Mirà (1) la Téméraire

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Pistolet


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1 Figurines par Carte

Concept : Rackham

Sculpture : Rackham

Profil : Rackham

Socle : Infanterie 3 Cm

Taille Unité : Moyenne

Classe : Templier

Rang : Championne 2 Élite

Affiliation: Temple

Date de Sortie: Juillet 2002

Équipement(s) :

Compétence(s) :

Fanatisme, Bravoure, Furie Guerrière, Immunité/ Feu
(Artefact/ 2, Enchainement/ 1, Coup de Maitre/ 0, Contre-Attaque/ 2, Rechargement Rapide/ 1, Tir d’Assaut)

Artefact(s) :

Hauteclaire (1)
Un avec le Feu

Background :

“Par le Feu, la Foi, et le Fer!”
“Merin m’a parlé ; Vous devez me croire!”

Hauteclaire.
Rares sont les individus à connaître l’existence de cette épée légendaire, et il n’en est que deux à avoir eu l’honneur de la porter au cours de ces dernières décennies. Plusieurs siècles durant, Hauteclaire fut conservée par le Temple à l’abri des regards et des mains impies. Le temps passant, cette épée tomba dans l’oubli et ses pouvoirs s’estompèrent lentement.
C’est par le plus grand des hasards que, au plus fort de la bataille, Mirà se saisit un jour de cette arme sans même en connaître la véritable nature. Ce n’est que quelques semaines plus tard que les pouvoirs de Hauteclaire commencèrent à se manifester, dévoilant une partie de leur formidable étendue.

Incarnation.
Acte I, Fugue.

Marchant à côté du commandeur Thurbard, son père adoptif, Mirà ne pouvait s’empêcher d’admirer les armures des Templiers autour d’eux. D’ici quelques années, elle aussi se autorisée à porter les attributs de l’ordre.
– « A quoi penses tu ma fille ? » lui demanda Thurbard.
– « A ce que sera ma première mission, père. En quel lieu mon bras sera le plus utile . »
– « Et quelles réponses tes réponses t’ont elles apportées ? »
Souriante, Mirà s’apprêtait à répondre lorsque le premier assaillant se jeta sur eux.
– « Mirà rejoint les couverts ! » lui ordonna Thurbard.

* * *
A bout de souffle, mais serrant contre elle l’épée et l’armure qu’elle venait de récupérer, Mirà contemplait en contrebas les Templiers se défaire des bandits. L’issue de l’affrontement ne faisait guère de doute et ils n’auraient nul besoin d’elle pour vaincre. Posant à terre l’armure, elle la regarda longuement, une étincelle de d’envie brillant dans son regard. Au plus profond d’elle même se déroulait un conflit qui allait à jamais modifier sa destinée. La raison lui commandait de retourner immédiatement auprès de son père, de rendre cette armure et cette épée.
De reprendre sa formation et de patienter.

***
Proteüs fulminait. Comment cela avait-il pu se passer ? Comment avait-on pu laisser une enfant voler cet Artefact ?
Ecrasant un gobelet d’étain d’un coup de poing, il sentit le métal fondre sous sa main.
– « Tout cela va trop vite. » grommela-t-il.
Mirà devait être retrouvée, où qu’elle puisse se trouver. L’épée devait être ramenée au Temple.

***
Sous un soleil de plomb, portant fièrement l’armure des Templiers, Mirà contemplait les territoires de Bran-Ô-Kor. Ici, son bras serait utile. Arkhos, son frère, saurait apprécier sa présence à sa juste valeur. Bientôt elle combattrait les Orques, bientôt ses ennemis trembleraient à la simple évocation du nom de Mirà la Téméraire.

Acte II, Découverte.
L’accueil de son frère avait été bien moins chaleureux que Mirà ne l’avait espéré. Malgré sa fougue et son impatience, le Commandeur avait refusé de lui confier une mission de réelle importance. Une fois encore, Arkhos essayait de conserver son rôle de frère protecteur. Ce n’était pas ainsi qu’elle prouverait à tous la valeur qui était la sienne !
En compagnie de quelques soldats, la jeune femme effectuait ce jour là une ronde de routine, rien de bien intéressant. Pourquoi ne l’avait-on pas envoyée affronter les Orques, pourquoi ? Cette pensée disparut lorsqu’elle entendit plusieurs petits bruits métalliques venant d’un peu plus loin sur sa gauche. Dégainant son épée, elle s’élança rapidement vers les rochers, ignorant les ordres de l’officier lui intimant de rejoindre les rangs.

