Capitaine Krill
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1 Figurine par Carte
Concept : Christophe Madura
Sculpture : Yannick Fusier et Alexandre Marks
Profil : Rackham
Socle : Infanterie 3 Cm
Taille Unité : Petite
Classe : Boucanier
Rang : Incarné 2 Spécial
Affiliation : Les Pirates de la Dent Noire
Date de Sortie : Décembre 2001
(Boîte – Les Écumeurs des Océans)
Équipement(s) :
–
Compétence(s) :
Instinct de Survie/ 6, Bravoure, Commandement/ 10, Cri de Guerre/ 6, Tueur Né/ 1
(Artefact/ 2, Coup de Maître/ 0, Enchainement/ 2, Contre-Attaque/ 2)
Artefact(s) :
Sortilège/Miracle(s) :
–
Background :
Les Pirates Gobelins.
On raconte qu’autrefois, le Capitaine Krill était général dans l’armée gobeline de No-Dan-Kar. Malgré ses éclatantes victoires remportées au champ de gloire, sa réputation était entachée par les pillages, la violence de ses soldats et les sévices infligés aux prisonniers. La cruauté du général Krill devint légendaire, dépassant de loin les standards déjà élevés des Gobelins : en sa présence, il était inutile de négocier la paix ou de faire des prisonniers. Le général devint gênant. La première occasion fut la bonne. Krill fut assigné au pire endroit qu’on puisse imaginer pour un Gobelin, la forêt de Diisha, territoire des Wolfen. Malgré l’efficacité de ses soldats, ou peut être à cause d’elle, son régiment fût rapidement mis en pièces et réduit à l’impuissance : Krill lui même disparut au cours d’une bataille. Il fut déclaré déserteur et déchut de son rang. Mais un jour, Krill refit surface, accompagné des meilleurs officiers de son ancien bataillon et de son propre frère, Dhypter, ancien armateur véreux à la retraite et filou notoire. Grâce aux anciennes relations de Dhypter, les Gobelins purent investir l’immense fortune qu’ils avaient amassée au cours de leur sombre carrière militaire dans la construction d’un navire unique : la Dent Noire. Ce vaisseau fût conçu afin d’être amphibie, capable de rouler et de naviguer au gré des vents. Le général renié jeta ses galons et se coiffa d’un bicorne, devenant alors le terrible Capitaine Krill. Depuis, les pirates ont écumé toutes les mers et toutes les terres d’Aarklash, vivant de rapines, de chasses au trésor et d’aventures. Krill et son équipage ont acquis une réputation encore plus terrifiante qu’autrefois, attaquant sans distinction les caravanes, les navires marchands, et les survivants des batailles. L’écho de leur férocité est même parvenue jusqu’à la G.A.G., la Grande Académie de Guerre des Gobelins !
Le haut commandement de Klûne attend avec anxiété le jour où Krill prendra sa revanche…
Le Fauchard du Crâne.
“Tant que ça crie tape dessus. Si ça crie plus, tape encore, au cas ou ça ferait semblant”
– De l’anatomie du Nain par le Capitaine Krill.
Le Fauchard du Crâne est sans doute ce que le Capitaine Krill a de plus cher au monde. Il ne s’en sépare jamais et refusera de combattre avec une autre arme à la main. Le Fauchard a suivi Krill tout au long de son histoire, depuis ses premières armes dans l’infanterie jusqu’à maintenant. Même émoussé, rouillé, sali du sang de dizaines d’ennemis, le Fauchard ne l’a jamais trahi. Le crâne qui orne la garde du sabre n’est autre que celui du maréchal qui expédia Krill à la boucherie de Diisha. Par la suite, d’autres trophées de ce genre devaient venir décorer les vergues de la Dent Noire …
Pierre de Survie.
