Yllia, Déesse-Lune

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Instinct

Parure du Condamné.
Yllia prend toujours bien plus qu’Elle ne donne. Et si elle accorde sa protection, alors celui qui en bénéfice sait qu’il est condamné à se battre pour Elle jusqu’à ce qu’Elle décide que son heure est venue. La Parure du Condamné est un artefact destiné à protéger celui qui se bat au nom d’Yllia. Cette protection n’est que partielle et reflète la philosophie du combat selon les Wolfen. Car, en substance, les enfants de la déesse estiment que la défaite n’est en rien déshonorante si elle s’accompagne de la mort du vaincu. Mais en tant que Champion d’Yllia, il est totalement inconcevable que le porteur des Armes Sacrées périsse avant d’avoir pu livrer un combat honorable. C’est pourquoi la Parure du Condamné protège son porteur contre les coups des adversaires dont le seul mérite est d’être dans un jour de chance. Mais malheur à celui qui ne se montre pas digne de ce présent de la déesse, car la disgrâce ne connaît qu’une sanction : une mort infamante et le mépris de tous.

Wolfen Army Book.
LES TEMPS ANCIENS.
Il y a de cela plusieurs millénaires, l’Instinct donna naissance aux arbres, aux plantes et aux animaux. Petit à petit, sous son impulsion, Aarklash se peupla d’une faune unique dans la Création. Cependant, nulle espèce ne bénéficiait autant de son amour que celle du loup. Parce qu’ils vivaient ensemble et développaient des liens fraternels, la déesse-lune admirait ces animaux courageux, endurants et indomptables. Alors que les autres dieux observaient les nains, les gobelins, les elfes et les humains grandir, l’Instinct veillait sur le reste du règne animal sous l’aspect de la lune : Yllia. Yllia ne participait pas aux joutes auxquelles se livraient les autres dieux sur Aarklash. Elle ne trouvait aucun intérêt à ces peuples asservis par des puissances qu’ils adoraient impuissants. Mieux, elle encourageait les animaux et les créatures qui peuplaient Aarklash à les terroriser. Tout cela aurait pu durer encore des siècles si un événement imprévu n’avait perturbé la tranquillité de bien des dieux. L’un d’entre eux manda secrètement un être venu d’un autre Royaume, l’Artisan, pour triompher de ses adversaires. L’Artisan se présenta à la jeune nation ishim’Re. Rapidement, il s’affirma comme un guide spirituel en échange de son savoir. Les connaissances scientifiques et technologiques que l’Artisan offrit permirent à Ishim’Re de s’élever au rang de plus puissante nation d’Aarklash. En quelques années, ce qui deviendrait l’utopie du Sphinx avait éliminé bon nombre de ses ennemis et uni sous sa bannière les peuples que le Principe de Lumière ne laissait pas indifférents. Les connaissances de l’Artisan aidèrent également l’empire à ériger de somptueuses cités dont la hauteur des tours graciles rivalisait avec les cieux. Alliées aux savoirs de l’Artisan, les connaissances mystiques d’Ishim’Re permirent aux savants de confectionner des automates capables de vaincre les adversaires de la Lumière sur le champ de bataille et d’assurer la suprématie de leurs alliés sur Aarklash. Le développement de l’empire fut si rapide qu’aucune armée ne put opposer une résistance efficace à l’Artisan. Humiliés par ces échecs successifs, les dieux dont les peuples étaient en difficulté décidèrent d’insuffler à leurs combattants une parcelle de leur essence, faisant d’eux leurs champions. Ils furent rapidement imités par leurs ennemis. Toutes les armées d’Aarklash comptaient désormais des Incarnés dans leurs rangs. Cet événement marqua l’avènement d’un nouvel âge. Exhortés par les dieux, les Incarnés en appelèrent aux puissances destructrices : ils libérèrent des énergies capables de renverser les montagnes. À la magie et à la foi s’opposèrent la science et la technologie. Malgré tous leurs efforts, les dieux constatèrent avec horreur que cette confrontation entraînerait la destruction de la Création car déjà le conflit s’étendait à d’autres Royaumes. Les dieux se tournèrent alors vers Yllia car elle était la seule parmi eux à se tenir à l’écart du conflit. Ils la supplièrent d’intervenir pour rééquilibrer le combat qui animait leurs adorateurs.

