Zeïren
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1 Figurine par Carte
Concept : Didier Poli
Sculpture : ?
Profil : Rackham
Socle : Créature 4 Cm
Taille Unité : Grande
Classe :
Rang : Champion 1 Régulier
Affiliation :
Date de Sortie : Avril 2002
Équipement(s) :
Compétence(s) :
Tueur né/ 1, Créature, Implacable/ 1, Mercenaire, Ennemi Personnel/ Le Veilleur
(Artefact/ 1, Coup de Maître/ 0, Enchainement/ 2, Contre-Attaque/ 2)
Artefact(s) :
L’Astérion
Clameur Assourdissante
Incarnation de la Douleur
Background :
“Honneur aux faibles!”
“Prier? C’est bon pour les faibles.”
L’Astérion.
Zeïren était un Wolfen de la meute d’Ellis, l’Aîné des Dévoreurs, lorsque Vile-Tis, la Bête, arriva sur Aarklash. Comme à tous ses premiers guerriers, la Bête lui fit un don d’une valeur inestimable.
Zeïren reçut l’Astérion, une hallebarde jumelée incroyablement résistante et plus tranchante que le meilleur acier. Issue d’une civilisation depuis longtemps disparue, cette arme est doté d’une conscience étrange, l’Astérion est capable de retourner la haine de l’ennemi contre lui. Plus les coups que l’arme arrêtera seront puissants, plus les siens seront violents en retour. Le Dévoreur ne se sépare jamais de l’Astérion. Cet artefact fabuleux est son unique compagnon de route.
Loi de la Nature.
La plupart des combattants étaient morts ou en fuite. La tombe de Tyresiax avait été profanée, le combat n’avait plus aucun sens. Pourtant le Veilleur et Zeïren se battaient avec l’énergie de la haine qui les liait l’un à l’autre. A bonne distance de là, Deliox assistait à ce duel acharné…
« Pourquoi n’intervient tu pas ? » demanda Serethis.
« Parce que c’est la loi de la nature. » lui répondit le Gardien des Anciens.
Offrande Sanglante.
Corwyn regardait Zeïren se battre contre un Géant Sessairs. Au moment où le Dévoreur planta sa hallebarde dans l’abdomen de son adversaire, le Shaman Drune lui hurla quelques mots dans le langage de son peuple. Zeïren, galvanisé par l’appel du carnage, souleva son adversaire au-dessus de sa tête et lui brisa le dos à mains nues : le flot de sang sur son corps lui donna une vigueur nouvelle et carnassière…
Les Chaînes de l’Amertume.
Acte I : Les Infidèles.
Lorsque les Wolfen de la meute d’Ellis découvrirent Vile-Tis, la Bête, ils firent la connaissance d’un chef de guerre qui leur ouvrit les yeux sur la véritable nature de ses frères divins. Depuis, le dieu tombé des étoiles se bat au côté de ses guerriers pour rompre les chaînes de la religion qui asservissent tous les êtres d’Aarklash.
Acte II : À la Croisée des Chemins.
Les Dévoreurs n’ont pas encore de territoire et bien peu d’individus savent à quoi s’en tenir face aux Guerriers de la Bête. Ils semblent errer à travers Aarklash à la recherche de leur propre identité. Les sombres Wolfen laissent libre cours à leurs instincts les plus bestiaux comme aux plus grandes aspirations que leur conscience nouvellement acquise leur dévoile.
Acte III : Liens de Sang.
Les premiers Wolfen à rencontrer la Bête furent ceux de la meute d’Ellis, dont Zeïren faisait partie. Ils abandonnèrent leur territoire et partirent à la recherche de la vérité sur les origines de leur peuple. Mais un mystérieux chasseur de monstres, Rejàn D’Orbeh, se mit bientôt à les poursuivre et élimina indistinctement tous les Wolfen sur son passage en cherchant à les atteindre. Parmi les victimes de D’Orbeh se trouvait Aïnek, le propre frère de Zeïren… Le Dévoreur quitta la première bande avec le coeur plein de haine. La traque a été plus longue que prévue, mais la chasse touche à sa fin : Zeïren tient enfin sa revanche.
Zeïren décapita sa victime d’un coup sec. Il sourit en sentant la chaleur du sang frais sur sa maigre fourrure. D’Orbeh n’était pas loin ! Soudain retentirent de lointains hurlements de Wolfen. Zeïren le Dévoreur s’élança sans avertir ses compagnons, impatient de sentir la nuque de sa némésis se briser entre ses doigts. Zeïren jaillit dans une clairière, savourant déjà le combat à venir. Mais il était trop tard. Un Wolfen borgne donna le coup de grâce à Rejàn d’Orbeh, entouré de ses frères et galvanisé par leurs encouragements. Sa longue lance garnie de pointes se dressa vers le ciel, vers Yllia. Les Wolfen hurlèrent leur victoire, mais leur clameur fut couvert par le cri de haine de Zeïren. Les yeux injectés de sang, le dévoreur s’adressa au vainqueur.
