Lothan la Bête d’Acier
Rooted Profile
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Bombarde
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1 Figurine par Carte
Concept : Edouard Guiton
Sculpture : Alexandre Marks
Profil : Rackham
Socle : Infanterie 3 CM
Taille Unité : Petite
Classe : Thermo-Guerrier
Rang : Champion 2 Élite
Affiliation : Confrérie d’Airain
Date de Sortie : Décembre 2001
(Boîte – Confrérie d’Airain)
Équipement(s) :
Compétence(s) :
Dur à Cuire/ 1, Bravoure, Brute Épaisse, Charge Bestial
(Artefact/ 2, Coup de Maître/ 0, Enchainement/ 2, Contre-Attaque/ 2)
Artefact(s) :
Background :
Muraille du Résolue
Écartant légèrement les pieds, Lothan s’ancra dans le sol, arrachant quelques grincements à son scaphandre de combat. Un long jet de vapeur jaillit tandis qu’il traçait une ligne dans la poussière devant lui avec son arme. Nul ne passerait. Esquissant un sourire carnassier sous son casque d’airain, il libéra un nouveau jet de vapeur pour impressionner ses adversaires. La Bête d’Acier était prêt à tenir cette position aussi longtemps qu’il le faudrait, et nul ne le ferait fléchir !
La Confrérie d’Airain.
Il est, au sein de la société des Nains de Tir-Na-Bor, des noms infiniment respectés. Et parmi ceux-ci, celui de Bâl-Khan le Maître Armurier n’est pas le moindre. Rares sont les seigneurs Nains qui peuvent se vanter de porter une armure forgée par le Maître. Ses cuirasses, véritables chefs-d’oeuvre d’orfèvrerie, sont des pièces inestimables valant chacune une rançon de roi. Bâl-Khan consacre désormais la majeure partie de son temps à la recherche et à l’expérimentation. Avec son frère cadet Fenggar, il a mis au point un nombre incalculable d’inventions destinées à améliorer la potentiel et la fiabilité des engins à vapeur. Mais aussi prometteuse soit-elle, une découverte technologique se doit avant tout d’être testée, aux risques et périls de l’expérimentateur. A cette fin, Fenggar a réuni autour de lui un petit nombre de Nains dignes de confiance et surtout assez téméraires pour tester des engins encore hautement instables. Parmi eux se trouvent les propres fils de Bâl-Khan, Lor-Arkhon et Lothan, ainsi que Aegher, le premier assistant de Fenggar. Lorsqu’ils se préparent à combattre ensemble, les membres de la Confrérie d’Airain apportent un soin méticuleux à la vérification de l’armement de chacun.
L’Odyssée de Fenggar.
Acte 2
Rues sanglantes.
Les compagnons de Fenggar ont localisé le voleur dans un bouge enfumé des bas-fonds de la petite cité portuaire. Autour de l’auberge, dans l’obscurité, seul un léger chuintement ou un filet de vapeur viennent de temps à autre trahir la présence des Nains. Leur homme sort enfin. Visiblement aviné, il s’engage en titubant dans une ruelle. Lorsqu’il arrive sur le quai désert, l’individu à moitié ivre n’a pas remarqué les ombres massives qui l’ont suivi. « Gghhk … » Une main de fer vient de se refermer sur le maigre cou du vaurien. « La carte ! » Pour toute réponse, Lothan n’obtient qu’un nouveau gargouillis étranglé. Desserant son étreinte, il permet finalement à l’homme de parler. « L … la carte … est dans ma ceinture. » « Qu’as-tu dis au Gobelin ? » « Le Gob … je parle pas à ces vermines moi, j … ggghlk ! » « Aegher t’a vu, tu as montré la carte au pirate. » « Hhhh … d’accord, d’accord, c’est vrai … j’ai essayé de la lui vendre, mais il n’en a pas voulu. C’est vrai, je le jure » L’homme, affolé, regarde maintenant en tous sens, comme s’il s’attendait à voir son salut surgir de l’ombre. Mais en guise de salut, c’est une dague lancée depuis l’entrée de la ruelle qui vient mettre un terme aux aveux du brigand. « Messieurs, j’ai payé fort cher pour avoir cette carte. Veuillez me remettre mon bien. » La voix ne plaisante pas. Tant mieux. L’humour nain a ses limites.
