Avangorok (2) l’Insaisissable (Rooted)
Rooted Profile
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1 Figurine par Carte
Concept : ToDo
Sculpture : ToDo
Profil : Rooted
Socle : Cavalier 5 Cm
Taille Unité : Grande
Classe : Traqueur, Rapace, Gê-Ko
Rang : Champion 2 Spécial
Affiliation : Les Traqueurs de Bran-Ô-Kor
Date de Sortie :
Équipement(s) :
Destrier
Compétence(s) :
Brute Épaisse, Fléau/ Dirz, Commandement/ 20, Cri de Guerre/ 8, Éclaireur, Bond, Instinct de Survie/ 5
(Artefact/ 2, Coup de Maître/ 0, Enchainement/ 2, Contre-Attaque/ 2)
Compétence(s) Spéciale(s) :
L’Inssaisissable.
La carte de références d’Avangorok peut toujours être placée en réserve juste avant la phase d’activation. Elle ne compte pas dans le maximum de cartes que le joueur peut garder en réserve, qu’il ait remporté le jet de Tactique ou pas.
Artefact(s) :
Background :
“Insaisissable jusqu’à un certain point. Quand on me cherche, on me trouve !”
L’Inssaisissable.
Avangorok est le plus respecté et le plus craint des Raïks, les chefs de bande des Traqueurs. Son nom est révéré par les Orques et honni par les Syhars qui ont mis sa tête à prix. Guerrier impitoyable te féroce, il n’en est pas moins un redoutable tacticien qui compte d’innombrables victoires à son actif. Car il est capable de faire preuve d’une intelligence et d’une vivacité surprenantes pour un Orque et ses adversaires ont bien souvent commis l’erreur fatale de le sous-estimer. Aussi, lorsque plusieurs bandes de Traqueurs se joignent à lui pour mener une action d’envergure, il n’est jamais un autre chef pour lui contester le commandement de l’opération.
Drogues de Combat.
Au cours de sa longue carrière de guerrier du désert, Avangorok a vaincu les séides du Scorpion plus de fois qu’il ne saurait s’en souvenir. Ses Traqueurs et lui récupèrent régulièrement du matériel sur les cadavres de leurs victimes. Il s’agit la plupart du temps d’armes et de pièces d’armure, mais Avangorok fouille toujours les corps. Il a eu l’occasion d’observer les effets des substances que s’injectent les combattants de Dirz et il sait combien les fioles qu’il retrouve peuvent s’avérer utiles. Hélas, les Orques ne connaissent ni la nature de ces produits, ni les dosages à utiliser. Seul Avangorok est assez inconscient et suffisamment résistant pour oser risquer sa vie de cette manière.
Les Guerriers du Désert.
Les Traqueurs sont un véritable symbole pour le peuple Orque. Leurs nombreuse victoires contre les Syhars sont célébrées dans toutes les tribus et on évoque leurs exploits avec admiration. La bande menée par Avangorok est sans aucun doute la plus adulée. Avangorok et ses lieutenants sont de véritables héros et chaque guerrier rêve de les imiter. Pour un combattant Orque rejoindre les rangs des Traqueurs est donc une preuve de courage et de force. Mais l’implacable guérilla que mènent les guerriers du désert ne laisse pas la place aux faibles.
Agression du Fauve.
Avangorok abservait le bataillon Syhar qui avançait sous le soleil. Il repéra un clone de combat plus impressionnant que les autres et semblait imposer son autorité. Le Traqueur se déplaça avec l’agilité et la discretion d’un fennec, glissant sur le sable comme un serpent vers sa proie. Nul ne le repéra avant qu’il ne se jette en hurlant sur le commandant Scorpion et ne l’abatte d’un seul coup puissant avant de disparaitre aussi rapidement entre les rochers.
Imprécation de l’Aphone.
Le vent rugissait dans les canyons de Bran-Ô-Kor, semant l’effroi dans le coeur des Gobelins. Ils pillaient depuis de nombreux mois les ressources Orques, cela n’avait que trop duré ! Avangorok, accompagné de quelques Traqueurs, se dressait face à eux. Engagé au plus fort du combat, l’Insaisissable gonfla son poitrail, le moment était venu de faire charger les Brontops et d’en finir avec ces parasites. Il ouvrit alors la bouche en grand et il n’en sortit qu’un faible cri nasillard à peine audible …
Newsletter 01/2004.
Avangorok l’Insaisissable, assis près dun puits en compagnie de ses hommes, vit Umran Kal savancer vers lui. Il portait son casque à la main et son armure lui donnait une fière allure. Mais l’heure était grave…
– RaÏk Avangorok.
– RaÏk Umran Kal, répondit l’Insaisissable avec un respect qui ne lui était pas coutumier.
– Tu sais ce qui est arrivé hier. Les Scorpions ont tué nos femmes, nos enfants, nos jeunes frères. Leurs esprits crient vengeance. Chacal crie vengeance. Bran-ô-Kor crie vengeance. Nos bras porteront la justice et le sang va couler. Seras-tu des nôtres ?
