Banshee d’Achéron

Carte(s) Supplémentaire(s) Rackham :

Rooted Profile

Rooted Profile

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Portée
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3 Figurines par Carte

Concept : Rackham, Christophe Madura

Sculpture : Rackham, Victor Martins

Profil : Rackham

Socle : Infanterie 3 Cm

Taille Unité : Moyenne

Classe : Banshee

Rang : 1 Irrégulier

Affiliation:

Date de Sortie : Avril 2001

Équipement(s) :

Compétence(s) :

Mort-Vivant, Abominable, Immunité/ Tête

Compétence(s) Spéciale(s) :

Background :

Celles qui Déchirent le Silence.
Les lois immuable du peuple keltois sont peu nombreuses, même si elles comportent d’infinies variations adoptées par tous les clans qui peuple Avagddu, terre des barbares. Si les coutumes qui régissent le mariage entre keltois sont relativement souples, la sanction qui punit le crime d’adultère est universelle et sans appel. L’homme est contraint à l’exil, la femme est décapitée. Les Banshees sont les cadavres de ces femmes au destin funeste, revenue hanter les vivants pour hurler leur vengeance et faire des nuits de leurs bourreaux d’incessants couchemars. Les Nécromanciens, en condamnant les corps de ces malheureuses à l’éternité de non-vie, savent qu’ils trouveront en elles assez de rage pour faire de leur épouvantable cri l’expression de toute l’horreur de la mort.
On raconte que le cri d’une banshee est capable de tuer un enfant, qu’il rend les femmes stériles, et que l’homme qui l’entend ne dormira jamais plus sans avoir les cheveux blanchis par la terreur des cauchemars…