Boite de Clan Nain.
Acte 1
l’Âme du Titan
La Confrérie d’Airain expérimente toutes les nouvelles machines à vapeur naines. Fenggar Main de Fer, en tant que Forgeron, a la responsabilité de leur entretien. Alors qu’il est occupé à réparer un module sur une armure, l’alarme de son laboratoire se déclenche : une attaque surprise !
Après avoir aidé ses frères d’armes à repousser l’assaut, Fenggar retourna à sa chambre forte, l’oeil plein de malice. La bataille lui avait porté conseil : le Forgeron avait trouvé la solution au problème de compatibilité chambre de pression / ventricule d’évacuation en regardant ses ennemis s’enfuir en tous sens …En ouvrant la porte, Fenggar eut un frisson. Le conduit d’aération n’était pourtant pas ouvert … Soudain, le Nain fut paralysé par la stupeur. Le râtelier du Thermoscaphandre était vide. Les cables d’alimentation avaient été débranchés. Un trou béant se tenait là où se dressait quelques minutes plus tôt un mur d’acier de plusieurs centimètres d’épaisseur. L’esprit embrouillé, furieux d’avoir été ainsi berné, Fenggar inspecta frénétiquement les moindres recoins de la vaste salle à la recherche d’un indice. Lorsque Lothan, alerté par le vacarme, pénétra à son tour dans le laboratoire, il fut pris de la même expression de surprise. D’une voix agacée, Main de Fer lui dit alors : – « Oui, je sais, ton armure a disparu. Sacré trou, n’est-ce pas ? Comment ont-ils fait ? Même un minotaure n’aurait pas pu entamer le mur du laboratoire ! »
Lothan, un sourire en coin, lui répondit calmement et posément. – « Sur quoi travaillais-tu, au juste ? »
– « Je révisais le Compresseur Alcyone de ton armure, pourquoi ? »
– « Tout simplement, cher oncle, parce que le trou a été fait de l’intérieur … »
Acte 2
L’Âme du Titan.
Un individu s’est introduit dans le laboratoire de Fenggar pour voler le Thermoscaphandre de Lothan. Mais si le voleur est rapide, il n’est pas très habile : même un Gniard pourrait le suivre à la trace. Ce n’est qu’une question de temps avant que la chaudière n’épuise sa réserve d’eau …
Aegher, juché sur son énorme Razorback, regardait son interlocuteur avec incrédulité :
– « Pouvez-vous me répéter ça ? »
– « J’ai surpris ce monstre de métal en train de jouer avec le chien que vous voyez là. Puis il s’est tourné vers moi et de la fumée est sortie de son dos. Me sentant en danger, j’ai dégainé mon arme … Plusieurs guerriers sont venus m’aider, mais nous n’avons rien pu faire : personne ne pouvait l’arrêter. Cette chose a traversé le campement en grondant comme le tonnerre, ravageant tout sur son passage. »
Aegher échangea un long regard avec Fenggar.
– « Penses-tu à la même chose que moi ? » demanda enfin Aegher.
– « A toutes les légendes issues de notre peuple sur les statues qui marchent ? Nous sommes des gens de science, mon ami, pas des naïfs. De plus, ces fantaisies ne concernent que les dépouilles de nos anciens, pas un Thermoscaphandre de combat ! » répondit Fenggar en riant de bon coeur. – « Oui, mais … quel voleur assez malin pour s’introduire dans ton laboratoire arrêterait de fuir pour jouer avec un chien ? Tu sais aussi bien que moi que ces gens n’avaient aucune chance face à l’armure de Lothan »
Fenggar aurait voulu répondre avec aplomb, mais son bon sens l’en empêcha. Que dire, quand l’autre avait raison. Le doute s’insinua dans l’esprit du Forgeron.