* * *
Un large sourire barrant son visage radieux, Mirà essuya la lame de son épée. Elle sentit Hauteclaire vibrer sous ses doigts. Plusieurs hommes avaient péri pour la gloire de Merin : ils venaient de connaître la plus belle mort qui soit, tomber pour l’Akkylannie, mourir au combat. C’était ainsi qu’elle s’éteindrait à son tour, Merin ne pourrait en décider autrement.
Un éclat lumineux attira alors son attention. Jamais auparavant elle n’était allé sur le territoire des Orques, pourtant elle ressentait une étrange sensation. Mélange de déjà-vu, entremêlé d’excitation et de tristesse.
Rengainant Hauteclaire, Mirà se dirigea vers cette étrange lueur.
– « Mirà ! Veuillez rejoindre le groupe, lui intima l’officier, tout de suite ! »
– « Mais… »
– « Venez immédiatement, nous devons rendre compte de cet incident au Commandeur Arkhos. »
Tournant les talons à contrecoeur, la Templière rejoignit le groupe, se promettant de revenir plus tard en ce lieu.

***
– « Maître Proteüs, la fugitive vient d’être repérée. Elle a rejoint l’avant-poste du Commandeur Arkhos où elle porte illégalement l’armure et les attributs de l’Ordre. »
– « Dépêchez immédiatement le Sixième Corps de cavalerie légère. Récupérez l’épée et ramenez-moi cette femme ! »
Sentant la colère monter à nouveau en lui, Proteüs quitta la salle prestement. Comment osait-elle bafouer ainsi toutes les lois érigées par le Temple ? Sa punition serait à la hauteur de cet affront.


Acte III, Révélation.
Plantée devant Arkhos, la jeune femme refusait de sortir de la pièce tant qu’il ne l’aurait pas écoutée. Mirà avait décidé de quitter la Commanderie, de retourner sur le territoire Orque, avec ou sans l’accord de son frère. Elle ne renoncerait pas, il ne pouvait pourtant se résoudre à la laisser quitter la citadelle seule…
Deux heures plus tard, Mirà contemplait l’ouverture dans la roche. Dans quelques instants elle y pénétrerait, mais pour le moment, il lui fallait se débarrasser des importuns qui la suivaient. Il était temps de faire face.

* * *
Le fracas des sabots martelant le sol asséché de Bran-Ô-Kor parvenait à ses oreilles. Ils venaient pour elle, cela ne faisait aucun doute. C’était maintenant ou jamais, elle n’aurait pas une seconde chance. S’engouffrant dans l’étroite brèche, elle laissa derrière elle plusieurs hommes qui tentèrent de la suivre, repoussés par une barrière invisible.
En quelques pas, les Ténèbres se firent plus intenses et pressantes autour de la jeune femme et c’est en aveugle qu’elle s’engagea dans l’étroit passage. A de nombreuses reprises, elle trébucha, sentit la roche abrupte lui entailler cruellement la peau, mais rien n’aurait pu la décourager. Après de longues minutes de marche, le passage déboucha enfin sur une grotte éclairée par un rayon lumineux. Une petite étendue d’eau la séparait d’un îlot sur lequel avait été construit un autel ou reposait le corps d’un homme. Sans hésiter un seul instant, Mirà traversa le lac et rejoignit cet autel. L’homme qui était allongé là donnait l’impression de dormir paisiblement. Arcavius, le fondateur de l’empire d’Akkylannie, reposait devant elle.
Retenant son souffle, elle posa sa main sur la poitrine d’Arcavius.

***
Emergeant de la crevasse, Mirà contempla chacun des Templiers présents autour d’elle.
– « Mirà, nous sommes ici pour vous conduire auprès du Maître du Temple. »
– « Je vous suis. Je doit m’entretenir de certaines choses avec lui, et au plus vite. »


Éveil Ancestral.
Inactifs depuis bien trop longtemps, les pouvoirs de Hauteclaire se sont assoupis au fil des années. Celle qui connut la gloire renaîtra pourtant de ses cendres, en l’honneur de son premier porteur.

