Bazûka

Carte(s) Supplémentaire(s) Rackham :

Rooted Profile

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1 Figurine par Carte

Concept : Edouard Guiton

Sculpture : Yannick Fusier

Profil : ToDo

Socle : Infanterie 3 Cm

Taille Unité : Petite

Classe : Bûshi, Samûra

Rang : Incarné 2 Élite

Affiliation : Ûraken

Date de Sortie : Janvier 2005

Équipement(s) :

Compétence(s) :

Instinct de Survie/ 6, Furie Guerrière, Feinte, Commandement/ 10, Ennemi Personnel/ Yakûsa
(Artefact/ 2, Coup de Maître/ 0, Enchainement/ 2, Contre-Attaque/ 2)

Compétence(s) Spéciale(s) :

Le Tyran du clan Ûraken.
Si la DIS de Bazûka est utilisée pour un jet de Tactique, il bénéficie d’un + 1 au résultat du Dé tant qu’au moins un bûshi ou un samûra de son camp se trouve encore sur le champ de bataille. Si plus de 50 % des autres gobelins de son camp encore sur le terrain sont des bûshis ou des samûras, ce bonus est un + 2. Un résultat de « 1 » au jet de dé reste un échec automatique.

Artefact(s) :

Tzûnami

Background :

“Vaincre est mon devoir et ma passion.”

Le Tyran du clan Ûraken.
Bazûka est le plus cruel et le plus zélé des disciples du shogûn Ûraken. Il est à la tête des forces de répression destinées à écraser la révolte du clan Yakûza sur l’île de Zoukhoï. Après avoir obtenu des résultats fulgurants, Bazûka a entamé un programme d’extermination méthodique. Il n’est pas difficile de comprendre que Bazûka cherche à faire durer son plaisir. Quoi de mieux lorsqu’on est un fou sanguinaire mandaté par l’empereur Izothop lui-même pour brûler, massacrer et terroriser une île entière ?

Tzûnami.
Alors qu’il n’était encore qu’un jeune disciple, Bazûka se vit confier la vouge ensorcelée Tzûnami par Ûraken Le futur shogûn louait alors la tempérance et le discernement de son élève, même face à la plus terrible adversité. Les années ont passé et Bazûka a bien changé. L’arme magique a tant focalisé ses élans d’agressivité que, sans elle, le guerrier n’est plus qu’un bourreau sanguinaire…

Cry Havoc Nr. 7 Page 75-.
LES ORDRES.
Premier jour de campagne,
Mon oncle, je suis désolé de vous importuner si tôt. Soyez assuré que cette missive est motivée par un grave problème : cette campagne militaire n’a ni queue ni tête. Loin de moi l’idée d’insulter la sagacité de notre commandeur, Bazûka. D’ailleurs, tout ce qui a trait à l’organisation de notre armée et à la levée des troupes est fait dans le plus grand respect de l’art de la guerre. La présence de cet illustre guerrier est la seule chose qui me rassure depuis mon départ. Malheureusement, tout le reste est empreint de la bêtise et du désordre propre à nos cousins des autres clans. Les neuf miliciens dont on m’a confié le commandement ressemblent plus à une bande de brigands qu’à un groupe de soldats. Les autres bûshis et moi-même devons sans cesse sonner les cloches des conducteurs pour être certains que le convoi soit en ordre de marche. En effet, cette campagne militaire implique un voyage. Un instant, j’ai espéré que notre clan ait reçu l’autorisation de débarquer à Zoukhoï pour terrasser les traîtres du clan Yakûsa, mais, visiblement, l’heure n’est pas venue. C’est vers l’Est que nous marchons. Et par la terre, de surcroît, ce qui ne fait qu’ accroître ma perplexité. Pourquoi ne pas se faire convoyer par la marine impériale ? Cela dit, pour répondre à cette question, encore faudrait-il que je connaisse exactement notre destination. Car c’est là le plus absurde… je ne connais même pas l’objectif de toute cette opération ! A-t-on jamais vu pareille idiotie ? Je suis persuadé que le commandeur connaît la raison de tout cela, mais l’Empereur lui a sans doute interdit de la divulguer. Comment vais-je faire pour préparer mes troupes, si je ne sais même pas à quoi les préparer ?


