Cyanhur, le Poignard du Dieu Rat
Carte(s) Supplémentaire(s) Rackham :
Rooted Profile
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1 Figurine par Carte
Concept : Christophe Madura
Sculpture : Yannick Fusier
Profil : Rackham
Socle : Infanterie 3 Cm
Taille Unité : petite
Classe :
Rang : Incarné 2 Spécial
Affiliation :
Date de Sortie : Mars 2002
Équipement(s) :
–
Compétence(s) :
Instinct de Survie/ 6, Ambidextre, Assassin, Bond, Vivacité, Alliance/ Spécial
(Artefact/ 2, Coup de Maître/ 0, Enchainement/ 2)
Compétence(s) Spéciale(s) :
Le Poignard du Dieu Rat.
Cyanhur peut se joindre à n’importe quelle armée (à l’exception des Nains de Tir-Nâ-Bor) comme s’il possédait la Compétence Mercenaire. Cependant, s’il combat pour un autre peuple que les Gobelins, son coût est augmenté de X P.A.
Artefact(s) :
Bombes à Mèche
Le Masque de Strycnius
Maître Assassin
Protection de Rat
Background :
“Quelqu’un veut ta mort.”
Le Poignard du Dieu Rat.
Cyanhur est l’une des figures emblématiques de Cadwallon. Beaucoup le considèrent comme l’un des meilleurs assassins d’Aarklash et on prétend qu’il suffit de prononcer son nom pour que les ombres s’animent de sa présence. La Cité des Voleurs est son domaine, il en connaît chaque recoin et chaque ruelle. Les toits et les égouts n’ont aucun secret pour lui, pas plus que les demeures et les palais les mieux gardés. Nul ne saurait dire où il se cache, mais il est toujours au courant lorsque quelqu’un souhaite louer ses services. En quelques années, il s’est forgé une telle réputation que quiconque compte des ennemis dans la Cité des Voleurs frissonne à la mention de son nom. Autant dire que tout le monde à Cadwallon possède une bonne raison de craindre pour sa vie. Cyanhur est un être cupide et cruel, rien de très extraordinaire en somme pour un Gobelin. Mais il est intimement persuadé de se trouver sous la protection du dieu Rat. C’est pourquoi il est toujours prêt à se joindre à ses frères pour combattre à la gloire de son dieu. Toutefois, Cyanhur reste un Gobelin avant tout et il est prêt à louer ses poignards à quiconque peut y mettre le prix.
Le Masque de Strycnius
Strycnius fût en son temps le mentor de Cyanhur. Avant cela, il avait passé toute sa carrière d’assassin au service de l’Empereur Bismuth. Paranoïaque, Bismuth fit fabriquer et enchanter un artefact qu’il confia à Strycnius. Grâce à ce masque, il pouvait ressentir toute présence autour de lui et ce précieux objet lui permit de déjouer plusieurs tentatives de coup d’état. Puis Bismuth ordonna à Strycnius de former son successeur. Alors le vieux maître assassin consacra de longues années à enseigner ses secrets à de jeunes Gobelins prometteurs. Mais Strycnius n’eut jamais de disciple aussi doué que Cyanhur et il espéra que, peut-être, il n’aurait pas besoin de tuer celui-là. Car le maître ne plaisantait pas avec sa réputation. Celui qui se vanterait d’avoir reçu son enseignement devrait être au moins aussi compétent que lui. Et Cyanhur avait tout d’un vrai professionnel. Peut-être même un poil trop compétent en fin de compte, se dit le vieil assassin le jour où il se réveilla avec une dague entre les omoplates. Car Cyanhur n’était pas fait pour passer son existence à coller au train d’un vieux Gobelin. Il se sentait une âme d’aventurier et son nom serait bientôt connu et redouté dans tout Aarklash…
Bombes à Mèche
Le métier d’assassin requiert un certain nombre de qualités primordiales. L’une des plus importantes est sans aucun doute la discrétion. Un bon tueur à gages doit savoir se fondre sans bruit parmi les ombres de la nuit. Cela dit, ça peut arriver à tout le monde de se prendre les pieds dans le tapis… Dans ces cas là, un vacarme de tous les diables et un léger vent de panique peuvent s’avérer bien plus utiles que le silence pour permettre au maladroit de prendre la tangente.
Grâce du Destin.
– “Feu à volonté !”
L’ordre résonnait toujours dans l’esprit de Cyanhur lorsque les Fusilliers eurent tirés leurs balles. Le mur derrière lui portait les traces de trois énormes impacts. Les Griffons n’avaient vraiment pas de chance, d’autant plus que le légendaire assassin Gobelin n’était pas réputé pour sa miséricorde.