Acte 3
L’Âme du Titan.
La Confrérie retrouve l’armure de Lothan au moment où elle entre dans un bivouac : celui des pillards qui ont attaqué le laboratoire ! Le voleur commence à dévaster tout ce qui passe à sa portée. L’armure d’airain est rougie par le sang …
En défonçant la plaque ventrale d’un obus bien placé, Lor-Arkhon parvint enfin à neutraliser le Thermoscaphandre. Le silence envahit la plaine : la bataille était terminée. La Confrérie se rassembla autour de la carcasse fumante. L’armure était … vide.
– « J’ai gagné mon pari ! » s’écria Lothan avec humour.
Le Scaphandrier se tourna vers Lor-Arkhon, la main ouverte comme pour réclamer un dû. Le Bombardier enleva une des clochettes de son armure et la lui donna en pestant. Aegher et Fenggar n’avaient pas envie de rire. Ce qui venait de se passer pouvait être très lourd de conséquences pour l’Argg-Am-Ork, la fin des temps pour les Nains. Un Scaphandre automate, mû par sa propre conscience et animé d’un désir de vengeance que nul n’avait programmé … Main de Fer avait-il par accident donné naissance à la vie artificielle, accomplissant ses rêves les plus fous ? Le boulet de Lor-Arkhon avait de toute façon réduit le miracle à néant. Lothan s’approcha du vieux Forgeron et posa sa main sur son épaule.
– « Ne sois pas amer, Fenggar. Quand j’ai demandé à Bâl-Kahn de quelle manière fonctionnait le Compresseur Alcyone, il m’a répondu : avec quelques rouages,, un peu d’huile, une pincée d’amour et beaucoup de magie. Dis-toi que maintenant tous les Nains sauront que les machines ont réellement une âme. »
L’ÂME DE LA MACHINE
Nouvelle officielle parue sur le site Rackham
Lothan pénétra dans les immenses forges que dirigeaient son père, Bâl-Kahn. Le ronronnement des chaudières, le sifflet strident des soupapes de sécurité, le souffle brûlant des jets de vapeur, toute cette ambiance industrieuse avait marqué son enfance et lui évoquait un grand nombre de souvenirs. Celui que l’on surnommait la Bête d’Acier se faufila entre les mécaniciens, forgerons et Thermo-Prêtres qui s’activaient dans l’atelier, sans gêner le travail de ces derniers. Penchés sur les infimes rouages et les machineries complexes de quelque machine de guerre, les servants ne lui prêtèrent aucune attention. Sans son armure hydraulique, sans cette aura terrifiante que lui procurait la cuirasse de métal et de vapeur, la présence de Lothan se faisait moins imposante. Il pouvait donc traverser les ateliers sans susciter des murmures de crainte ou d’admiration. Il trouva son père tout au fond de la forge, assis devant la table de son étude encombrée d’une multitude de plans, mécanismes et notes manuscrites. Bal-Khan affrontait un automate de fabrication Cynwäll à un jeu de stratégie inconnu de Lothan. A tour de rôle, le Maître-Armurier et le construct Elfe déplaçaient des pièces sur un échiquier d’ébène et d’ivoire. L’automate représentait un seigneur de Wyde revêtu de ses plus beaux atours. Son visage de nacre n’exprimait aucune émotion mais ses longs doigts de cuivre manipulaient les pions avec grâce, sans trahir un quelconque défaut de mécanique. Lothan ne voulut pas briser la concentration de son père et attendit quelques instants avant de manifester sa présence. Au bout de plusieurs minutes, le visage de Bal-Kahn s’illumina d’un large sourire après avoir déplacé une ultime pièce. Le buste de l’automate s’inclina alors en une imitation de révérence. Le Maître-Armurier se tourna ensuite vers son fils.
