La Génèse des Dieux
Même la création du naître. Le Temps n’existait pas…
il n’y avait que le vide, infini Néant des possibles. Puis vint le Souffle.
Le Souffle traversa le Néant, la création se forma en de multiples mondes.
Mais ceux-ci étaient trop proches et s’entrechoquèrent, engendrant un fracas indescriptible.
Puis le souffle revint à son point d’origine et le fracas des mondes devint une mélodie.
De cette mélodie naquit Tout.
Tout
Tout, charmé par la méoldie des mondes, se mit a rêver. Les mondes commençèrent à s’ordonner, la mélodie s’acheva.
Tout ouvrit les yeux. La Lumière envahit la Création, se mêlant au Ténèbres du Néant.
Conscience.
(Merin et Odnir)
De la rencontre entre les Ténèbres et la Lumière naquit Conscience.
Beauté
(Lilith, Lyfh)
De la rencontre entre les Ténèbres et la Lumière naquit Beauté.
Inspiration
(Chacal et Rat)
De la rencontre entre les Ténèbres et la Lumière naquit l’Inspiration.
Seul la Conscience possédait une parcelle d’indetité. Seule la Beauté possédait une forme. Désemparées d’être incomplètes, la Beauté et la Conscience si lièrent et échangèrent une partie d’elles-mêmes. L’Inspiration resta seule, invisible aux yeux de ses semblables. Son essence lui permit de changer d’identité et de forme à volonté. La Beauté et la Conscience vagabondèrent dans la création découvrant les merveilles engendrées par le songe de Tout. Profitent de leur immense pouvoir, elles éveillerent et nommèrent toutes les créatures qu’elles rencontrérent… Toutes, sauf l’Inspiration. L’Inspiration suivait la Beauté et la Conscience, découvrant la création après elles. Elle renommait certaines créatures et en remodelait d’autres au gré de ses envies, leur faisant don des rêves et des cauchemars. L’Inspiration rêva de la Beauté.
…
Coryant avoir découvert et nommé toute la création, la Beauté et la Conscience décidèrent de créer à leur tour. Elles s’unirent à nouveau et de leurs pouvoirs mêlés jaillirent trois nouveaux dieux, les Enfants de la Félicité.
Les Enfants de la Félicité
Conquête
(Arh-tolth et Merin)
Vint à la création dotée d’ailes ardentes.
Sagesse
(Noësis, Caradoc)
Était nue, en son coeur triste se trouvait le secret de la mesure des choses.
Désir
(Wisshard, Hyffaid)
Naquit comme un accès de fureur, diforme et fou il renvoya au Néant tout ce qu’il recontra. Puis dipsarut dans une profonde caverne où sa propre existence ne le tourturerait plus.
L’Inspiration insuffla des rêves aux Enfant de la Félicité et fut prise à son propre piège. La Conquête aux ailes de gloire lui révéla que la beauté serait sienne. La Sagesse perça les secrets de l’Inspiration et lui dicta patience et résolution. Alors que la Conscience cherchait à apaiser Désir, l’Inspiration vint visiter la Beauté et la fit sienne. Puis l’Inspiration retourna là où personne ne le voyait, abandonnant la Beauté enivrée par cette union. Lorsque la Conscience revint de son impossible quête, elle vit la Beauté pleine et souriante. Ne se méprenant pas pour ce qui s’était passé, la Conscience devina l’oeuvre de ses trois enfants mais su qu’aucun d’entre eux ne s’était uni à la Beauté.
La Conscience affaibli par sont combat contre Désir, découvrit la colère. Elle promit à la Beauté que l’enfantement qu’elle attendait serait douloureux si elle ne révélait pas le nom de l’être auquel elle s’était unie. La Beauté, ne se rappelent que de la joie procurée par l’Inspiration, ne put dire un mot et mit au mon ses deux enfants dans de terribles souffrances.
Les Enfants de la Souffrance
Cycle
(Mid-Nor)
Naquit empreint de douleur et de plaisir, bien qu’il ne puisse ressentir ni l’un, ni l’autre.
Tourment
(Vile-Tis, Uren)
Vint au monde couvert de sang frais et armé d’une lance de douleur. Où qu’il aille, toujours le malheur le précèderait et le poursuiverait.
