Clan : La Confrerie d’Airain

Emblème :

ToDo

Localisation :

ToDo

Dirigeant(s) :

Bâl-Kahn

Divinité(s) :

Uren

Champions :

ToDo

Unité(s) Spéciale(s):

Capacité(s) Spéciale(s):

La Confrérie d’Airain.
Lorsque le Clan est au complet, c’est à dire si Fenggar (1) ou Fenggar (2), le Familier Mécanique, Aegher, Lor-Arkhon, Lothan, deux Thermo-Guerriers et deux Gardes-Forge sont présents dans l’armée, tous les combattants équipés d’engins à vapeur ont +1 à tous leurs Jets de Pression (un résultat de 1 est toujours un échec).

Role :

Expertise :

Alliés :

Description :

Artefacts :

Background :

La Confrérie d’Airain.
Il est, au sein de la société des Nains de Tir-Na-Bor, des noms infiniment respectés. Et parmi ceux-ci, celui de Bâl-Khan le Maître Armurier n’est pas le moindre. Rares sont les seigneurs Nains qui peuvent se vanter de porter une armure forgée par le Maître. Ses cuirasses, véritables chefs-d’oeuvre d’orfèvrerie, sont des pièces inestimables valant chacune une rançon de roi. Bâl-Khan consacre désormais la majeure partie de son temps à la recherche et à l’expérimentation. Avec son frère cadet Fenggar, il a mis au point un nombre incalculable d’inventions destinées à améliorer la potentiel et la fiabilité des engins à vapeur. Mais aussi prometteuse soit-elle, une découverte technologique se doit avant tout d’être testée, aux risques et périls de l’expérimentateur. A cette fin, Fenggar a réuni autour de lui un petit nombre de Nains dignes de confiance et surtout assez téméraires pour tester des engins encore hautement instables. Parmi eux se trouvent les propres fils de Bâl-Khan, Lor-Arkhon et Lothan, ainsi que Aegher, le premier assistant de Fenggar. Lorsqu’ils se préparent à combattre ensemble, les membres de la Confrérie d’Airain apportent un soin méticuleux à la vérification de l’armement de chacun.