Une Ombre Parmis les Ombres.
Acte I:
Réception chez l’Ambassadeur.
« JE ME FICHE QUE PERSONNE NE SACHE OÙ IL SE TROUVE ! TROUVEZ-MOI CYANHUR ET RAMENEZ LE ICI ! »
Zakin s’égosillait et sa voix déjà haut perchée chevrotait à la limite de l’hystérie. L’Ambassadeur de No-Dan-Kar à Cadwallon redoutait plus que tout les tentatives d’assassinat… enfin, celles dont il était la cible.
– « ET NE ME LAISSEZ PAS SEUL ! »
– « Mais vous n’êtes pas seul… »
La voix n’était qu’un murmure sifflant. Le couinement suraiguë émis par Zakin n’en parut que plus incongru.
– « Maimaimais… mais qui… à… à moiiii… » L’ambassadeur Gobelin pleurnichait maintenant, certain que sa dernière heure avait sonné.
– « Faudrait savoir ce que vous voulez ! » répondit la voix étouffée.
Soudain, bondissant hors de l’ombre, un énorme rat atterrit aux pieds de Zakin qui tourna de l’oeil dans la seconde qui suivit. La dernière chose qui lui traversa l’esprit fut que cette bestiole avait vraiment un très gros nez.
– « Je devrais peut-être éviter les entrées théâtrales, je vais finir par perdre des clients… » songea Cyanhur.
L’ambassadeur Zakin s’est offert les services du meilleur assassin de Cadwallon pour assurer sa sécurité et découvrir qui cherche à l’éliminer. La première mission de Cyanhur consiste à déjouer les attentats contre son client lors d’une réception qu’il donne à son palais.La fête bat son plein lorsque vitres et portes volent en éclat et qu’une bande de tueurs fait irruption dans la salle.
Acte II:
Promenade au Clair de Lune.
Dans les caves du palais de l’ambassadeur, les hurlements du prisonnier ne s’étaient pas tus de toute la nuit. Zakin n’avait rien contre une bonne séance de torture de temps en temps, mais les cris du supplicié lui tapaient sur les nerfs. Excédé, il se résolut à descendre lui-même s’enquérir de l’avancée de l’enquête. Le spectacle qui s’offrit à ses yeux ne lui seyait guère à l’heure du petit déjeuner. Cyanhur, par contre, semblait tout à fait à son aise.
– « Alors, mon cher ? Est-il sur le point d’avouer ? » demanda Zakin.
– « Avouer quoi ? » répondit distraitement Cyanhur.
– « Mais ? Qui l’a payé bien sûr ! » s’étrangla l’ambassadeur.
– « Ah ça… je lui ai pas encore demandé. »
Le prisonnier avoua le nom du commanditaire aussitôt après que Cyanhur le lui ait demandé.
Le soir même, l’assassin lui tend une embuscade dans les sombres ruelles de la ville basse. Mais le malfrat n’est pas seul…
Acte III:
La Nuit tous les Rats sont Gris.
Zakin avait insisté pour que Cyanhur évite de faire durer le plaisir cette fois-ci. Maintenant il le regrettait. Il avait suffit de montrer la dépouille de son prédécesseur au prisonnier pour qu’il vide son sac et plus encore. L’ambassadeur savait désormais qui voulait sa mort et, considérant qu’il ne s’était évanoui que deux fois, on pouvait estimer qu’il prenait plutôt bien la nouvelle. Son visage était maintenant d’un joli vert pastel et de grosses gouttes d’une sueur glacée lui coulaient entre les omoplates. Cyanhur, quant à lui, se frottait le menton d’un air dubitatif. Devant son air indécis, Zakin fut pris d’un accès de panique.
– « Vous n’allez pas me lâcher maintenant n’est ce pas ? » couina-t-il.
– « Mmh… non. Mais ça va être méchamment plus cher du coup… » répondit Cyanhur.
Chassez le naturel, il revient au galop. Zakin se sentit tout à coup redevenir un Gobelin, un vrai.
– « Voleur, escroc ! » lâcha-t-il entre ses dents.
– « Vous avez oublié assassin. » répondit Cyanhur en lui jetant un regard glacial.
Une déglutition sonore fut la seule réponse dont l’ambassadeur fut capable.
Cyanhur doit maintenant s’infiltrer dans le domaine du commanditaire du contrat qui pèse sur Zakin.