Le Temple de l’Ouest (Forteresse)

Blason / Symbol :

Un griffon stylisé enflammé.

Localisation :

Icquor

Dirigeant(s) :

Tarkhyn l’Avisé, commandeur Templier

Divinité(s) :

Merin

Champions :

Tarkhyn l’Avisé, Amélia “Vertu” d’Orval (Rooted)

Unité(s) Spéciale(s):

Templier Rose Croix (Rooted)

Élément Privilégié :

Feu et Lumière

Capacité(s) Spéciale(s):

Solo/Alliance hermétique :
Cette capacité peut être attribuée à n’importe quel magicien ou fidèle Griffon du temple de l’Ouest. Le résultat final de ses jets d’incantation/divination destinés à invoquer un combattant est augmenté de 2 points.

Solo/Bourreau de l’Arcane :
Cette capacité peut être attribuée à n’importe quel Personnage, Guerrier-mage, Moine-guerrier ou Indépendant du Griffon du temple de l’Ouest. Les jets de Blessures qu’il inflige à des adversaires dotés de POU ou d’Aspects bénéficient de + 3 FOR.

Croisade/Justice du Feu :
Un Griffon du temple de l’Ouest peut bénéficier des effets de cette capacité juste avant la résolution d’un de ses jets de Blessures au corps à corps. Pour cela, un magicien Griffon du temple de l’Ouest ami doit se trouver à 10 cm ou moins de lui ou dans la même Unité. Aucune ligne de vue n’est requise. A Confrontation, le magicien dépense 3 Feu. Chaque magicien ne peut déclencher cette capacité qu’une fois par tour. A Rag’Narok, le magicien dépense 2 Feu. Il peut déclencher cette capacité autant de fois que l’Unité compte de combattants.Un combattant ne peut bénéficier de cette capacité qu’une fois par tour. Le jet de Blessures est résolu en lançant un dé supplémentaire (maximum : + 1 dé). Ce dé ne se cumule pas à celui procuré par Assassin, Châtiment incandescent ou une capacité similaire. Le joueur Griffon garde le résultat qui lui convient pour résoudre le jet de Blessures.

Role :

Sa mission est d’affronter le mal occulte et d’anéantir les Ténèbres qui corrompent les terres occidentales.

Alliés :

Le royaume d’Alahan, la république de Lanever et la république de Tir-Nâ-Bor.