Avangorok attendait ce moment. L’échange de paroles nétait qu’une formalité, les paquetages étaient déjà faits.
– Assez rigolé, dit-il avec conviction. Maintenant, c’est la guerre.
Pour l’Or et le Sang.
Act I
Que la Traque commence!
Le jeune guerrier Orque hésitait à s’approcher de son chef. Les colères d’Avangorok étaient mythiques et tous redoutaient d’avoir une mauvaise nouvelle à lui apprendre. Pourquoi avait-il fallu que ça tombe sur lui ?
– “Hum… Raïk… ”
Vautré sur une peau mal tannée, une jarre d’alcool de cactus à la main, Avangorok ne lui accorda qu’un grognement pour toute réponse.
– “Heu… Uhral a disparu.”
– “Retrouvez-le, et faites-lui passer le goût des balades au clair de lune.”
– “En… en fait, il a pas réellement disparu.”
Avangorok plissa les yeux et lança un regard lourd de promesses à son interlocuteur.
– “Ben… y a juste un bout qui a disparu et…”
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, Avangorok poussa une exclamation de rage et la lourde jarre en terre cuite explosa à la tête du messager. Le Raïk n’aimait pas les oiseaux de mauvaise augure. Et par dessus tout il n’aimait pas qu’on lui apporte trois fois la même mauvaise nouvelle en moins de dix jours. Il y avait dehors quelque chose qui mettait ses sentinelles en pièces et il n’avait pas l’habitude de jouer le rôle du gibier. Le Traqueur, c’était lui !
Le colosse se leva, saisit son barda d’une main et le messager à la face ensanglantée de l’autre.
– “Va rassembler les autres, on part à la chasse.”
Acte II
Les Protecteurs.
-“Vous pouviez pas en garder un vivant ?!” rugit Avangorok.
-“Mais tu nous as dis de tous les t…”
L’objection parvint à son terme sous l’énorme poing d’Avangorok. Le Raïk est de mauvaise foi et n’aime pas qu’on le contredise.
-“Comment on saura si ceux sont bien eux qui ont découpé Uhral et les autres maintenant ? Tas de crétins !”
Les membres de la petite troupe d’Avangorok s’absorbèrent soudain dans l’étude consciencieuse de leurs orteils. Croiser le regard du Raïk eut, à coup sûr, été immédiatement interprété comme une provocation.
Un Orque s’approcha pourtant prudemment de son chef, lui tendit un parchemin et recula prestement. Avangorok lui jeta un coup d’oeil en biais avant de déplier le document. Les inscriptions étaient d’origine Syhar, Avangorok ne pouvait les lire mais il en reconnaissait les caractères. Il n’avait de toute façon nul besoin de les déchiffrer pour comprendre le sens du message. Sa tête était dessinée au milieu du feuillet. L’origine des disparitions et leur raison ne fait désormais plus de doute. Les Syhars ont largement diffusé la promesse d’une récompense à quiconque leur rapporterait la tête d’un Traqueur et plus encore pour celle d’Avangorok. D’ici peu, les abords de Bran-Ô-Kor grouilleront de chasseurs de primes venus de tous les coins d’Aarklash.
Acte III
Proies et Prédateurs.
-“Kithairin Saar, hein…”
-“Oui, Raïk…”
L’Orque s’attendait à recevoir quelque chose de lourd sur le coin de la figure d’une seconde à l’autre. Mais Avangorok restait calme. Ce nom aurait pourtant dû le faire réagir, Kithairin était le chasseur de primes le plus célèbre de tout le continent.
-“C’est lui qui a tué Sihad Neuf Doigts l’année dernière”, ajouta l’Orque. Et là il se fit effectivement gratifier d’un revers à la mâchoire.
-“Je sais qui c’est, abruti !” tonna Avangorok. “C’est Chacal qui nous l’envoie.” ajouta-t-il d’un air réjoui.
Tous ceux qui avaient assisté à la scène le dévisagèrent.
Avangorok les regarda à son tour, scrutant le regard de chacun, tentant désespérément d’y déceler une lueur d’intelligence. Il soupira finalement et reprit d’un ton las.
-“Tant que notre peau vaudra de l’or, on n’aura plus une minute tranquille. Mais si on revoie ce Kithairin chez lui par petits bouts, y a des chances que ça en décourage plus d’un.”
Les visages de ses compagnons n’exprimaient toujours pas grand-chose.
-“SI ON TUE CELUI-LÀ LES AUTRES AURONT LA TROUILLE !” s’exaspéra Avangorok.
Cette fois, les autres se regardèrent en hochant la tête d’un air approbateur.
La Mort du Raïk.
Acte I
le Mal qui Ronge.
Les deux Orques traversèrent le village dans un silence de mort. Les habitants avaient cessé leurs occupations pour les regarder passer, eux et leur sinistre fardeau. Les visages étaient graves. Dayak et Ghorak déposèrent la civière au pied de Shaka-Umruk.