LES TRAQUEURS DU BRAN-Ô-KOR.
Mon neveu,
Je comprends la surprise qui est tienne, et j’ai bien perçu le respect que tu portais à ton commandeur. Dois-je te rappeler que tu dois faire preuve du même respect envers l’Empereur et ses soldats ? Tu représentes notre clan, par tes faits d’armes, mais aussi par tes paroles. N’oublie pas que le regard de tout l’Empire est tourné vers toi. Surtout, ne te trompe pas sur ta loyauté. Dis-toi que la fougue que tu mets à servir Bazûka n’est rien comparée au dévouement de celui-ci à servir l’Empereur Izothop. Ne t’égare pas comme l’infâme traître Yakûsa ! Quant au secret qui entoure la campagne à laquelle tu participes, il est probablement de mise. Il s’agit de la première opération de grande envergure à laquelle participe notre clan. Il est probable que les ennemis de l’Empire redoutent d’affronter des troupes commandées par Bazûka. Ainsi, l’armée à laquelle tu appartiens est sûrement espionnée ou infiltrée par des agents ennemis. La guerre repose sur le mensonge. La victoire s’obtient aussi par l’espionnage. En dissimulant aux soldats la destination de votre périple, Bazûka s’assure de conserver le plus longtemps possible l’avantage de la surprise et évite autant que faire se peut de tomber dans une embuscade Ne doute donc pas de l’importance de ton engagement. Si cela peut te rassurer, j’ai moi-même entendu que nos alliés orques avaient récemment rendu visite au palais impérial. Mes sources m’ont rapporté la présence du clan des traqueurs parmi ces émissaires, et notamment celle de Carbone. Même un jeune bûshi tel que toi a probablement entendu parler de cet exilé et de ses compagnons qui veillent sur les canyons du Bran-Ô-Kor. La présence de personnages aussi glorieux ne peut que signifier un objectif d’une grande importance. Aie confiance en tes chefs, suis leurs ordres à la lettre
.

L’ARMÉE EN CAMPAGNE.
Trentième jour de campagne,
Je suis désolé de ne pas vous avoir écrit plus tôt. Cette lettre vous parvient probablement après les inquiétantes rumeurs que vous avez dû entendre. J’espère sincèrement que vous ne vous êtes pas trop inquiété pour moi. Comme vous pouvez désormais le constater, je suis toujours en vie. Vous le savez probablement, notre armée a dépassé Barg. Suivant les itinéraires établis par les commerçants de No-Dan-Kar, nous avons longé la forêt de Diisha, au pied des montagnes de l’Ægis. Comme nos casse-montagne avaient dû être démontés pour le voyage, nous ne pouvions rivaliser avec l’artillerie de l’Ægis et Bazûka a décidé de se tenir au plus près de la forêt pour éviter les nains. En cela, il a réussi, mais les Wolfen nous attendaient. Je persiste à penser que nous étions largement supérieurs en nombre et que, malgré le terrain, nous aurions dû repousser l’assaillant sans coup férir. Mais il en a été autrement… un véritable carnage. Sitôt le premier Wolfen repéré, mes miliciens ont pris la fuite. Ils ont eu si peur que le vert de leur peau a viré à un jaune maladif. Le temps que je les rattrape pour les rallier, notre convoi avait déjà subi de lourdes pertes. Réalisant la précarité de la situation, j’ai ordonné une charge, mais les troupes ont refusé de s’attaquer aux chasseurs qui détruisaient nos chariots. Heureusement, les Wolfen n’ont pas résisté à leur instinct de tueur et ont eux-mêmes chargé. Cela a provoqué la désorganisation de mon unité, mais a eu le mérite de la jeter dans la bataille. Mes hommes étaient paralysés par la peur, et aucun d’entre eux n’a survécu à la boucherie. J’ai tout de même réussi à tuer l’un des chasseurs et à en achever un deuxième, blessé. Malheureusement, le troisième et dernier Wolfen m’a fait face avec une sauvagerie sans nom. Seul, je n’ai pu lui résister et mon sang a abreuvé cette terre sauvage. J’ai cru mourir, là-bas, dans cette sombre forêt, mais mon assaillant a pris la fuite lorsque l’arrière-garde est arrivée en renfort. J’aurais préféré mourir cette nuit-là. Mon implication dans cette bataille est un véritable désastre. Dès que mes forces me le permettront, je procéderai au seppûkû pour vous éviter l’infamie. Adieu.