– « Ces jouets sont habiles, j’ai bien cru à une ou deux reprises qu’il serait en mesure de me battre. »
– « Impossible, père, vous êtes un des esprits les plus brillants d’Aarklash. Nul ne saurait défier votre intelligence, surtout pas un jouet Elfe ! »
– « Je te remercie de ce compliment, Lothan, mais ces automates sont réellement astucieux. Leurs mécanismes témoignent d’une science remarquable. »
– « Ils ne sont rien comparés à nos propres constructs ! Des jeux, des distractions, rien de plus. »
– « Détrompes-toi, mon fils. Ces machines imitent les mécanismes de la pensée humaine à la perfection. Ils ne sont pas loin d’une véritable intelligence artificielle… »
Lothan parut réfléchir quelques instants puis rétorqua à son père.
– « La science Naine est capable de tels prodiges. Vous, père, n’auriez aucun mal à créer une machine pensante. »
– « Peut-être… En tout cas je ne m’y risquerais pas. Connais-tu l’histoire de Kaelthan le Minutieux ? Non ? Alors laisses-moi te la conter… »
Bal-Kahn fit signe à son fils de s’asseoir pour écouter plus confortablement son récit. Lothan prit place dans un des larges fauteuils de cuir près de son père. Comme par enchantement, une servante apparut aussitôt, un plateau dans les mains. Elle portait une austère tunique de couleur sombre et ses cheveux étaient liés en un chignon sévère. Elle posa une tasse devant chacun des deux hommes et y versa de l’eau bouillante en baissant le regard. Une odeur âcre envahit la pièce quand l’eau entra en contact avec la résine de Kregh, puis la domestique s’effaça avec la même discrétion. Bal-Kahn porta la tasse à ses lèvres, but lentement une gorgée, puis commença son récit.
– « Kaelthan était un Maître-Armurier des plus talentueux. Il avait créé les machines les plus complexes qu’on puisse imaginer, les armes les plus dangereuses qu’on puisse concevoir. Les sciences de la vapeur et de la mécanique lui doivent beaucoup et peu de progrès ont été réalisés après lui. Mais malgré les merveilles qu’il avait créées, Kaelthan restait insatisfait. Il pensait ne pas avoir accompli son chef d’œuvre, sa création parfaite. Son plus profond désir était de parvenir à recréer la vie à travers une machine, d’insuffler intelligence et sentiments aux rouages et à la vapeur. Il s’enferma dans son atelier pour concevoir son grand oeuvre. Seul, il multiplia les essais et les recherches car il n’avait pas souhaité s’entourer d’aides ou d’apprentis. Ses travaux durèrent des mois, des années. Son intelligence et sa science étaient incroyables, et sa volonté sans limites. Un beau jour, il mit la pièce finale à son automate : il avait réussi. Nul ne sait comment il parvint à ce résultat, mais il avait créé une machine capable de réflexion et d’émotion, un construct imitant la vie dans ses moindres détails. Elle était comme un enfant qui vient de naître, vierge de toute connaissance, innocente. Kaelthan voulait parachever sa création et en faire la plus parfaite créature qui puisse exister sur Aarkalsh. Il la confina dans le secret de son atelier et lui enseigna tout ce qui lui était possible de lui enseigner. Quand il lui eut inculqué ses propres connaissances, il se mit à lui lire tous les grimoires et traités qu’il pouvait trouver. La mémoire de son automate semblait infinie et il engrangeait toutes ses informations comme s’ils les buvaient. Histoire, mécanique, mythologie, bientôt aucun sujet n’eut plus de secret pour lui. Ce savoir gigantesque était néanmoins purement théorique, jamais l’automate n’avait quitté l’espace clos de l’atelier et ne s’était confronté au monde. Et ce qui devait arriver arriva… La machine pensante échappa un jour au contrôle de Kaelthan et partit explorer la cité alentour. Elle pouvait enfin voir de ses yeux de cristal le monde qu’elle connaissait à travers l’enseignement de son créateur, fouler le sol de ses pieds mécaniques, toucher les objets de ses doigts de métal. Elle, qui n’avait jamais connu que la présence du Maître-Armurier, rencontra aussi les Nains qui peuplaient