Les Elfes Akkyshan

Blason / Symbol :

l’Araignée

Localisation :

Ashinân la Fôret des Toiles

Dirigeant(s) :

Scaëlin la Matriarche

Divinité(s) :

Lilith

Villes :

Loth
Daëlith
Lythis

Forteresses :

ToDo

Toiles :

Agénia (Rooted)
Lasiodora (Rooted)
Anansi (Rooted)

Atouts :

ToDo

Alliés :

Les Alchimiste de Dirz, Les Limbes d’Achéron, Les Nains de Mid-Nor

Langue :

Description :

ToDo

Artefacts :

ToDo

Background :

Confrontation AOR.
Les Akkyshans sont des chasseurs et des prédateurs. Ce n’est pas une guerre qu’ils livrent, mais
une vaste partie de chasse, un jeu cruel. Tous les coups sont permis pour remporter la victoire.
C’est aussi un prétexte pour jouer, pour satisfaire ses ambitions dévorantes, une occasion enfin d’assouvir sa soif de sang et de mort. Pour un temps… Les Akkyshans ne sont pas pour autant une armée chaotique et désordonnée. Au contraire, ils respectent un ordre social très strict, qu’ils reproduisent sur le champ de bataille. Au bas de la hiérarchie se trouvent des hordes d’esclaves,
asservies par la magie noire. Ces esclaves sont sacrifiés sans remords ; offrent leur vie sans hésitation. Au-dessus, en deuxième ligne sur le champ de bataille, se trouvent les mâles et les bêtes qui servent les matriarches. Tapis dans les ombres, ces animaux monstrueux et ces guerriers assoiffés de dang attendent le bon moment pour frapper. Ils sont néanmoins sacrifiés, eux aussi, sans remords : ils alimentent souvent les rituels de celles qui les commandent, les sorcières de la Veuve. Ainsi le veut la loi de la toile d’Ashinân !


L’histoire des Akkyshans a débuté dans la forêt de Quithayran. L’unique héritière du trône était Scaëlin, une femme si belle qu’un dieu la remarqua et vint lui faire la cour. La compagne du dieu furieuse, maudit Scaëlin en lui ôtant beauté. Puis, pour parachever sa vengeance elle apparut à sa victime sous la forme d’une araignée. Elle se présenta comme Lilith, la Veuve, et offrit à la jeune elfe de lui rendre sa beauté, en échange d’une adoration sans faille. Scaëlin accepta et devint une prêtresse aussi puissante que monstrueuse. Elle fut bientôt pourchassée par son peuple pour les crimes affreux qu’elle avait commis au service de sa déesse. Toutefois, puissamment protégée par ses pouvoirs, Scaëlin échappa à ses poursuivants et trouva refuge dans la forêt d’Ashinân. Là, telles des araignées, elle et ses servantes mirent au monde une progéniture extraordinairement nombreuse. Rapidement, une nouvelle société vit le jour. Une société matriarcale, soumise à la toute-puissante volonté de Lilith et de sa première servante, Scaëlin. Depuis, les Akkyshans attendent patiemment que sonne l’heure de leur vengeance. Avec le Rag’narok, l’occasion tant
attendue s’est enfin manifestée. Leurs forces se rassemblent en grand nombre sur les rives du fleuve Ynkarô et des bandes de plus en plus nombreuses de maraudeurs testent les murailles
de Cadwallon, tête de pont idéale pour porter le feu et le poison jusqu’à Laroq, capitale des Cynwälls.


Les Akkyshans savent depuis longtemps que la Création arrive à son terme. Ce n’est pas un sujet d’inquiétude pour le peuple de l’Araignée, qui estime que cette fin sert un plus grand dessein. Les Akkyshans estiment que les Voies de la Lumière ont détruit la grâce de la Création en l’enfermant dans un carcan de moralité et de bonté. Il est temps de tout recommencer pour créer un monde en accord avec les volontés de Lilith : une terre où les forts survivront et où les faibles serviront
de nourriture. Dans cette perspective, les Akkyshans incarnent le futur d’Aarklash. Seuls les plus forts survivront aux combats, et les serviteurs de Lilith feront partie de ces élus. Peu d’Akkyshans, cependant, pensent au Rag’narok. La plupart se battent parce que leurs supérieurs leur en ont donné l’ordre. Dans la stricte hiérarchie de la toile d’Ashinân la soumission absolue est une règle inflexible. Scaëlin estime que le temps de sa vengeance est sur le point d’advenir ; ses soldats obéissent et se mettent en mouvement. Ils sont conscients qu’un sort pire que la
mort les attend s’ils déçoivent leur maîtresse. Cette menace est cependant inutile car la guerre leur permet de satisfaire leurs appétits les plus voraces.


L’armée de l’Araignée est organisée en cercles de pouvoir concentriques. Les membres de chaque caste sont protégés par les guerriers du rang inférieur. Les inférieurs servent de bouclier aux supérieurs, telle est la loi d’Ashinân. Les Akkyshans ont un goût prononcé pour les sacrifices ; les membres des castes inférieures sont profondément conditionnés et se sacrifient sans hésitation lorsqu’on leur en donne l’ordre. Le coeur de l’armée est constitué par les plus puissantes matriarches : les sorcières de la Veuve. Sorcières et prêtresses accomplies, ce sont de formidables assassins. Elles sacrifient avec désinvolture les soldats de rang inférieur pour alimenter leur magie sanglante, pour plaire à leur déesse cannibale ou encore pour se dissimuler et frapper un coup fatal qui déterminera la victoire. Autour d’elles, les Akkyshans de haut rang forment des unités d’élite. Les terrifiantes épeires, au corps mi-elfe mi-araignée, ou encore les guerrières-venin forment une garde rapprochée. Cette force de frappe terrasse l’ennemi par le fer, la terreur et le poison. Pour entretenir leur frénésie, ces unités tuent indifféremment alliés et ennemis. En dessous dans la hiérarchie se trouve le tout venant de l’armée. Des créatures à moitié sauvages, tels les barghests et divers insectes géants, s’alignent en rangs monstrueux. Des soldats – trop jeunes pour avoir fait leurs preuves ou trop vieux, sur le déclin – côtoient
des esclaves à l’esprit obscurci par les maléfices des sorcières de la Veuve. Tous peuvent être sacrifiés. Ils sont d’ailleurs les premiers massacrés dans les répugnants rituels de magie noire
pratiqués par les Akkyshans de rang plus élevé.

Cartes Clan :

Images :

Concepts :