Vicaire de Dirz

Carte(s) Supplémentaire(s) Rackham :

Rooted Profile

Équipement(s) :

–

Compétence(s) :

Muragène/ 1, Coup de Maître/ 0, Dévot d’Arh-Tolth/ 15, Iconoclaste, Moine-Guerrier
(Contre-Attque/ 2)

Compétence(s) Spéciale(s) :

Les Eminences d’Arh-Tolth.
Pour chaque Vicaire présent dans votre armée, désignez lors de l’Approche un Personnage de Dirz ami. Tant qu’il sera présent dans l’Aura de Foi du Moine-Guerrier, choisissez au début de chaque tour l’un des effets décrits ci-dessous.
– Le Personnage ignore les malus de charge jusqu’à la fin du tour.
– Le Personnage bénéficie de la Compétence Instinct de Survie/ 6 jusqu’à la fin du tour.
– Le Personnage voit son score de Courage augmenter de 2 points jusqu’à la fin du tour. Cette valeur est transmissible par le biais de la Compétence Commandement/ X.
Un Peronnage ne peut bénéficier que d’un seul de ces effets par tour, quel que soit le nombre de Vicaire de Dirz liés à lui.

Les Vicaires compte les combattant ennemis doté de la compétence Clones dans leur aura de foi.
Il n’est pas possible d’intégrer des Syhar Paria dans une armée avec des Vicaire de Dirz.

Miracle(s) :

Les Lames Sombres
Volonté Ténébreuse

Background :

Les Eminences d’Arh-Tolth.
Dirigeant d’une main de fer l’Empire du Scorpion, les Fidèles d’Arh-Tolth occupent la place la plus élevée de la hiérarchie. D’un mot, ils régissent la vie de milliers d’individus, exprimant la volonté toute-puissante du dieu fondateur de cette nation. Craints et respectés, les Vicaires ont pouvoir de vie et de mort sur les clones et sur les vrais nés, ne recevant d’ordres que des Fidèles eux-mêmes. Lorsque le doute s’installe dans l’esprit des dirigeants de la nation Syhar concernant l’un de leurs congénères, un Vicaire est alors détaché à la surveillance de cet individu. Commence pour lui une terrible épreuve. Chacun de ses actes est espionné puis retransmis aux Mentats, pour une période qui peut s’étaler sur plusieurs mois. Leur présence suffit bien souvent à faire renaître le désir de vaincre du sujet.

Vicaire (Hybrid).
“Je dois savoir où elle est !“
Froid et déterminé, le vicaire tenait un biopsiste plaqué contre le mur, sa lame croisée autour du malheureux.
“Réponds ! Où est ta maîtresse ?“
Le biopsiste refusait de parler. Rien ne semblait pouvoir ébranler sa détermination.
Alors je la trouverai sans toi !
D’un geste sec, le vicaire referma les de son arme et décapita le biopsiste.
Il n’avait que peu de chances de retrouver Sasia Samaris dans ce dédale. Il l’attendrait donc à l’extérieur. Le temps était venu pour la Rose du désert d’être conduite devant son créateur, Athan Zakhil.

Les Lames Sombres.
La neige tombait sur la cité de Cadwallon, recouvrant les toits de la ville d’un mince manteau blanc. D’un geste emrpeint de lassitude, l’homme referma le col de son manteau. Un frisson le parcourut et il leva instinctivement sa main à son front, guettant les signes avant-coureur de la maladie. Devant lui surgit alors une silhouette inquiétante armée de lames dont la noirceur contrastait avec la blancheur de la neige. Quelques secondes plus tard, la tête de l’homme roula sur les pavés, tachant de rouge la neige immaculée. Autour d’eux la vie continuait et l’envoyé de Dirz reprit son chemin.

Volonté Ténébreuse
“Les Vicaires passeront en première ligne et retourneront les balles de nos ennemis contre eux. Eliminez les tous sans distinction. Je ne veux entendre que les râles d’agonie des mourants lorsque Lahn disparaîtra derrière l’horizon. Le moment est venu de mettre l’Akkylannie à genoux.“
– Athan Zakhil