Confrontation 2 Livret Diviniation
Retrouvailles.
Pour la première fois de sa vie, il allait pouvoir se joindre à une grande bataille… Ce jour là, la tribu allait affronter les Drunes, ces brutes sanguinaires qui souillaient le nom de Cernunnos depuis trop longtemps. Ce matin. après deux jours de jeûne, les Anciens étaient venus le voir, accompagnés d’un Fidèle de Danu, Assis en tailleur, il était resté impassible lorsque la lame avait pénétré la peau de son avant-bras, décrivant un large chevron. Sans prononcer un mol, il avait laisse les anciens appliquer l’Herbe du Matin sur la blessure, assurant à Cynlain une cicatrice qui montrerait à tous qu’il n’était plus un enfant. La douleur avait été intense durant plusieurs minutes, mais il n’en avait rien laissé transparaître. Il était un guerrier, comme chaque homme de sa lignée. Tout comme son père, il combattrait les ennemis de la tribu et serait prêt à donner sa vie pour elle. Son corps avait ensuite été peint à t’aide de plantes pilées, signalant à tous qu’aujourd’hui Cynlain combattait pour la première fois. Nul ne viendrait t’aider et tous auraient un oeil sur lui, s’assurant qu’il faisait honneur à son peuple. Armé d’une épée longue et d’un bouclier, il sentait l’excitation grandir en lui, le désir de combat et de sang. Ce soir, lorsque Lahn se coucherait, il reviendrait en vainqueur ou serait pleuré par les siens, mort au combat pour Danu.
La centaine de Sessairs s’abattait maintenant sur le campement Drune. Au milieu de cette horde, Cynlain se sentait transporté, mû par une rage qu’il ne connaissait pas. Le guerrier avait perdu toute mesure. Il n’était plus qu’un porteur d’arme au milieu d’une masse de combattants aveuglés par l’ivresse du combat. En un instant ils furent dans le camp, massacrant sans discernement tout ce qui bougeait. Guerriers valides ou blessés, cela ne faisait aucune différence pour eux… tous étaient des Drunes, leurs ennemis héréditaires.
« Cynlain, entends-moi… »
Stoppé en plein élan, Cynlain regarda autour de lui. Etait-ce un rêve ? Quelqu’un venait-il de prononcer son nom ?
« Cynlain, viens à moi ! … »
Le jeune homme était paralysé par la stupeur. A qui appartenait cette voix ? Qui était cette femme qui l’appelait ?
A coté de lui, un Drune tomba, transpercé par une lance.
« …Qui êtes vous ? » lança-t-il, sa voix couverte par le tumulte de la bataille.
« Cynlain, mon petit, ne me reconnais-tu pas ? »
« Maman ? … »
Etait-ce possible que l’esprit de sa mère soit en train de lui parler ? Elle était morte alors qu’il était encore enfant. Les souvenirs qu’il avait d’elle étaient vagues, et pourtant son coeur ne pouvait le tromper. Autour de lui les hurlements redoublèrent de puissance. La victoire ne faisait désormais aucun doute.
« …Cynlain, mon enfant, tu dois partir, cette bataille ne t’est pas favorable. Danu m’a autorisé à te prévenir, me permettant de te revoir une dernière fois. »
Lâchant son arme et son bouclier, il s’élança entre les combattants, esquivant plusieurs coups portés au hasard, passant entre les flammes, enjambant les corps. Il allait retrouver sa mère, celle qui l’avait mis au monde, celle qui lui avait tant manquée durant son enfance, celle qui l’avait tant aimé. A bout de souffle, observant la forêt s’étendant devant lui, Cynlain espérait ne pas avoir commis une erreur. Non, cela ne pouvait être le cas, seule Danu pouvait autoriser sa mère à le prévenir.
« …Par ici, mon enfant… »
La voix semblait maintenant plus proche. Reprenant sa course, il fit bientôt face à une caverne.
« Approche… approche, Cynlain… »
II pénétra dans la caverne avec le sourire aux lèvres, heureux de revoir celle qui lui avait été enlevée. Elle était là, il la distinguait à peine dans le noir, apercevant seulement cette douce silhouette féminine, l’esprit de sa mère était devant lui, que Danu en soit à jamais remerciée… Ce n’est que lorsqu’elle se retourna qu’il comprit l’horreur de la situation. La créature qui lui faisait face n’avait plus rien à voir avec une femme.
« Comment, mon fils ? N’es-tu pas heureux de me revoir ? … »
Horrifié, Cynlain sentit son univers basculer. Sa mère était désormais une Banshee, une de ces femmes adultères décapitées et transformées en morts-vivants par la puissance des Ténèbres. Il comprenait maintenant mieux pourquoi son père avait toujours refusé de lui expliquer comment elle était morte.
« …Ton père ne t’a donc pas tout dit ? Qu’il soit maudit, soyez maudit tous les deux ! »
Ouvrant la bouche, soulevant sa tête à bout de bras, elle poussa un hurlement d’une puissance inimaginable, faisant naître en Cynlain une terreur sans nom. Pétrifié, il vit sortir de l’ombre deux superbes femmes à la peau blanche comme l’ivoire. Telles des fauves, elles se jetèrent sur lui, leurs crocs déchirant sa chair, véritable festin vivant. Hurlant à son tour sa douleur, il sentait le regard sans vie de la Banshee sur lui. Quelques mots retentirent alors, brisant net le hurlement de celle qui avait été sa mère. Un homme pénétra à son tour dans la grotte. Vêtu comme un Sessair, le dos légèrement courbé par le temps, il portait un épieu dans sa main gauche et dans la droite une statuette à l’effigie de la Déesse. Il émanait de lui une lumière qui allait en s’amplifiant jusqu’à illuminer entièrement ta grotte. Poussant des grognements sinistres, les deux femmes blafardes dont le visage était désormais tâché du sang du guerrier se jetèrent sur l’intrus. Levant sa main et fermant les yeux, l’homme les suspendit en plein vol. Elles lui crachèrent leur haine au visage, dévoilant leurs crocs, gesticulant en l’air telles des marionnettes … Il referma alors son poing et elles se désintégrèrent, retombant en poussière sur le sol de la grotte. A genoux, se tenant l’avant-bras, Cynlain constata que sa mère était partie. L’homme s’accroupit devant lui.
« Montre-moi ton bras », dit-il d’une voix brisée par les années. …bien. »
Cynlain ne savait pas ce qui le faisait souffrir le plus, sa blessure ou l’amertume douloureuse qui battait au fond de son coeur.
« Je suis Nemehd, prêtre de Danu, Laisse moi jeter un coup d´oeil à cette blessure … »
« Comment avez-vous su ? … »
D’une main sûre, Nemehd effleura la blessure et murmura quelques prières. La chair se referma, ne laissant qu’une impressionnante cicatrice en guise de souvenir.
« …Danu m’a guidé jusqu’à toi, jeune guerrier. »
« C’était ma m…mère … »
« Il est inutile de parler, si Danu a permis cette rencontre, c’est qu’elle avait ses raisons… même si aujourd’hui tu ne les comprends pas. Retourne au village, les blessures que tu portes en ton coeur mettront du temps à se refermer, mais je sais que tu en sortiras grandi. Le jour venu, il te faudra être prêt à payer ta dette envers Danu. »
Se relevant. Cynlain passa à côté de l’homme, tout en l’observant une dernière fois.
« Vous ne venez pas avec moi ? »
« Non. Mon devoir est de rester ici. J’ai choisi de vivre à l’écart des tribus, lui répondit-il d’une voix grave empreinte de tristesse… »
« Vous allez retrouver ma mère ? »
« Rentre chez toi, le moment n’est pas venu. »
Sans un mot de plus, Cynlain quitta la grotte, plus perdu que jamais, ne sachant ce qu’il dirait aux anciens, à ceux qui l’avaient vu quitter le champ de bataille. Depuis la grotte Nemehd regarda longtemps la silhouette du guerrier s’éloigner, sachant que jamais il ne le reverrait.
« Oui. Cynlain, Je dois retrouver ta mère… la femme que j’ai aimée et que ton père a décapité. »

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