Description

LE TEMPLE DE L’OUEST
« Monseigneur, Conformément à vos ordres, voilà plusieurs mois que j’ai rallié la baronnie d’Icquor afin d’y observer les activités du Temple. Je n’ai rencontré que peu d’obstacles au cours de mes premières investigations. À la différence des prélats de la basilique des cendres qui officient pour la petite communauté d’Akkylanniens établie dans la cité, les maîtres du Temple se montrent très ouverts. La commanderie de l’Ouest présente cette particularité d’off rir l’asile à tous ceux qui le demandent. Peu importent les origines de ceux qui se présentent à leurs portes, les templiers offrent leur hospitalité à quiconque accepte de se soumettre à leur discipline. Me faisant passer pour un pauvre hère jeté sur les routes par l’infortune, j’ai été accueilli par les frères du Temple. Il ne m’a pas été très difficile de m’intégrer à cette communauté. Les bâtiments de la commanderie de l’Ouest n’ont rien à voir avec les solides forteresses établies en Avagddu ou au Syharhalna. Ils tiennent d’ailleurs plus du monastère que de la caserne. Les cinq grands corps de l’édifice occupent une importante superficie, en plein coeur de la ville. Au centre de la bâtisse se trouvent un cloître et des jardins. Il existe de nombreux accès à ce bâtiment (dont certains secrets comme j’ai pu le découvrir au cours de mes explorations) mais seul l’un d’entre eux est ouvert à tous. Les habitants d’Icquor l’ont baptisé « la porte des mendiants ». En effet, tout le premier niveau du temple est occupé par un dispensaire, où les miséreux peuvent trouver refuge et goûter un repas chaud. Les templiers prodiguent aussi des soins en échange d’une simple aumône ou d’une aide au jardin ou en cuisine. L’existence de ce lazaret explique en grande partie la popularité et le prestige dont jouit le Temple à Icquor, et au-delà, dans toute la baronnie. La commanderie est aussi un lieu de savoir. Elle renferme une bibliothèque et un scriptorium que pourraient lui envier nombre d’érudits. Elle possède également sa propre imprimerie. Tarkhyn l’Avisé, le commandeur, semble y accorder une grande importance. Les responsables de la bibliothèque sont d’anciens templiers trop âgés pour se battre, mais nul doute qu’ils brandiraient à nouveau l’épée si l’on venait à menacer leurs précieux grimoires ! Je n’ai pas encore pu m’aventurer dans les sous-sols de la commanderie, mais ces derniers excitent ma curiosité. Alors qu’il est possible de se déplacer en toute liberté dans le reste du bâtiment (exception faite des quartiers du commandeur) l’accès à la partie souterraine est en permanence surveillé par deux templiers. J’ignore ce qui s’y cache, mais je compte bien le découvrir. Geôles, réseau de tunnels secrets, il me tarde de percer à jour ce mystère. Les étages sont réservés aux templiers proprement dits et aux quartiers des soeurs hospitalières. L’existence de ces dernières est une autre particularité de la commanderie de l’Ouest. À de rares exceptions
près et en raison de ses fonctions militaires, le Temple accepte peu de femmes. À Icquor, celles-ci sont cependant admises et regroupées au sein de la sororité des Hospitalières. Elles endossent, elles aussi, la robe blanche frappée de la croix du Temple mais ne sont pas tenues de porter armes et armures. Ces femmes respectent les mêmes règles que les hommes, bien qu’elles remplacent les voeux guerriers par des voeux d’assistance et de soin. C’est donc d’elles que dépend le bon fonctionnement du lazaret. Elles sont assistées dans cette tâche par des frères convers. Ces derniers, pour la plupart d’anciens miséreux, entretiennent les jardins et les potagers, s’occupent de l’intendance et des cuisines et secondent les soeurs dans leurs fonctions médicales. En principe, si l’on se fie à la Règle du Temple établie lors de la première croisade, tous les templiers se considèrent comme frères et ne connaissent normalement pas de hiérarchie (hormis l’autorité suprême exercée par les commandeurs). Dans les faits, il existe de nombreux rangs destinés à illustrer un statut ou une fonction. Ainsi, on appelle sénéchaux des soldats aguerris responsables d’une petite unité de combattants, un héritage de l’origine militaire du Temple. Au-delà des grades, la valeur et l’ancienneté établissent la différence entre deux frères. À l’instar de nos paladins ou de nos chevaliers, les templiers se distinguent avant tout par leur bravoure et leur mérite. C’est grâce à cela que j’ai pu me fondre si rapidement dans leur communauté. Ne ménageant pas mes efforts, je suis devenu un convers respecté, et les soeurs et les templiers m’accordent de plus en plus leur confiance. Je peux ainsi les espionner en toute tranquillité. La commanderie pourrait apparaître comme un havre de paix, loin des préoccupations militaires de ses soeurs de l’Est et du Sud. Il n’en est rien. En remontant le golfe de Leak Shear et les torrents de montagne, les guerrières akkyshanes peuvent rapidement pénétrer sur nos terres. Malgré les patrouilles, la baronnie d’Icquor a déjà subi nombre de ces raids et, lorsqu’il s’agit de défendre le territoire qui les accueille, les templiers répondent toujours présents. J’ai vu revenir plusieurs vétérans de ces batailles et leur état trahissait la violence des affrontements. La proximité du Béhémoth représente une autre menace. De nombreuses mesures de protection magiques ou militaires ont été de mise en place pour empêcher les légions obscures de déferler sur le royaume, mais elles n’empêchent pas les raids des maraudeurs orques, Wolfen ou humains qui pullulent dans les montagnes. Pire, il semble que la chaîne montagneuse du Béhémoth ne soit pas si infranchissable qu’on le pense. Si j’en crois des rumeurs alarmantes, les montagnes seraient parcourues de tunnels et de souterrains. Cependant, la guerre menée par le Temple est avant tout occulte. La commanderie abrite de nombreux soldats et tous ne sont pas inactifs. À de multiples reprises, j’ai aperçu des templiers en armes, souvent blessés, rentrer discrètement dans les baraquements alors que les premiers rayons de Lahn commençaient à peine à poindre. Une fois, me cachant derrière une arche, j’ai observé ces hommes traverser prestement les galeries jusqu’aux quartiers du commandeur. Ils portaient le corps de l’un des leurs tombé au combat. Ce dernier avait eu le visage arraché, sans doute par une explosion, mais cette blessure n’était pas la plus effrayante. Son bras gauche montrait les marques d’une morsure d’une taille effarante. Je n’ose croire que rôdent dans les parages des créatures capables d’infliger de telles plaies… Je ne sais pas encore quel est cet ennemi invisible, ni si cette guerre est menée en secret ou avec l’accord du baron d’Icquor, mais je ne saurai tarder à le découvrir. Ceci n’est qu’une des nombreuses énigmes que semble renfermer le Temple. La première d’entre elles en est son commandeur, Tarkhyn l’Avisé. L’homme a tout de l’érudit, mais est aussi connu pour être l’un des plus brillants stratèges de son temps. Il a coutume de dire qu’on ne gagne pas une bataille les armes à la main, mais par la stratégie. Un templier m’a avoué qu’une pièce entière avait été transformée afi n de répondre à la passion du commandeur. Celui-ci analyse les grandes batailles de l’histoire avec des figurines représentant diff érentes unités sur des cartes d’état-major. Il y conserve aussi de nombreux traités militaires. Cette passion n’est pas la seule qui anime Tarkhyn l’Avisé. On le dit passionné par les arcanes de la magie. Une rumeur voudrait même qu’il pratique la théurgie et les arts hermétiques, mais je ne peux encore l’affirmer avec certitude. Il possède néanmoins de nombreux alliés parmi les mages de ce royaume. Enfin, je ne vous apprendrai rien en vous disant que le commandeur agit comme un véritable représentant officieux de l’Empire en Alahan. Son influence politique dépasse de très loin celle de l’ablégat Léonte, l’émissaire du Pape à Kalienne. La question est désormais de savoir qui il représente réellement : l’Empereur ou le Temple ? Je n’ai pas encore trouvé de réponses à toutes mes questions, mais je pense y parvenir. Les templiers me font désormais confiance et je connais ainsi une plus grande liberté pour déambuler à travers la commanderie. Vous recevrez bientôt un nouveau rapport contenant, je l’espère, de nouvelles informations. »
Rapport d’Estebahn l’Agile, gris manteau d’Alahan, à Gadraan Dynasin, sénéchal du baron de Kalienne
et maître des renseignements de la Couronne