– « Quel est ton nom, toi qui m’a volé ma victoire et ma vengeance ? »
Le Wolfen borgne répondit calmement, ne partageant pas l’expression de dégoût de ses frères à l’encontre du Dévoreur.
– « Mon nom a disparu avec ma meute. On me surnomme le Veilleur.»
– « Tu as tué le meurtrier de mon frère à ma place. L’âme de Aïnek ne connaîtra pas le repos avant que je ne t’ai tué à mon tour. Viens m’affronter. Ici. Maintenant ! »
– « Rejàn D’Orbeh a tué beaucoup des nôtres. Ne le laisse pas en emporter un de plus dans la mort ! »
– « Je suis seul, tu es avec ta meute. Nous nous retrouverons, Veilleur. Alors l’âme de mon frère connaîtra le repos… et la tienne aussi. »
Le Veilleur.
Acte III : La Colère de l’Ancien.
Le Veilleur retrouve la trace de Scrupule. Au même moment, son chemin croise à nouveau celui de Deliox et Serethis : le lieutenant de D’Orbeh a découvert la tombe de Tyresiax! Le Gardien des Anciens, le Veilleur et leurs frères arrivent trop tard : l’entrée de la sépulture est grande ouverte, gardée par Scrupule et ses séides. Mais du fond du tombeau parviennent d’horribles cris d’épouvante… Deliox ne peut réfréner un sourire ironique. La légende de Tyresiax raconte que le premier Shaman a vaincu la Mort et il semblerait que ces pillards en fassent les frais !
…
Le Veilleur tentait d’atteindre Scrupule lorsque l’inquiétante silhouette de Zeïren lui barra la route. Excité par cette revanche inespérée, le Dévoreur ôta sa muselière, dévoilant une dentition cauchemardesque.
“Et voilà mon repas… Ne meurs pas trop vite, j’aimerais savourer ce festin.”
“Pourquoi aides-tu ces voleurs à piler la tombe d’un de nos ancêtres ?”
“Regarde ce que j’ai trouvé sur le cadavre de Kranach…”
Zeïren laissa tomber le talisman de pierre de Tyresiax. Celui-ci représentait de symbole de Vile-tis, la Bête. C’était impossible ! Comment le Scribe, un Worg mort depuis des siècles, pouvait-il connaître le jeune dieu des Dévoreurs ?
Zeïren ne lui laissa pas le temps de trouver la réponse à cette question : il se jeta sur lui en hurlant…
…
Quelques heures plus tard.
“Nous avons échoué, Deliox. Scrupule a pillé la tombe de Tyresiax. Zeïren s’est échappé après avoir tué tous les miens. Il ne me reste que ce talisman inutile…”
“Non, Veilleur. Nous avons remporté une grande victoire. Regarde ! “
Serethis leur adressa un large sourire. Il tenait une Bandelette de Murmures dans son poing fermé.
Cry Havoc Nr. 1 Page 60.
« Mon nom est Zeïren. Je suis ce que vous appelez un « Dévoreur », un « enchaîné » ou encore un « disciple de la Bête ». Qu’importe, on cherche toujours un nom pour désigner ce qui nous échappe. J’appartenais autrefois à la meute de la Lune Gémissante, à l’Est d’Avagddu. La Bête vint une nuit, portée par une étoile filante qui s’écrasa dans notre cercle de pierre. Vile-Tis, le dieu des carnages, avait été chassé et condamné par ses semblables à parcourir Aarklash jusqu’à ce que le temps ait raison de lui. Résolu à se venger, il nous conta son histoire et nous révéla les terribles secrets des dieux. La Bête avide de sang prétendit que ces derniers trompaient les mortels depuis les origines, qu’ils se jouaient de tous pour assouvir leurs inavouables caprices. Pour prouver ses dires, Vile-Tis brisa les chaînes de notre ignorance. Il nous dévoila les véritables intentions d’Yllia à notre égard. Chacun sentit alors éclater la vérité au fond de lui, comme une évidence trop longtemps ignorée. Yllia n’aime pas ses enfants. Notre désir de meurtre n’est pas un noble héritage, mais sa malédiction. Les dieux, vos dieux, vous maintiennent dans la servitude et vous mènent à l’abattoir. Nous passâmes un pacte avec la Bête. Si elle empêchait vos dieux de nous réduire au silence, nous l’aiderions en retour à assouvir sa vengeance. Vous nous détestez par nos paroles cruelles et les massacres que nous perpétrons. Vous nous craignez parce que nous mangeons votre chair. Nous sommes libres de nos actes, de nos choix, de nos instincts. Aucune loi ne peut nous retenir et vous, captifs aveugles, ne pouvez le supporter. Sachez que vous avez le choix d’être le maître de votre destinée ou de rester les chiens serviles des usurpateurs. Ne laissez rien ni personne décider pour vous… Mais tentez seulement de nous entraver, et vous connaîtrez la douleur. »
-Extrait d’une conversation retranscrite et reformulée par Vistan sans visage.