Cry Havoc Nr.3 Page 58-60
De Feu et d’Acier.
Toutes les cités naines de Tir-Nâ-Bor comptent une ou plusieurs forges dans leur enceinte. Le travail du métal est sans conteste le plus précieux des héritages du peuple nain. Ne s’agit-il pas là d’un secret qui leur a été livré par les dieux eux-mêmes ? De ces innombrables forges d’où sortent chaque jour les armes et les armures qui équipent les vaillants guerriers de l’Argg-Am-Ork, la plus réputée est sans nul doute possible celle de la cité de Kâ-In-Ar, la forteresse qui surplombe la plaine, à l’ouest des monts Ægis. Il ne s’agit pourtant pas de la plus grande de toutes, mais ceux qui oeuvrent là-bas sont des maîtres reconnus dans les arts de la forge et leur savoir-faire est à ce jour sans égal. Également versés dans les voies de la magie tellurique, le maître armurier Bâl-Khan et son frère cadet Fenggar, dit « Main de fer », sont les fondateurs de l’une des institutions les plus respectées de Tir-Nâ-Bor : la Confrérie d’airain. Précurseurs dans le domaine de la vapeur, ces deux génies de la métallurgie ont pourtant eu bien du mal à imposer leurs idées d’avant-garde au sein d’une société aussi conservatrice que celle des nains. Raillés par leurs pairs pour leurs théories révolutionnaires quant au travail de l’acier et à l’intégration de la mécanique dans l’arsenal traditionnel, ils se sont heurtés pendant longtemps au caractère borné et hostile à toute innovation de leurs augustes prédécesseurs. Malgré tout, il fut un nain qui se passionna pour leurs travaux et son soutien indéfectible changea le destin de son peuple. Mel-Tahn était son nom, un nom injustement oublié car il ne s’agissait ni d’un grand guerrier, ni d’un Aîné, ni même d’un magicien ou d’un prêtre. Mel-Tahn était un simple marchand, un ami proche de la famille de Bâl-Kahn et de Fenggar, qui avait prospéré grâce au commerce du sel et qui mit sa fortune au service des deux frères. Pendant de nombreuses années, il se passionna pour les recherches de ses protégés, ignorant leurs échecs et encourageant leurs progrès. Ironie du sort ou destin cruel, Mel-Tahn mourut avant d’assister au triomphe de la cause qu’il avait soutenue toute sa vie durant. Toutefois, même au terme de son existence, il ne perdit pas espoir. Sans descendance, il légua toute sa fortune et son domaine à Bâl-Kahn, droit d’aînesse oblige. La mort de leur bienfaiteur affecta profondément les deux frères, mais cet événement tragique renforça encore leur volonté de faire aboutir leurs recherches. À l’époque, ils étaient parvenus à mettre au point leurs premiers prototypes de canons à vapeur, mais un funeste coup du sort les empêcha une fois de plus de gagner la confiance du conseil des Aînés. La présentation de leur invention, malgré de premiers essais satisfaisants, se termina de façon tragique lorsque Fenggar, qui procédait lui-même à la démonstration, voulut, contre l’avis de son frère, pousser le potentiel de l’arme à son maximum. L’explo sion de la chaudière défigura Fenggar, lui arracha un bras et le priva de l’usage de ses jambes. Pire encore, cet « incident » conforta le conseil des Aînés dans l’idée que les engins à vapeur étaient trop instables et risquaient de causer plus de morts dans les rangs des nains que dans ceux de l’ennemi. L’échec de la démonstration et surtout l’accident de son frère marquèrent profondément Bâl-Kahn. Dès lors, il se détourna de plus en plus de ses recherches pour se consacrer à la réalisation de pièces d’armures dont certaines comptent aujourd’hui parmi les plus grands trésors du peuple nain. Fenggar, en revanche, se remit à la tâche avec un acharnement proche de l’obsession. Certains allèrent même jusqu’à prétendre que son accident l’avait non seulement rendu infirme, mais lui avait également fait perdre la raison. Cependant, le jour allait bientôt venir où Fenggar leur montrerait qu’il était loin d’être fou. En l’an 892 avant le Rituel de l’Aube, une horde de gobelins assiégea la cité de Bathral, sur la plaine aux pieds de Kâ-In-Ar. Cette ville fortifiée avait déjà repoussé de nombreuses attaques de pillards gobelins par le passé, mais cette fois il ne s’agissait pas d’un simple raid. L’Imperator Suprême Absynium 1er, l’un des empereurs gobelins les plus éphémères mais également les plus belliqueux qui eût jamais accédé au trône de Klûne, avait alors décidé de mener une campagne sanglante et sans merci contre les cités des nains. Cette fois, les assaillants étaient bien décidés à mener un assaut de grande envergure et, devant leur nombre inimaginable, le conseil de la cité était prêt à l’inconcevable : abandonner la ville ! Fenggar vit là l’occasion tant attendue de prouver la puissance de ses inventions. En prévision d’une telle situation, il avait fait superviser depuis son accident la production de plusieurs dizaines de canons à vapeur. Chaque jour, il avait prié Bleddig de lui accorder le jugement du feu et voici que ce jour était enfin venu. Flanqué de ses fidèles assistants et disciples, il fit transporter son arsenal sur les remparts de Bathral tandis que la marée verte se préparait à l’assaut. De là, le forgeron infirme harangua les guerriers des plaines et piqua leur fierté au vif en mettant leur courage et leur attachement à leur terre à l’épreuve. Au bout du compte, il ne fut pas un seul nain qui n’accepta pas de risquer sa vie en maniant l’un des engins apportés par Fenggar en échange d’un espoir, aussi mince fut-il, de repousser l’ennemi. Ce jour-là, les dieux déchaînèrent un ouragan de feu et d’acier sur les gobelins. Il y eut certes quelques incidents de tir qui coûtèrent la vie à de valeureux défenseurs, mais l’enfer qui s’abattit sur l’armée d’Absynium plongea les assaillants dans une indescriptible panique, suivie d’une déroute à la mode de No-Dan-Kar. Cet échec de la grande invasion gobeline, qui coûta accessoirement son trône et sa tête à Absynium, apporta en revanche gloire et reconnaissance à Fenggar et à ses travaux. Dès lors, l’arsenal de chaque cité de Tir-Nâ-Bor se dota de machines à vapeur qui ne devaient plus cesser de se diversifier et de se perfectionner. Depuis l’avénement de la technologie de la vapeur, plusieurs autres congrégations ont vu le jour en marge de la Confrérie. L’un des premiers disciples de Fenggar, nommé Gylwedd, versé comme son maître dans les arts de la magie, fonda l’ordre des thermoprêtres peu de temps après le triomphe de Batrahl. Les prêtres d’Uren, protecteurs traditionnels des forgerons, ouvrirent également leur culte à cette nouvelle voie, naturellement assimilée à un secret confié au peuple nain par ses dieux tutélaires. Il n’en reste pas moins que nombre des adeptes de ces communautés sont également membres de la Confrérie d’airain, bien que cette allégeance soit bien souvent gardée secrète. La Confrérie garde ainsi un oeil sur les agissements de toutes les autres sociétés de Tir-Nâ-Bor, quand elle n’en a pas purement et simplement le contrôle de façon occulte. L’intégration de nouvelles recrues dans la Confrérie se fait uniquement par cooptation. La hiérarchie de l’ordre repose sur un modèle en strates, chacune étant reliée à un certain niveau d’accréditation. Ainsi, seuls les initiés des strates supérieures se voient révéler les secrets de la technologie de la vapeur, alors que les aspirants nouvellement intronisés se contentent d’effectuer les basses besognes, en attendant de se voir promus. Dernière ramification de la Confrérie, son bras armé est constitué d’une milice armée divisée en deux corps distincts. Les gardes-forge sont en général cantonnés à la surveillance des ateliers, des forges et des dépôts de matériel ainsi qu’à la protection des dignitaires de la Confrérie. Les thermo-guerriers et les chevaliers d’Uren constituent en revanche un corps d’élite composé de guerriers Khor recrutés selon des critères draconiens. Ces soldats, d’une trempe exceptionnelle et dotés d’un équipement à la pointe de la technologie, sont reconnus à l’heure actuelle comme les plus redoutables défenseurs de Tir-Nâ-Bor.

Cartes Rackham :

Concepts :