Artefacts :

Background :

Cry Havoc 16 page 34
Après la bataille de Kaïber et l’avènement de Scaëlin dans la forêt des Toiles, le Temple a jugé nécessaire d’intensifier sa présence militaire en Alahan. Par sa position et ses bonnes relations avec le royaume du Lion, le Temple de l’Ouest a été choisi pour cette mission. Une nouvelle forteresse du Temple a été bâtie dans la ville d’Icquor, en accord avec les Lions, et le commandeur de l’Ouest y a installé son quartier général. Cette position permet au Grifon de protéger le Lion autant que le Dragon tout en restant proche d’Ashinân et du Béhémoth, deux région dangereuses pour la Lumière. À l’imagedes relations entre Akkylannie et l’Alahan, les rapports entre le baron local et le commandeur ont toujours été cordiaux, et l’entraide mutuelle. Ainsi, les templiers de l’Ouest ont bénéficié d’enseignements mysitques du Lion et sont devenus des magiciens émérites au sein de l’ordre. Aujourd’hui, ils usent de techniques secrètes pour enflammer les épées et rendre les blessures encore plus terrifiantes. Même les templiers que ne pratique pas l’incantation ont des connaissances sur les arts mystiques. La mission du Temple de l’Ouest à affonter le mal occulte et à anéantir les Ténèbres qui corrompent les terres occidentales. Il aide le royaume d’Alahan à se défendre contre le Bélier et l’Areignée, ainsi que contre tous les ennemis venant du Béhémoth. Il sert également de point de ralliement aux frères de Hod qui explorent les laboratoires coaché en Alahan. Enfin le quartier général offre l’asile à tous ceux qui le demandent, quelles que soient leurs origines. Situé au coeur de la ville d’Icquor, il ressemble plus à un monastère qu’à une caserne et abrite toujours le vieux dispensaire, ainsi qu’une bibliothèque et une imprimerie. C’est un lieu de savoir autant qu’une place forte, et la présence des templiers est appréciée dans la baronnie et dans tout le royaume.

Livre d’Armée du Griffon.
Après la première bataille de Kaïber et l’avènement de Scaëlin dans la forêt d’Ashinân, l’Ordre du Temple a jugé nécessaire d’intensifier sa présence militaire en Alahan. Par sa position et ses bonnes relations avec le royaume d’Alahan, le Temple de l’Ouest a été choisi pour cette mission. Une nouvelle forteresse du Temple a été bâtie dans la ville d’Icquor, en accord avec les Barhans, et le commandeur du Temple de l’Ouest y a installé son quartier général. Cette position permet à l’Akkylannie de protéger Alahan et Lanever, tout en restant proche d’Ashinân et du Béhémoth, deux régions dangereuses pour la Lumière. À l’image des relations entre l’Akkylannie et Alahan, les rapports entre le baron local et le commandeur ont toujours été cordiaux, et l’entraide mutuelle. Le quartier général, un ancien hospice, offre l’asile à tous ceux qui le demandent, quelles que soient leurs origines. Il comporte en outre une écurie d’étalons barhans, pour la plus grande joie des cavaliers affectés à l’Ouest ! Les templiers de l’Ouest ont bénéficié des enseignements mystiques des Barhans et sont devenus des magiciens émérites. Les connaissances du commandeur actuel, Tarkhyn, leur ont permis d’accéder aux secrets de la théurgie. Ce dernier est en outre un stratège accompli, capable d’appréhender une bataille dans son ensemble, même au coeur des combats. Hélas, Tarkhyn se laisse parfois emporter par ses réflexions stratégiques et son amour de la magie. Un commandeur de l’Ouest dispose de deux armes pour remporter la bataille : la stratégie et la magie. Il élimine le plus rapidement possible les mystiques adverses pour obtenir la suprématie magique. Cela fait, il fait pleuvoir un déluge de mana sur ses adversaires, désormais sans défense. Il peut protéger ses unités de mystiques jusqu’au dénouement de la bataille pour un assaut final, ou les utiliser comme appâts pour attirer les unités ennemies dans des pièges mortels.

Cartes Rackham :

Concepts :