Agonn l’Ardent (2)
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1 Figurine par Carte
Concept : Didier Poli
Sculpture : ToDo
Profil : Rackham
Socle : Infanterie 3 Cm
Taille Unité : Moyenne
Classe :
Rang : Champion 1 Régulier
Affiliation :
Date de Sortie : Janvier 2003
(Pochette – Secondes Incarnations V1)
Équipement(s) :
–
Compétence(s) :
Bravoure, Bretteur, Vétéran, Commandement/ 10, Ennemi Personnel/ Azaël
(Artefact/ 1, Coup de Maître/ 0, Enchaînement/ 2, Contre-Attaque/ 2)
Artefact(s) :
Officier du Lion (V2)
Insigne du Glaive d’Arïn (V2)
Le Bouclier Ardent (AoR)
Background :
“Amère sera ta défaite!”
“Tous avec moi!”
Mur de Terre.
“Notre petite escouade avait reçu l’ordre d’escorter l’ambassadeur Therön dans les ruelles sordides de Cadwallon. Ce fut mon premier échec. Un Mur de Terre s’éleva rapidement et nous coupa du dignitaire quelques instants. Nul ne le revit jamais en vie…”
– Agonn l’Ardent
Frère de Bataille.
Les guerriers avançaient à grand peine sous une pluie glaciale, épuisés par les épreuves qu’ils venaient d’endurer. Chevauchant côte à cote, Abel et Agonn n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes. Il était né entre ces deux hommes un lien qui se renforçait au fil des batailles qu’ils livraient ensemble. D’un même geste, ils dégainèrent leurs épées lorsque les Orques jaillirent devant eux. Une fois encore, ils affronteraient la Mort sans crainte, comme des Frères de Bataille.
Livre d’Armée du Lion.
Le courage et l’héroïsme qui brûlent dans le coeur d’Agonn, pourtant simple roturier, ont forcé l’admiration de tous les soldats d’Alahan. Les hommes du rang admirent la bravoure d’un officier qu’ils voient comme un des leurs ; les plus nobles des chevaliers ne peuvent que s’incliner devant un si parfait défenseur de la Vertu. Le père d’Agonn, simple serf attaché à une paisible masure et à quelques arpents de la riche terre bahrane, travaillait humblement la terre des seigneurs de Kalienne. À chaque conscription, il négociait avec le baron qu’Agonn puisse rester dans la paix et la sécurité de
sa famille. Pourtant, le coeur du jeune homme aspirait à bien autre chose : se battre héroïquement contre les Ténèbres. En désespoir de cause, Agonn se présenta de lui-même aux portes du château et demanda à rejoindre les soldats. Impressionné par son ardeur, le commandeur de la place accéda à sa requête. Les exercices succédèrent à la formation, puis vint le temps des campagnes de pacification contre les Sessairs. Agonn poursuivit sa carrière militaire en participant aux traques, longues et harassantes, des compagnies achéroniennes qui s’infiltraient dans le royaume. Agonn était un brave combattant, aimé de ses hommes, mais il n’hésitait pas à critiquer les ordres qui lui paraissaient aller contre les idéaux de la Vertu. Plus d’un commandeur décida de le remettre à sa place et il endura bien des punitions injustifiées tandis que son avancement restait obstinément au point mort. Cette injustice, ainsi que quelques autres que ses camarades avaient du subir en silence, enflammèrent l’âme du jeune homme. Prenant la tête de ses compagnons d’armes, il partit pour Kallienne demander
une audience au Roi Gorgyn. Devant le courage et l’idéalisme du jeune homme, le bon roi accepta d’entendre les doléances d’Agonn et décida d’en vérifier la véracité par lui-même. Agonn fut logé au palais sous la surveillance directe et personnelle de son souverain. Ce dernier avait ainsi l’occasion de mettre à l’épreuve de la cour royale la vertu du jeune héros. C’est ainsi qu’Agonn fit la connaissance d’une jeune danseuse du palais, Azaël. La jeune femme était prodigue en attentions et en marques de son intérêt ; le soldat n’était pas indifférent aux charmes de l’artiste. Cependant, quelque chose dans l’attitude de la danseuse mettait Agonn mal à l’aise ; son charme lascif semblait déplacé à la cour du Roi Gorgyn. Lorsque la jeune femme lui proposa de partager sa couche, Agonn refusa et la danseuse révéla enfin sa véritable nature. Azaël entra dans une rage folle, invoquant la magie des Ténèbres pour menacer Agonn. Le jeune soldat, bien qu’impressionné, puisa dans son sens du devoir la force de combattre. Il donna l’alerte et assaillit la nécromancienne. Les plus monstrueux sortilèges se brisaient sur son bouclier tandis que ses coups contraignaient la magicienne à reculer. Finalement, la force des armes eut raison des arts occultes et Agonn trancha à moitié le cou de son assaillante. Dans un gargouillis infâme, Azaël ouvrit un portail de Ténèbres. Un monstrueux guerrier surgit du portail et emporta la jeune femme avec lui. Ce combat avait transformé Agonn. Il avait failli perdre sa
vertu dans les bras de la traîtresse et sa vie dans le déchaînement de maléfices invoqués par cette dernière. Il avait contemplé les Ténèbres et survécu à cette vision. Lorsqu’il abaissa son arme encore rougie du sang de son ennemie, Agonn s’incarna. Son bouclier, qui avait arrêté tant d’horreur, recueillit une part de la vertu qui imprégnait le jeune barhan et devint le Bouclier Ardent, le protecteur fidèle du nouveau champion de la Lumière. Suite à cet exploit, le Roi Gorgyn fut convaincu de la valeur d’Agonn. Il accorda à ce dernier le commandement des hommes qui l’avaient accompagné et l’envoya combattre en son nom. Désormais, le nom d’Agonn sert de cri de guerre aux archers et aux gardes. Ces derniers voient en ce jeune héros l’emblème de la valeur à laquelle chaque barhan peut prétendre, pourvu que son coeur soit vertueux : le rempart de la Lumière, qui jamais ne faillira !
« Que chaque soir, au crépuscule de sa vie, un fait d’arme illumine son vieil âge et la jeunesse de ses enfants. Voila tout ce qu’un archer barhan peut désirer ! »
– Agonn, s’adressant à de nouvelles recrues.
« Même le plus humble des paysans peut renverser le cours d’une bataille. Je vous souhaite d’être celui-là. »
– Agonn s’adressant à de nouvelles recrues