Autour du cou de Krill scintille un bijou magnifique trouvé au cours d’un pillage particulièrement fructueux. Il s’agit d’une gemme à peine plus grosse qu’un oeil de Gobelin, sertie pour être portée autour du cou. Elle diffuse une douce lumière violette, dont les pulsations suivent le rythme cardiaque de son porteur.
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Autour du cou de Krill scintille un bijou magnifique, une gemme à peine plus grosse qu’un oeil de Gobelin. Lorsque le Capitaine a découvert ce joyau dans la cargaison d’un navire Barhan qu’il avais arraisonné, il a été immadiatement fasciné par sa beauté. La pierre diffuse une douce lumière violette dont les pulsations suivent le rythme cardiaque de son porteur. Revenu à bon port, le Pirate a fait sertir cette gemme par le meilleur artisan joaillier qu’il ait trouvé afin de pouvoir la porter en pendentif. Ce qui n’était au départ qu’une lubie esthétique est devenue un moyen de survie. Au cours d’une rixe où plusieurs malandrins s’en étaient pris à Krill, la pierre a révélé ses pouvoirs magiques en offrant au Gobelin des capacités de défense exceptionnelles. Depuis Krill ne se sépare plus de l’objet.
L’Argument.
L’Argument est le surnom affectueux donné par le Capitaine Krill au plus ancien et au plus meurtrier des canons de La Dent Noire. Fabriqué pour être aisément dissimulé, simple d’utilisation, ce canon de petit calibre a servi « d’argument » final à de nombreuses discussions entre les Pirates et leurs ennemis…
Aquaphobie.
Krill a toujours détesté l’eau. C’est pourquoi la Dent noire a été équipée d’un dispositif qui l’a rendu célèbre : des roues. Mais l’aversion de Krill envers l’eau va plus loin encore.
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Nul ne sait pourquoi le Capitaine Krill déteste à ce point l’eau. Certains murmurent que tout petit, il serait tombé dans le fleuve Zokorn et n’aurait échappé à la noyade que de justesse. Depuis, il refuserait de s’approcher de trop près de l’élément liquide. Son aversion se traduit de plusieurs manières: il lui est tout d’abord impossible d’absorber la moindre goutte d’eau et ne boit pas conséquent que du rhum. Ensuite il refuse catégoriquement de tremper ne serait-ce que son petit doigt de pied dans l’élément liquide et sa toilette se résume à se frotter vigoureusement avec un pierre ponce. Il a aussi équipe la Dent Noire d’un dispositif qui l’a rendu célèbre, des roues, qui lui permettent de ce déplacer par voie de la terr et éviter le plus possible de naviguer sur les flots. Mais la répugnance de Krill envers l’eau va plus loin encore…
Pied Marin.
Habitués à courir sur les vergues et dans les cordages de leur navire, les Pirates acquièrent une aisance et une agilité hors du commun. Les voir manoeuvrer et se déplacer tels des funambules à quinze mètres ai dessus du pont a quelque chose d’impressionnant. Ils finissent néanmoins par ne plus ressentir les effets du vertige et prennent des risques inconsidérés pour s’abattre sur leurs ennemis au cours des abordages. Leur tactique préférée est de s’élancer du haut d’un mat, une corde à la main et le couteau entre les dents puis de se laisser tomber au milieu de leurs adversaires. Bien sûr, il n’est pas rare qu’un matelot trop empressé expérimente de façon un peu brutale la résistance du pont de la Dent Noire.
Mais comme le dit le Capitaine Krill : « Un matelot qu’a pas laissé au moins deux dents sur le pont de ce rafiot ne mérite pas le nom de Pirate ! »
Frère de la Cote.
Lorsque la Dent Noire fait escale, il n’est pas rare que des Gobelins en maraude tentent d’intégrer l’équipage Pirate. Mais pour être acceptés par ces farouches écumeurs des océans, les novices doivent faire preuve de leur témérité.