Nouvelle XX XXXX.
UN MAUVAIS SUJET.
Darshan détestait le désert. Il y faisait trop chaud le jour et trop froid la nuit, c’était infesté de bestioles rampantes et venimeuses et puis il y avait ce satané sable qui s’infiltrait partout, dans les bottes, dans les armures. De toute manière Darshan détestait les missions en extérieur. Il fallait marcher toute la journée sous un soleil de plomb, risquer à chaque instant de tomber sur une bande d’Orques excités et surtout on ne pouvait profiter d’aucune esclave pour se délasser après une rude journée. Mais s’il y avait quelque chose que Darshan détestait encore plus que le désert ou les Orques, c’était bien les Vicaires d’Arh-Tolth. Voilà plus d’une semaine qu’il devait supporter la présence inquisitrice du Moine-Guerrier, une semaine que celui-ci le suivait comme une ombre, épiant chacun de ses gestes, mesurant chacun de ses ordres. Darshan était sur les nerfs, il n’en dormait plus la nuit. A chaque fois qu’il se tournait, il trouvait derrière lui l’inquiétante éminence qui l’observait, qui semblait le juger. Darshan se demandait bien ce qu’il avait fait pour avoir à supporter une telle humiliation. Ce n’était sûrement pas à cause de cet esclave qu’il avait jeté par la fenêtre de ses appartements, au douzième étage de la Tour de Shamir. Non, les esclaves étaient faits pour ça, pour se divertir. Il ne viendrait à l’idée de personne de le réprimander pour avoir brisé son mobilier. Sans doute l’un de ses pairs, jaloux de ses succès, l’avait dénoncé au clergé d’Arh-Tolth et ils procédaient à une enquête de routine. La société du Scorpion était un tel nid de serpents, certains devaient avoir des relations parmi les fidèles du dieu alchimique.

Deux éclaireurs Skorizes revinrent de leur mission d’observation et lui firent leur rapport. Ils n’avaient pas repéré quoi que ce soit d’inquiétant. Le Syhar soupira ; il ne comprenait vraiment pas l’intérêt de cette expédition de reconnaissance. Cela faisait maintenant plusieurs semaines que les Orques n’avaient tenté aucun raid sur les terres de l’Empire. Ils restaient tranquilles, à l’abri dans leurs canyons de Bran-Ô-Kor. Darshan pensait qu’ils avaient sûrement trouvé quelque chose de plus raisonnable à faire que de harceler les Syhars, comme cultiver de l’herbe à fumer ou faire du fromage de Brontops… Vivement que cette mission se termine et qu’il puisse enfin se prélasser dans un bon bain chaud en buvant un verre d’alcool de palme.

Sur sa droite, un Hallebardier poussa soudain un cri d’alerte qui se transforma vite en un gargouillis pathétique. Un Orque gigantesque, bien plus grand que tous ceux que Darshan avait pu voir jusqu’à présent, venait d’empaler le soldat sur son épée. Derrière lui, cinq ou six de ses congénères à la peau sombre, tout aussi colossaux que lui, se précipitaient sur les guerriers Syhars en hurlant. Un deuxième Hallebardier s’interposa mais il trépassa aussitôt, sans avoir eu le temps de porter le moindre coup, le visage écrasé par la boule de l’énorme fléau que maniait le guerrier de Chacal. Les Arbalétriers tentèrent d’abattre les Orques de leurs dards empoisonnés mais ils furent impitoyablement fauchés par les moulinets furieux de leurs gigantesques adversaires. Rien ne semblait pouvoir briser la charge de ces tueurs enragés. Darshan regarda autour de lui : son escorte ne faisait pas le poids face à ces colosses animés d’une incroyable fureur combative. Le désert buvait déjà le sang de la moitié de ses hommes sans qu’aucun de leurs adversaires n’ait été blessé. A trois mètres à peine de lui, l’un des Skorizes venait de se faire trancher en deux par un coup d’une incroyable violence. Le Scorpion constata avec ironie que la lame qui l’avait éventré était de fabrication Syhar. L’arme avait sans doute été récupérée sur le cadavre d’un soldat d’une autre expédition malchanceuse.

Voyant que sa compagnie n’avait aucune chance de vaincre, le commandant Syhar éperonna sa monture et la lança au triple galop afin d’échapper à la mort. Il s’éloigna au plus vite des combats, laissant derrière lui ses hommes se faire massacrer. En quelques minutes, il réussit à atteindre une zone rocailleuse dans laquelle il avait la possibilité de se camoufler. Aucun Orque ne semblait s’être lancé à sa poursuite. Darshan descendit de sa monture et respira. Une fois encore il avait réussi à s’en sortir. Le sacrifice de ses hommes avait été inévitable et une fois rentré à Shamir il ne manquerait pas de se plaindre de la piètre qualité des clones de combat. Il se disait néanmoins qu’il serait peut être temps de penser à quitter l’armée, un homme comme lui avait bien d’autres solutions pour réussir dans la vie. Il envisageait déjà de se lancer dans la vente d’armes, ses connaissances pourraient y être utiles. Ou pourquoi pas le commerce d’esclave, oui, il aimait bien les esclaves…

Soudain il entendit derrière lui le cliquetis caractéristique d’une armure métallique. Il se retourna vivement et eut juste le temps d’apercevoir le Vicaire brandir ses deux terribles lames mécaniques avant de s’écrouler, décapité. La silhouette inquiétante du Moine-Guerrier se pencha alors sur le cadavre du commandant Scorpion et murmura comme pour lui même :
– “ Gènes non recyclables. ”​

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