IMPÉRATIFS STRATÉGIQUES.
Quarante-troisième jour de campagne,
Il semble que la mort se refuse à moi. Sitôt mes blessures guéries, j’ai demandé à Bazûka-san l’autorisation de mettre un terme à mes jours. Quelques heures plus tard, lorsque j’ai vu mon commandeur arriver sous la tente de l’hôpital, j’ai cru que c’était pour la cérémonie, mais il n’en était rien. Bazûka m’a interrogé sur les causes de mon échec. Je lui ai expliqué comment les miliciens de Klûne avaient fui et à quel point ils étaient de mauvais soldats. Il a rétorqué que les soldats ne sont jamais aussi mauvais que leur meneur. Cette réponse m’a blessé plus durement que les griffes d’un Wolfen. Bazûka-san m’a ensuite expliqué que la puissance d’une armée ne tient pas qu’à ses effectifs et à la compétence de son commandeur, mais également à sa vertu, c’est-à-dire à la relation qui existe entre un meneur et ses troupes. Je lui ai répondu qu’au sein du clan, je n’avais aucun problème, que mes troupes m’obéissaient au doigt et à l’oeil. Il m’a alors demandé où était la dernière unité d’ashigarûs que j’avais commandée. Au moment où je m’apprêtais à répondre, j’ai compris que l’anéantissement de celle-ci ne ferait qu’accréditer les propos du commandeur. Je me suis donc tu. Le commandeur m’a avoué que si notre campagne avait un objectif réel, elle constituait surtout un test. Elle devait prouver à l’Empereur que le clan Ûraken pouvait amener la discipline et l’ordre dans l’armée impériale. Elle devait démontrer la validité de notre art de la guerre. Et pour cela, Bazûka avait besoin de nous, les bûshis du clan. Je n’ai donc pas reçu l’autorisation de me tuer, car le commandeur n’avait personne pour me remplacer. Il m’a confié le commandement d’une nouvelle unité arrivée en renfort et m’a ordonné de mener mes troupes à la victoire, pour l’honneur du clan Ûraken. Bazûka-san m’a assuré qu’il me laisserait laver l’affront de ma défaite une fois l’Empire convaincu de l’utilité de notre art de la guerre. Voyez mon oncle. Mon infamie est si grande que je ne peux honorer la mémoire de mes ancêtres. Ce nouveau commandement sonne comme une punition, une épreuve dont je dois triompher pour retrouver ma dignité. Suffisamment, en tout cas, pour me présenter devant Rat. Je dois triompher !


IZOTHOP ET ÛRAKEN.
Mon neveu,
Je comprends le désarroi qui est le tien, ainsi que la difficulté de la situation dans laquelle tu te trouves. Cela dit, je me demande si ton analyse est correcte. Tu n’as pas véritablement été défait, puisque ton convoi progresse toujours vers son objectif. Certes, tu as subi des pertes, mais n’est-ce pas le lot de tout commandant ? En t’interdisant de mettre fin à ta vie, Bazûka-san t’empêche surtout de te laisser emporter par ta fougue. Il est probable que, de son point de vue, il n’y a aucun déshonneur à laver. En revanche, je suis convaincu que ses propos sur l’importance de ta conduite sont sincères. Les rumeurs vont bon train depuis le départ de ton commandeur, et il semblerait qu’Ûraken lui-même ait rencontré notre Empereur avant de nommer Bazûka à la tête de ton armée. Je sais désormais que cette rencontre a soulevé de vives protestations au sein des autres clans. Beaucoup considèrent toujours notre chef comme un déserteur et un fou. Je ne connais pas la nature exacte des tractations menées entre notre clan et l’Empire, mais l’implication d’Ûraken dans cette campagne suggère que nous sommes appelés à prendre une place de plus en plus importante dans la marche de notre nation. Pour obtenir cet honneur, il est probable qu’Ûraken ait offert quelque chose d’une grande valeur à l’Empereur. Or, notre clan est loin d’être aussi fortuné que ceux de Klûne ou de Barg. Notre seule richesse, c’est l’art de la guerre. En échange d’une place aux côtés de l’Empereur, Ûraken a promis une nouvelle armée impériale, et la victoire sur nos ennemis. La campagne que vous menez aujourd’hui doit être la preuve qu’il peut réussir. Or, il ne peut apporter cette preuve sans de bons officiers. Il semblerait donc qu’à travers cette campagne, l’Empereur teste Ûraken, qui lui-même teste Bazûka, qui lui-même teste ses bûshis. De ta capacité à mener ta prochaine unité dépend le sort de notre clan.