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Lorsque la Dent Noir fait escale dans un port, il n’est pas rare que des Gobelins en maraude cherchent à se joindre à l’équipage pirate. Servir sous les ordre du Capitain Krill est une promesse d’or et de prestige pour ceux qui sont capables de survivre à la violence des abordages. Pour être acceptés par ces farouches écumeurs des océans, les novices doivent faire preuve de leur témérité. La fraternité pirate n’accepte en son sein que les Gobelins les plus féroces et les plus courageux. Les épreuves auxquelles sont soumis les jeunes recrues sont très dangereuses. Plonger au milieu des requins armé d’un simple couteau ou sauter du haut du mat les pieds lié par une corde sont des exemples de ce que Krill peut exiger à ceux qui veulent devenir Pirates.
Tous pour Un.
La fraternité pirate n’est pas qu’une légende. Depuis des années les membres de l’équipage luttent coude à coude sous les ordre du Capitaine Krill. Avec l’expérience de multiples abordages, ils ont acquis un esprit de corps et un cohésion qui les rend redoutables. Ils sont toujours prêts à foncer dans la mélée pour secourir un camarade en difficulté ou tirer un coéquipier d’affaire. Les marins de la Dent Noire se connaissent parfaitement et se tiennent tous en haut estime. S’attaquer à l’un de ses membres, c’est s’attaquer au navire tout entier. On parle souvent dans les bouges du Port du Kraken de la fameuse bagarre déclenchée par un unconscient qui s’en était pris à l’un des matelots de la Dent Noire. D’un seul geste, tous les membres de l’équipage s’étaient levés pour fondre sur l’homme et l’avaient mis en pièces. Après plusieurs minutes de combat acharné, les pirates Gobelins regagnèrent leur navire en laissant derrière eux une vingtaine de cadavres et une taverne dévastée.
Baron Samedi.
“Par le Grand Requin Vert ! Qui m’a volé mon mousquet ?”
– Capitaine Krill
Cry Havoc Nr. 6 Page 45-47.
Le Capitaine Krill.
Portrait.
Dans le Port du Kraken, y a des gobelins qui boivent….
— Un quoi ?!
— Un biographe ’pitaine Krill. Il dit qu’il veut raconter vos aventures.
Vautré dans le coin le plus enfumé des Trois Gourdins, l’une des innombrables autant qu’innommables gargotes du port de Cadwallon, le capitaine Krill n’était pas d’humeur à faire passer des entretiens d’embauche. Malgré tout, il daigna se retourner pour jeter un regard au petit bonhomme rondouillard qui se dandinait à l’entrée de la taverne, visiblement peu habitué à l’ambiance virile de ce genre d’endroit.
— Raconter mes aventures ? Et à qui ?
— J’en sais rien, moi, peut-être à ses gosses, pour les endormir…
Krill adressa un regard torve à son second.
— Amène-moi ce corniaud ici, au lieu de faire de l’esprit. Et magne-toi le tronc avant qu’il se fasse bouffer tout cru avec sa tête de premier de la G.A.G.
Un instant plus tard, Dhypter revenait, accompagné du petit homme dont le malaise était de plus en plus visible. Sur son passage, la faune des habitués lorgnait le biographe comme un rôti sorti du four.
— Alors ? Qu’est ce qu’il me veut le binoclard ?
Le capitaine Krill n’avait pas son pareil pour mettre les gens à l’aise. Le petit homme bafouilla d’incompréhensibles excuses relatives à son outrecuidante audace avant de réciter très vite un discours sans doute appris par cœur pour l’occasion.
— Je me nomme Thelonius. Otto Thelonius. Écrivain et biographe, pour vous servir. Je suis venu tout spécialement d’Akkylannie pour recueillir le témoignage des grands aventuriers de notre époque. Votre réputation vous place, bien entendu, en tête de ma liste. C’est pourquoi j’ai l’honneur de solliciter quelques heures de votre temps, afin de coucher par écrit le récit de vos exploits.