Le choix d’Yllia.
Yllia écouta, mais elle ne souhaita pas répondre à leur demande en prenant le risque de sacrifier une espèce pour mettre un terme à cette guerre. Partagée entre son devoir envers les dieux et celui pour ses enfants, Yllia s’isola pour méditer. Elle alla sur les berges d’un lac près d’un imposant rocher au coeur de la forêt de Diisha. Elle observa son image sur l’onde et chercha dans son reflet un signe pouvant lui indiquer quel choix faire. Sa venue n’échappa pas au regard d’un loup, chef d’une grande meute qui vivait dans ces bois. Néanmoins, Yllia ignora le regard qu’il posa sur elle. Il resta donc là à la contempler alors qu’une voix s’insinuait dans son esprit pour se faire entendre. Son timbre ferme et puissant se referma sur son esprit et le tint en son pouvoir. Désemparé, l’animal entendit des promesses aguichantes. Il succomba alors à la voix et apprit, en récompense, son nom : la voix s’appelait Vile-Tis. Vile-Tis était un être puissant venant d’un lointain Royaume. Ne pouvant prendre forme matérielle sur Aarklash pour des raisons qui le dépassaient, il avait été contraint de prendre possession de la créature qu’il savait chère à Yllia pour réaliser ses plans. Au même moment, les autres membres de la meute du loup s’éveillèrent, convaincus que quelque chose d’inhabituel avait lieu non loin de là. Constatant que leur chef était absent, ils le cherchèrent de longues minutes avant d’arriver sur les berges du lac pour assister, impuissants, à une scène insolite : face à Yllia, leur chef se dressait sur ses pattes postérieures, son corps changeant pour prendre la forme d’un être humanoïde. Sous les traits de cet homme, Vile-Tis se dirigea vers la déesse-lune et la berça de ses paroles. Séduite par ce bel inconnu, elle s’abandonna à lui, en une étreinte passionnée. Médusés, les loups assistèrent à cette union, sans comprendre que leur chef était le jouet de Vile-Tis. Alors qu’Yllia dormait encore, Vile-Tis libéra son hôte. La déesse-lune ne vit pas les premiers rayons du soleil caresser son visage ni son amant reprendre sa forme animale. Pas plus qu’elle ne vit le loup, troublé, rejoindre les siens.

Les enfants d’Yllia.
Sachant qu’elle était enceinte, la déesse-lune resta quelque temps dans la forêt afin de cacher son état aux autres dieux. Elle mit bas une portée d’êtres humanoïdes aux attributs de loup. Effrayée par ses enfants, la déesse réalisa alors qu’elle avait été victime d’un maléfice. En l’absence du vil séducteur, sa colère se porta vers les seuls êtres en sa présence : sa portée. Elle ne put cependant se résoudre à les tuer et, tourmentée par son destin, elle les condamna à être tiraillés entre l’instinct qu’elle leur avait accordé et l’avidité et l’orgueil des hommes. Ensuite, elle se mit en quête des loups qu’elle avait entraperçus cette nuit-là. Lorsqu’elle les trouva, elle les transforma pour leur donner les traits de sa progéniture. Puis elle retourna vers ses pairs et offrit aux dieux ce qu’ils attendaient : une armée qui répondrait aux ordres de Vile-Tis et qui renverserait l’Artisan devenu leur ennemi juré. Elle donna à sa progéniture et aux loups qu’elle avait maudits le nom de worg. Investis d’une partie de son essence, elle assura aux dieux qu’ils seraient porteurs de la victoire. Intérieurement, elle espérait qu’ils succomberaient à la guerre et mettraient un terme aux tourments dont elle était victime. Resté en retrait, Vile-Tis reçut l’approbation des dieux pour former les worgs. Il les rassembla donc et entreprit leur enseignement martial. Ne désespérant pas de faire voler en éclats les chaînes de la passion et de l’instinct qui les entravaient, il nomma à leur tête l’ancien chef de meute dont il avait pris possession et le baptisa Ékynox. Ce dernier sut parfaitement tenir son rôle.

Concepts :