cette cité. Nul ne sait vraiment ce qui arriva. Peut-être fut-elle bousculée par un passant, ou bien subit-elle les railleries d’un marchand et ne sut comment réagir. Peut-être était-elle tout simplement imparfaite, sa mécanique déréglée ? Nul ne lui avait enseigné à converser, rire, pleurer, et pourtant, dans son souci de perfection, Kaelthan avait fait en sorte que la machine puisse ressentir toutes ces émotions. Dans tous les cas, sa rencontre avec le monde extérieur se solda par un massacre. L’automate fut incapable de faire face à ce flux brutal de nouvelles informations et se sentit agressé. Il réagit par la violence. On ne lui avait pas appris à se battre, mais il était doté d’une force surhumaine et d’une résistance hors du commun. La machine chercha à échapper à la foule pour retourner à l’abri de l’atelier, mais elle fit dans son sillage des dizaines de victimes. Lorsque Kaelthan vit sa création arriver couverte de sang, il sut qu’il avait échoué et fut contraint de détruire sa précieuse machine. L’Assemblée des Anciens le condamna à l’exil et son nom fut frappé d’infamie… Ainsi s’acheva tragiquement l’histoire de la première machine pensante. »
Bal-Kahn regardait son fils méditer à l’issue de son récit. Après de longues secondes, il prononça enfin quelques mots :
– « Dois-je comprendre que la morale de cette histoire est que personne ne peut revendiquer le pouvoir des dieux et que c’est folie de vouloir créer un être pensant ? »
– « C’est sans doute ce que concluraient un Fidèle d’Odnir ou un cardinal de Merin. Mais je crois quant à moi que la leçon que nous devons tirer de cette histoire est toute autre. Quels sont les plus grands ennemis du peuple Nain ? Toi, qui as choisi la voie des armes, es plus apte que n’importe qui pour répondre à cette question. Tu sais que nos plus farouches adversaires sont les Rats de No-Dan-Kar. Pourquoi nous haïssent-ils à ce point ? Nous les avons asservis en croyant les éduquer et ils se sont libérés de notre tutelle dans la violence. Nos ancêtres ont cru pouvoir faire des Gobelins leurs instruments, mais c’était une grossière erreur de jugement. Nous ne pouvons pas façonner des esprits à notre convenance. L’histoire de Kaelthan et de son automate nous montre ce qui pourrait arriver si nous essayons de concevoir des machines pensantes, des intelligences artificielles. Ne commettons pas à nouveau les erreurs du passé. Je ne tiens pas à affronter une armée de constructs désirant s’affranchir de leurs créateurs… »
Cry Havoc Nr.3 Page 61.
LOTHAN LA BÊTE D’ACIER
Si le génie de la destruction et l’impétuosité caractérisent son frère aîné, c’est le sang-froid et le sens de la discipline qui définissent le mieux Lothan. Sa passion pour l’univers des forges se manifeste d’une façon très différente de celle des autres membres de sa famille. Bien qu’initié au travail de l’acier, Lothan n’a jamais montré de goût réel pour cela, ni fait preuve de beaucoup d’inventivité. Son intérêt va au produit fini. Alors qu’il n’était encore qu’un tout jeune nain, il contemplait des heures durant les armures et les scaphandres de combat mis au point par son père et son oncle, rêvant de les revêtir un jour pour accomplir de grands exploits dans la défense de Tir-Nâ-Bor et pour la gloire de sa famille. En grandissant, Lothan affirma sa vocation de guerrier et ses exceptionnelles qualités martiales lui valurent d’intégrer très jeune le prestigieux corps d’armée des guerriers Khor. Il avait alors pour ambition d’en prendre un jour le commandement dans sa cité. Cependant, le terrible accident de son oncle et l’humiliation qui découla du désaveu de son travail le poussèrent à revenir auprès des siens. Il fonda alors le corps des Thermo-Guerriers, recrutant de jeunes nains téméraires et prêts à tout risquer. Cet ordre s’est depuis lors forgé une réputation qui dépasse maintenant celle des guerriers Khor et, parmi ces derniers, nombreux sont ceux qui espèrent revêtir un jour le terrible scaphandre à vapeur, symbole des thermo-guerriers.