RAVITAILLEMENT.
Soixante-douzième jour de campagne,
Mon oncle, il s’est produit un événement si incroyable que je ne peux m’empêcher de vous en faire part : j’ai vu les gobelins de No-Dan-Kar sous un jour nouveau. Depuis ma dernière missive, tout s’est déroulé comme prévu par Bazûka-san : je me suis remis de mes blessures et j’ai reçu le commandement d’une unité de treize maraudeurs. Dans un premier temps, ils se sont comportés comme des gniards et je n’ai pas réussi à leur enseigner quoi que ce soit de l’art de la guerre. En outre, la situation est vite devenue préoccupante. L’attaque des Wolfen ayant sérieusement amoindri nos vivres, nous avons compris que les provisions nous manqueraient bien avant notre arrivée à destination. Nous aurions pu nous enfoncer dans le Bran-Ô-Kor et y requérir l’aide de nos alliés, mais pour une raison qui m’échappe encore, le commandeur a décidé de longer l’Ægis. C’est ainsi que, par chance, nous avons découvert un village de colons akkylanniens. À plusieurs lieues de distance, nous avons aperçu les clochers de leurs églises. Bazûka a aussitôt ordonné l’assaut, comptant sur les vivres des Akkylanniens pour grossir nos propres provisions. À l’annonce de cette nouvelle, j’ai cru voir les soldats muter : une excitation sans pareil s’est emparée d’eux et un terrible cri de guerre a retenti dans nos rangs : « Pour la prise, pour la prise ! ». On aurait dit de farouches pirates se préparant à l’abordage. Je dois avouer que, perturbé par cet entrain, je n’ai pas été un meneur très concentré. Quand bien même, mes maraudeurs n’ont pas semblé avoir besoin de moi. Ils ont chargé sans peine, ignorant la peur, et ont occis avec une hargne inouïe tous les conscrits qui se sont dressés entre eux et les entrepôts. Il y avait quelque chose de terrible, mais de beau, dans cette obstination dévastatrice. Certes, nous étions bien loin de la sage retenue qu’implique la conduite d’une armée, mais je dois avouer que ces gobelins savent se battre lorsqu’ils s’en donnent la peine. J’ai le sentiment que la solution est proche.


LES NEUF RETOURNEMENTS.
Quatre-vingt-douzième jour de campagne,
Aujourd’hui, nous nous sommes battus dans les canyons du Bran-Ô-Kor. Au matin, nos éclaireurs orques et dévoreurs ont repéré une formation ennemie et Bazûka-san nous a ordonné d’effectuer une battue à travers les défilés rocheux. Confiant dans mon unité de maraudeurs, je n’ai pas hésité à me porter volontaire pour être en première ligne. Le soleil commençait à peine à décliner lorsque nous avons aperçu nos ennemis. C’est Oxyd qui les a vus le premier : deux guerriers Skorize qui observaient depuis les hauteurs la progression de notre convoi. Je me rappelle leurs lames, soigneusement repliées le long de leur dos pour ne pas trahir leur présence. Ils étaient deux, nous étions quatorze. J’ai ordonné la charge et les maraudeurs ont chargé sans broncher. Malgré ce succès, j’aurais dû m’apercevoir qu’ils n’avaient pas la conviction escomptée. Le premier assaut a été terrible. Malgré sa petite taille, Oxyd a été coupé en deux par les lames dorsales, prestement déployées. La plupart des maraudeurs ont été blessés et j’ai eu le plus grand mal à préserver leur vaillance. Alors que j’espérais mener un deuxième assaut plus victorieux, un cri horrible a retenti derrière notre position. Surgissant d’un gouffre béant dans la roche, des nains hideux et couturés ont fondu sur nous. Seuls Carbur et moi-même avons résisté à la froide morsure de la peur. Tous les autres ont fui. Les Skorize nous ont poursuivis, tuant encore deux des nôtres, mais j’ai pu restaurer l’ordre dans les rangs. Rappelant à ces pleutres qu’ils devaient tenir pour vivre, j’ai réussi à organiser une défense efficace contre la charge ennemie. Grâce au nombre, nous avons triomphé des deux Skorize et j’ai ordonné une nouvelle charge sur les nains du Despote qui se retiraient. Mais rien à faire, les maraudeurs ont refusé de m’écouter : ils voulaient bien se défendre, mais pas attaquer. Les sbires de Mid-Nor ont fui, emportant avec eux des informations précieuses sur notre présence et notre cap. Bazûka-san n’a guère apprécié ce contretemps. Selon lui, si les suppôts des Ténèbres parviennent avant nous à notre destination, c’est une sérieuse bataille qui s’annonce. Contrairement à ce que je croyais, je n’ai pas compris le véritable profit que cherchent nos cousins des autres clans. L’avidité pécuniaire suffit pour les entraîner et les pousser à se défendre, mais sur un champ de bataille, il ne faut pas chercher à survivre. Il faut tuer. C’est comme dans un duel : si on cherche à ne pas perdre son sabre, on ne peut jamais tuer l’adversaire. Face à ce nouvel échec, j’ai de nouveau perdu tout espoir. Pourriez-vous m’aider ?