– « Il respire encore, le mal est dans son corps. »
Avangorok était allongé sur la couche de fortune, le front brûlant, le corps tordu par la souffrance. Le Fidèle de pencha sur la Raïk.
– « Que s’est-il passé ? »
– « Il est parti seul pour guetter l’avancée des Scorpions. On a couru quand on l’a entendu crier, mais c’était trop tard. »
Une plaie s’ouvrait sur la poitrine d’Avangorok. Elle n’était pas large mais ses bords semblaient comme rongés de l’intérieur. Le prêtre l’examina attentivement.
– « Du Kamoa, le Mal-Qui-Ronge… C’est un poison terrible, mais j’en connais le remède. Trouvez-moi des racines d’Akaes. Elles poussent au pied des Arbres-Démons. Pressez-vous, nous n’avons que peu de temps ! »
Acte II
Le Temps des Rêves.
L’atmosphère était humide et enfumée dans la hutte du Shaman. Au centre de la pièce, une énorme pierre recouvrait le foyer. Tamaor arrosait fréquemment la roche fumante, la vapeur emplissait peu à peu la cahute et se mêlait aux volutes d’encens. Avangorok était étendu au centre de la pièce. Le visage détendu, il semblait dormir. Les remèdes Shaka Umruk l’avaient sauvé de la mort, mais il n’avait toujours pas repris conscience.
Toute sa bande de Traqueurs l’entourait, le torse nu, étouffant à moitié dans la salle surchauffée. Tamaor fit passer à chacun un minuscule morceau de végétal desséché et leur fit signe de l’avaler. Quand chacun l’eut imité, il prit la parole.
– « La vie de notre Raïk n’est plus menacée, mais le poison a affaibli son corps et maintient son âme prisonnière entre la vie et la mort. Les mauvais esprits l’empêchent de revenir à lui. Grâce au fragment de Coyatl, nous allons pouvoir pénétrer dans les limbes du Temps des Rêves. Nous allons voyager aux portes de la conscience et tirer Avangorok des griffes de ses cauchemars. Laissez-vous aller, je serai votre guide dans le Monde des Esprits. »
Il se mit alors à entonner une lente mélopée pendant que les Traqueurs sombraient tous dans le sommeil.
Acte II
Le Pays du Long Soleil.
Dans le temps du Rêve, la lumière semble irradier du ciel lui-même et la nuit ne tombe jamais. C’est pourquoi les Shamans orques appellent aussi le Monde des Esprits le pays du Long Soleil. Les Traqueurs cheminaient dans les paysages flous de Temps des Rêves. Le décor autour d’eux semblaient vaciller à certains moments et les montagnes qu’ils voyaient au loin étaient soudain remplacées par le désert ou une épaisse forêt. les esprits qu’ils avaient croisés ne s’étaient pas tous montrés hostiles. Certains s’étaient maintenus à l’écart, d’autres s’étaient approchés du Shaman et lui avaient adressé la parole dans une langue inconnue. Ils avaient malgré tout dû affronter certaines de ces créatures. A leur mort, leurs corps s’étaient dissipés comme des mirages mais les Orques gardaient la trace des blessures qu’elles leur avaient infligées. Le Shaman Orque semblait savoir parfaitement où il les menait. Il marchait à leur tête dans une direction précise, mais qui savait si l’orientation avait encore un sens dans ce monde si étrange ? Ils arrivèrent bientôt dans une plaine désolée au centre de laquelle un terrible combat faisait rage. L’esprit d’Avangorok luttait contre les démons nés du poison qui détruisait son corps.
Acte III
Représailles.
– « Tunguska… »
Encore affaibli par le poison, Avangorok ne put prononcer que ce seul nom. Tunguska était un ancien Traqueur que le Raïk avait exclu de sa bande à cause des querelles répétées qu’il avait provoquées et de son insubordination. Il avait disparu pendant quelques temps, parti accomplir ses méfaits ailleurs sur Aarklash. Mais il était visiblement revenu sur les terres de Bran-Ô-Kor.
Tunguska le Traître, qui n’avait pas hésiter à s’allier aux ennemis de toujours, les Syhars, pour assouvir sa vengeance. Il avait tendu un piège au Raïk pour essayer de le tuer contre la promesse d’une récompense des autorités du Scorpion. Tamaor concentra l’énergie brute de la Magie Instinctive pour appeler le Don du Hibou. Ses pupilles se dilatèrent brusquement et son regard sembla soudain percevoir des détails invisibles. Après quelques instants, il prononça avec assurance.
– « Le renégat se cache dans la Grotte aux Lions ! »
C’était une des anciennes caches des Traqueurs, une caverne sur les parois de laquelle apparaissaient les dessins à demi effacés d’animaux, tracés il y a des siècles par un peuple aujourd’hui disparu. Cette cache avait été abandonnée juste après sa découverte par les Scorpions, mais Tunguska connaissait son existence. Il devait sans doute s’y terrer. Il paierait cette trahison de sa mort !