La Conscience, regardant les Enfants de la Souffrance, entre dans une rage folle et maudit la Beauté. Elle fut chassée jusqu’au fond de la création, dans un endroit où les Ténèbres étaient le ciel, où la Lumière ne pénétrait jamais.
L’Inspiration vint trouver la Beauté dans sa sombre demeure et y apporta la clarté, Ils n’eurent d’autres enfants, car la crainte de la souffrance et la malédiction de la Conscience avaient convincu la Beauté de ne plus créer. Après la colère, la Conscience découvrit à son tour la douleur, celle du doute. Elle se retira pour reprendre des forces.
…
Enfants de la Félicité et Enfants de la Souffrance se retrouvèrent livrés à eux-mêmes. Le Cycle et la Conquête s’unirent sans connaître les conséquence de leur acte. Ainsi naquirent les quatre Enfants de la Destinée.
Les Enfants de la Destinée
Vertu
(Arïn, Bleddig)
Vice
(Salaüel)
Instinct
(Yllia, Earhë, Gylfa)
Espoir
(Dannu, Cernunnos)
Naquirent jumeaux. Ni bon ni mauvais, chacun prenait satisfaction à usurper le rôle de l’autre.
Caressa les animeaux et les plantes. Possédé par une incompréhansible folie, il put discerner les masques de l’inspiration,… mais nul autre que la Sagesse ne sut le comprendre et l’apaiser.
Naquit avec une marque sur le visage. il se mêla aux autres créatures pour fuir les moqueries des dieux.
Et les dieux conquirent la création, la modelent à leur guise.
De l’incertitude qui régnait entre le Vice et la Vertu vint la discorde. Les dieux s’opposèrent sur l’avenir de certaines créatures, se battant pour d’autres, en détruisant quelques unes. Les dieux ce firent la guerre.
La Beauté et l’Inspiration façonnèrent les Ténèbres, leur donnant de nombreux visages. Elles ordonnèrent à leurs créations d’aller détruire tout ce que la Conscience affectionnait.
La Conquête donna plusieurs noms au être, pour qu’ils ne soient jamais complètement oubliés.
Le Désir acceuillait les créatures blessées dans sa caverne, où un somptueux jardin les attendait afin qu’elles si reposent.
Le Cycle trahit la Conquête en lui volant le premier nom des créatures.
Le Tourment était de toutes les batailles, toujours au coté des créatures, affrontant ses parents et ses frères.
Le Vice tenta de détruire la Vertu et lui creva un oeil.
La Vertu le maudit et changa son apparance afin qu’ils ne se ressemblent plus.
l’Instinct fut trompé par une simple créature. Il lui fit subir un terrible châtiment et maudit tout sa descendance.
La Sagesse contemplait la création, impassible.
L’Espoir se mêla aux créatures et passa pour l’une d’entre elles.
La guerre des dieux modifia profondément la création. La furie des combats, les cris des mourants et le grondement des mondes qui s’effondraient créèrent une nouvelle mélodie qui troubla le sommeil de Tout.
Tout s’éveilla.
Le souffle se perpétua à nouveau. Les mondes furent séparés par d’infranchissables frontières. La mélodie de la fin de la création fut ainsi suspendue. Les dieux furent tous bannis, chacun dans un royaume. Ainsi naquit le Temps, fléau des Dieux.
Temps
Fléau des Dieux
Toutes les créatures reçurent l’étincelle de leur divinité et chaque dieu profita de l’adoration d’un peuple.
Tous sauf l’Inspiration qui n’avait pas été vue.
Tous sauf l’Espoir dont l’existence même avait été oubliée.
…
La création prit forme une seconde fois, les dieux parlèrent aux créatures qui leur étaient fidèles. Ils leur prédirent que la médolie reprendrait un jour et que seuls les plus dévoués surviveraient. La Conscience leur donna la foi et la volonté. La Beauté incarna les cauchemars et les rêves de l’Inspiration. La Conquête donna le feu de la connaissance à ses fidèles et la Sagesse leur donna la justice. Le Cycle leur apprit les vrais noms. Le Tourment leur fit don de l’acier, de l’honneur et de la guerre. La Vertu leur offrit la trahison de la miséricorde tandis que le Vice leur dévoila la splendeur des ombres. l’Instinct leur accorda les bienfaits de la nature.
…
Et le spectre de la guerre refit surface.
Mais cette fois-ci les dieux ne foulaient plus la terre des créatures.