Bouclier Ardent.
Un frisson parcourut Mirà lorsqu’elle entendit la Magicienne Syhar terminer son incantation. Elle en connaissait hélas trop bien les effets. Elle avait vu tant de valeureux Templiers mourir dans d’atroces souffrances sous l’emprise de ce maléfice. Elle adressa une courte prière à Merin lorsque les Milles Déchirures s’abattirent sur elle… Une vague de chaleur intense la submergea, la faisant vaciller un court instant. La protection magique accordée par Melkion avait eu raison du sortilège de Sasia Samaris. La Rose des Sables allait maintenant payer pour ses crimes…

Eclat d’Acier.
– « N’est-il pas un peu tard pour vous promener toute seule ? » Dévoilant une rangée de chicots aussi noirs que ses projets, l’homme jouait nonchalamment avec une courte épée rouillée. Mira fit jaillir une dague de sa manche et la projeta silencieusement. Atteint en pleine poitrine, le voleur bascula en arrière sans un cri. Cachés dans l’ombre, ses complices s’enfuirent. Cadwallon n’est pas une ville sûre, même pour un brigand … 

Apotres et Apostats.
 « Eh bien, messieurs ? On ne connaît par ici ni la galanterie, ni le respect ? » Mirà regardait les vauriens qui lui faisaient face avec une insolence royale. L’un d’entre eux sortit une longue dague rouillée, puis ses comparses l’imitèrent rapidement … – « Ton or, bourgeoise, ou on te saigne comme une … » Une expression de terreur se figea d’un seul coup sur le visage des agresseurs. Ils s’enfuirent sans demander leur reste, devant une Mirà fort étonnée !