À bout de souffle, Thelonius interrompit sa tirade dans l’attente de la réaction de son interlocuteur.
Le capitaine Krill le regardait à présent d’un autre œil. Un livre sur lui. Ces mots résonnaient dans sa tête et caressaient voluptueusement son ego surdimensionné.
Quelques minutes plus tard, le tripot clandestin aménagé dans la cave de l’auberge se vidait de ses joueurs et le capitaine Krill s’y installait avec Thelonius.
— Alors ? On commence par quoi ? demanda le capitaine, impatient de commencer à se faire mousser.
— Vous pourriez me raconter comment vous êtes devenu pirate, par exemple, répondit Thelonius.
— Eh bien…
Le capitaine Krill se rencogna dans son fauteuil et commença son récit avec toute la morgue dont seul est capable un authentique fabulateur.
— À l’époque, je servais l’empereur Izothop. Enfin, je dis « servais », mais en tant que Généralissime en chef des armées impériales, je ne recevais d’ordres de personne et surtout pas d’un empereur fantoche comme cet usurpateur d’Izothop ! Bref, c’était moi le patron de l’armée et je peux te dire que je ne craignais personne ! Sous mes ordres, ça filait doux, tu peux me croire, et j’ai remporté plus de victoires que n’importe quel général à la manque d’Akkylannie ou d’ailleurs. T’as entendu parler de la bataille des collines de Beryn ?
— Oui, bien sûr, répodit Thelonius. C’est là que la onzième légion d’Akkylannie a été décimée. C’était pendant les guerres du Levant, n’est ce pas ? Je croyais qu’elle avait été massacrée par les clans orques du nord du Bran-Ô-Kor…
— Des orques ? Et pourquoi pas des écureuils, tant que tu y es ? s’emporta le capitaine. Par les verrues de Rat ! C’était moi et mes gars, là-bas, pas une bande de braillards en pagnes de fourrure ! On leur a collé la trempe de leur vie à ces culs bénis ! Je peux te dire que ce jour-là, leur dieu a sacrément dû regretter d’être unique, vu le monde qu’on lui a envoyé !
— Je vois, capitaine… mais pour en revenir à votre… vocation de pirate. Comment cela vous est-il venu ?
— Deux secondes, oui ! J’y venais, justement. Bref… il faut croire que ma popularité auprès des soldats devait commencer à foutre la trouille aux lavettes censées gouverner l’empire. Izothop a dû avoir peur que je le descende de son trône à coups de godasses, alors il s’est débrouillé pour que je ne revienne pas de l’opération suivante.
Krill s’interrompit un instant avant de reprendre son récit.
— On avait organisé un raid pour mater les meutes Wolfen de l’est de Diisha qui devenaient un peu trop turbulentes. Je suis parti avec deux divisions pour repérer le terrain. Quatre régiments devaient me rejoindre trois jours plus tard, mais rien ne s’est passé comme prévu. Au bout de deux jours, toutes les meutes du coin nous sont tombées dessus, averties de notre présence par je ne sais quel miracle. On a défendu le camp bec et ongles, en espérant tenir jusqu’à l’arrivée des renforts. Évidemment, ils ne sont jamais arrivés. Ils n’ont même jamais quitté Klûne, comme je l’ai appris par la suite. La plupart de mes soldats sont restés sur le carreau, là-bas. Moi, je m’en suis tiré par miracle avec quelques-uns de mes meilleurs gars.
Le capitaine Krill s’interrompit, visiblement en proie à de douloureux souvenirs. Ce fut Thelonius qui le tira de ses sombres pensées.
— Et qu’avez-vous fait ensuite ?