MORT AU COMBAT.
Honorable Sempaï,
L’armée impériale de No-Dan-Kar a le regret de vous informer que votre neveu Kiritsû a trouvé la mort au combat. Je joins mes sincères condoléances à celles de notre Empereur, et je tiens à vous assurer que le bûshi Kiritsû est mort honorablement, l’arme à la main. Nous menions un combat désespéré, loin de nos terres et de nos frères, et votre neveu a été le meneur que j’attendais. Grâce à lui et à tous les autres gobelins qui sont morts ce jour-là, notre armée a pu remporter une victoire décisive contre nos ennemis et acquérir un avantage stratégique qui sera, j’en suis convaincu, déterminant dans les batailles à venir. Je tiens en particulier à vous annoncer personnellement que grâce, entre autres, au sacrifice et à la vertu de votre neveu, le clan Ûraken a été couvert de gloire par l’Empereur. Le succès que nous avons rencontré dans les canyons du Bran-Ô-Kor a permis de montrer à tout l’Empire la supériorité de notre art de la guerre. Nul doute que le clan Ûraken jouera un rôle prépondérant dans le futur de notre nation. Cette réussite, nous la devons aussi à votre neveu, l’honorable Kiritsû.
Sincèrement, Bazûka
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L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE.
Au plus fort de sa paranoïa, Izothop a récemment sommé Ûraken de lui rapporter la tête de Yakûsa, sous peine de le disgracier. Fidèle à son allégeance, Ûraken n’a pas discuté l’ordre. Toutefois, en son for intérieur, le même doute qui l’a poussé à épargner Yakûsa une première fois a refait surface. Et si son disciple était dans le vrai ? S’il s’était trompé de voie en jurant fidélité à l’Empereur ? En proie à ce tourment, Ûraken s’est retiré pour méditer. Pour contenter Izothop, il a tout de même chargé son premier lieutenant, un dénommé Bazûka, de pourchasser les rebelles. Ambitieux et cruel, Bazûka ne se laisse guère émouvoir par les états d’âme de son maître et voit là une occasion inespérée de gagner la faveur de l’Empereur. C’est donc avec zèle et acharnement qu’il mène la traque à chaque fois qu’un raid du clan Yakûsa est signalé. On murmure même qu’il planifierait une expédition punitive destinée à écraser la rébellion sur l’île de Zoukhoï. Bien entendu, Yakûsa est au courant de tout ceci, son réseau d’espionnage étant au moins aussi efficace que celui de l’Empereur, sinon plus. Ces rumeurs de débarquement ne l’effraient pas. L’attaquer sur son propre terrain serait la pire erreur que Bazûka pourrait commettre. Yakûsa connaît les montagnes de Zoukhoï comme personne, désormais ; il y a fait aménager de nombreuses caches, ainsi que tout un réseau de souterrains depuis lesquels son clan pourrait mener une guerrilla que Bazûka serait incapable de mater. Yakûsa est une épine qu’Izothop s’est lui-même plantée dans le pied et qu’il lui est désormais impossible de retirer. Et, peu à peu, cette épine s’enfonce plus profondément, car Yakûsa compte de plus en plus d’alliés au sein du clergé de Rat sur le continent. Bientôt, avec l’aide des prêtres, il sera en mesure de lever une véritable armée et marchera alors sur Klûne !

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