Livre d’Armée du Griffon.
Mirà, que beaucoup connaissent sous le nom de Miséricorde, est l’un des héros akkylanniens les plus mystérieux. Dévouée corps et âme à Merin et à son peuple, son courage et sa foi lui ont permis de triompher seule des Ténèbres et de changer la face de l’Empire. Mirà est née dans une famille d’Akkylanniens frappée par la misère. À peine née, elle fut abandonnée sur les marches d’une église. Recueillie par les soeurs, elle fut élevée dans le plus strict respect du Codex de Merin. Très tôt, elle se consacra à la prière et chercha dans la foi l’amour qu’elle n’avait jamais eu. Elle voulait à tout prix trouver un sens à cette vie qui débutait si mal. Les prêtres cherchèrent un tuteur capable d’exalter la formidable ferveur de cette enfant. Cela attira l’attention de Proteüs, qui vint à la rencontre des prêtres. Ceux-ci lui racontèrent ce qu’ils savaient, et Proteüs prit en main le destin de Mirà, à l’insu de l’enfant. Quelques années plus tard, le commandeur Thurbard rendit visite à l’orphelinat. Il fut immédiatement séduit par Mirà, sans savoir pourquoi. Bien que timide et distante, la jeune fille avait un regard capable de brûler les âmes et une voix qui ne laissait aucune place à la contradiction. Le vieil homme emmena Mirà jusqu’au Temple du Nord et débuta son éducation. Toutefois, Mirà résista à toute tentative de faire d’elle un bon parti. En revanche, les templiers de la forteresse la fascinaient et les batailles la passionnaient. D’abord préoccupé, Thurbard finit par admettre qu’il avait adopté un autre fils ; il laissa Mirà apprendre des templiers du Nord l’art du combat. La jeune fille continuait d’assister à toutes les messes ; elle remplaça même le chapelain en plusieurs occasions. Lorsque son frère venait dans le nord, Mirà discutait aussi beaucoup avec lui. Elle appréciait chez Arkhos son sens de la justice et sa dévotion à Merin. Elle buvait littéralement les récits de son grand frère : les batailles menées au nom de Merin et les cérémonies à Arcavia. Mirà était devenue une jeune femme lorsque Thurbard reçut pour mission de convoyer l’épée d’Arcavius depuis Arcavia jusqu’au Temple de l’Est pour aider la recherche du tombeau. Désireuse de participer à une opération militaire, Mirà persuada son père de la laisser l’accompagner. La jeune femme, ravie, voyagea en armes et en armure aux côtés de ses frères. Dès que l’épée fut remise à Thurbard, un sentiment étrange s’empara de Mirà. Durant tout le voyage, chaque nuit, elle entendit des voix, des cris. Chaque journée fut un supplice, car les murmures ne cessaient pas un seul instant : l’épée l’appelait. Merin lui parlait. Mirà n’avait plus peur. Elle comprit que l’Empire était en danger et prit conscience qu’elle seule pouvait le sauver ; mais il lui fallait pour cela s’emparer de l’épée. Dans une transe mystique, Mirà s’approcha du coffre dans lequel reposait l’épée. Elle bouscula les templiers si fort qu’ils s’évanouirent. Même Thurbard n’eut pas la force de stopper sa fille. Lorsque Mirà empoigna l’épée, elle entendit le nom de l’arme : Hauteclaire. Mirà s’incarna à cet instant et prit son destin en main en même temps que l’épée. Presque absente, elle projeta une vague de feu qui mit à terre tous les templiers. Sous le choc de son éveil magique, toujours harcelée par les voix, Mirà prit la fuite. Pendant de longues journées, elle erra sans but dans les canyons du Bran-Ô-Kor. Les voix s’étaient tues, mais la soif et la faim lui donnaient des hallucinations. À moitié consciente, elle combattit des orques, des monstres, puis l’homme que l’Inquisition avait envoyé à ses trousses : Saphon. Poursuivie, à bout de forces, elle se réfugia au Temple de l’Est. Là, Mirà dut convaincre son frère de ne pas la dénoncer. Elle tenta de lui expliquer ce qu’elle avait vécu, mais Arkhos ne la croyait pas. Après quelques semaines, elle avait repris des forces et se sentait presque prête à affronter Thurbard. Pendant une patrouille, elle aperçut une lueur dans les canyons, comme un incendie. La nuit même, les voix étaient revenues. Cette foisci, Mirà n’hésita pas et quitta le temple. Elle tenta de retrouver le canyon enflammé, mais elle se perdit. Elle rencontra des orques qui la prirent en affection et lui présentèrent leur shaman. Mirà mangea alors du shakar-ô-sar, une herbe rituelle. Lorsqu’elle quitta les orques, elle ne marchait plus sur Aarklash, mais dans le Pays du long soleil. Dans ce Royaume magique, elle erra dans une réplique du Bran-Ô-Kor. Elle y combattit une ombre d’elle-même, dernier vestige de sa part humaine qui désirait une vie normale. Puis elle trouva le tombeau d’Arcavius. Elle y vit les derniers moments du prophète et son assassinat par Jen, le premier pape d’Akkylannie. Mirà comprit alors ce qui mettait en danger l’Empire : c’était l’Église. Cette prise de conscience déclencha sa seconde incarnation et son retour sur Aarklash. Mirà fut retrouvée, gisant sur le sol, par les templiers d’Arkhos. Lorsqu’elle se réveilla, elle raconta sa vision à son frère. Les implications étaient telles que le commandeur fit appel à Proteüs. Le grand maître du Temple fit venir Mirà à Arcavia dans le plus grand secret et l’interrogea. Il la crut et se félicita de l’avoir aidée tout au long de sa vie. Porteuse de cette vérité subversive, voleuse de l’épée d’Arcavius, Mirà n’eut d’autre choix que de se cacher au sein de la loge de Hod, comme tant d’autres parias. Elle y prit pour nom « Miséricorde ». Entre le moment où elle fut témoin du meurtre d’Arcavius et son intronisation dans la loge de Hod, Mirà a vécu de nombreuses batailles au côté de son frère. La cause du Temple lui apparaît aujourd’hui comme plus importante que jamais, car seul l’Ordre peut maintenir l’Akkylannie dans la Lumière. Dans son for intérieur, Mirà sait qu’elle est plus qu’une guerrière ou une fidèle. Ses visions font d’elle l’envoyée de Merin sur Aarklash. Elle n’en tire aucune gloire, juste la conscience que l’avenir de la Création repose sur ses épaules !

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