— Ma première idée était de retourner à Klûne et de tordre son cou de poulet à cette hyène puante d’Izothop. Mais je ne suis pas cinglé. Je savais bien que tous les assassins du pays devaient attendre que je pointe mon museau là-bas. Alors, j’ai ravalé ma colère. Enfin, je l’ai collée dans un coin… pour plus tard. Avec mes gars, on a rejoint le seul endroit où nous étions sûrs de passer inaperçus : ici même, à Cadwallon. Heureusement, on avait toujours notre trésor de guerre.
— C’est-à-dire ?
— Tu penses bien que quand on passe quinze ans à saccager et à piller villes et villages, on s’en met un peu de côté pour ses vieux jours. En tout cas, ça nous a permis de voir venir. Au début, on a pris un peu de bon temps, mais à la longue, l’action a fini par me manquer. J’ai d’abord pensé à créer une compagnie de mercenaires, mais y’a trop de concurrence dans le coin. Alors, j’ai eu une autre idée.
— La piraterie ?
— Non, le tricot, abruti ! Évidemment, la piraterie ! Avec le magot, j’ai armé un navire et recruté un équipage. La plupart de mes gars étaient restés avec moi. Pour le reste, j’ai trouvé ici plus de marins qu’il ne m’en fallait.
— Vous aviez des notions de navigation ? interrogea Thelonius.
— Le principe, c’est pas de naviguer, mais d’empêcher les autres de le faire, répondit Krill en s’esclaffant bruyamment. Et pour ça, je suis le meilleur, poursuivit-il avec un air féroce. À ce jour, j’ai envoyé plus de cent cinquante rafiots par le fond. Avec ou sans leur équipage… C’est plus fort que moi, je suis pas très patient. Si y’en a un qui fait mine de la ramener, je zigouille tout le monde. Dans le meilleur des cas, je les revends comme esclaves. Enfin, quand j’dis « dans le meilleur des cas », ça dépend à qui je le revends. S’ils tombent sur ces barjots du Scorpion, ils regrettent en général la compagnie des bigorneaux.
Thelonius interrompit soudain le récit du capitaine Krill.
— Capitaine, une étrange rumeur court à votre sujet. On raconte, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, que vous avez une peur panique de l’eau. Qu’en est-il vraiment ?
Thelonius avait abordé le sujet l’air amusé, s’attendant à ce que son interlocuteur prenne la chose avec humour et détachement. Deux mots qui brillaient par leur absence dans le vocabulaire pourtant imagé du capitaine Krill. Ce dernier plissa l’œil droit et fixa Thelonius en serrant les mâchoires. Un tic caractéristique, bien connu de ses subalternes, signe avant-coureur d’une généreuse distribution de calottes et de coups de pieds au cul. À cet instant, Thelonius se rendit compte qu’il avait oublié avec qui il conversait. Une sueur glacée lui coula dans le dos et il guetta avec anxiété la réaction de son interlocuteur.
Les mâchoires de Krill se dessoudèrent subitement, découvrant ses crocs en un rictus dont on n’aurait su dire s’il signifiait « la bonne blague » ou « je vais te sortir les tripes avec les dents ».
Le forgeron écarquilla les yeux.
— Un hameçon d’un mètre soixante ? Mais qu’est ce que vous voulez fiche avec ça ?
— C’est pour très gros appât, répondit laconiquement Monsieur Dhypter.
Cry Havoc Nr. 7 Page 67.
LA DENT NOIRE.
On ne présente plus le clan des pirates de La Dent noire. Bâti sur l’immense fortune du capitaine Krill, le clan s’est offert récemment bon nombre de titres tombés en désuétude, tous attribués au seul capitaine Krill. Beaucoup s’interrogent valablement sur ce cumul, mais personne ne le fait à voix haute. Le capitaine, incapable de se souvenir de l’ensemble de ses titres les a convertis en vocabulaire marin, se conférant le nom envié de capitaine Krill de Tain de Pourpre de Nur-An-Kor de Bisotte de Mna Scaith de Trabuc, souvent résumé par « le capitaine Krill ». Désormais, La Dent noire mouille à Cadwallon.