerriers.
– « Mourrez infidèles ! » hurla-t-il.
Epaulant, il tira, la balle se logeant à quelques centimètres de la tête du meneur.

Fouillant le campement ennemi, Saphon ne retrouve pas le corps d’Arcavius. Ces guerriers n’étaient là que pour assouvir une vengeance à l’encontre du Prêcheur et n’étaient en aucun cas responsables de ce sacrilège. Sa colère s’en trouve décuplée et elle ne s’apaisera qu’après avoir retrouvé la personne responsable de cette infamie.

Résonnance
« De l’origine des artefacts et objets magiques, en trois volumes, écrits par Ghur-Tan-Saer… Si vous avez quelques heures à perdre, consultez ces pitoyables ouvrages. Oser prétendre que les objets magiques possèdent une âme est une hérésie. Seul un être perverti ou ignorant pourrait tenir et croire de tels propos. Je vous l’affirme et vous enjoint à l’accepter, ces objets n’existent que par la volonté du Dieu Unique : Merin ! »
– Saphon le Prêcheur.

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