Orhain l’Érudit

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1 Figurine par Carte

Concept : Edouard Guiton

Sculpture : Alexandre Marks

Profil : Rackham

Socle : Infanterie 3 Cm

Taille Unité : Moyenne

Classe :

Rang : Champion Dévot 1

Affiliation :

Date de Sortie : Avril 2002

Équipement(s) :

Compétence(s) :

Furie Guerrière, Dévot de Danu/ 10
(Artefact/ 1, Piété/ 2)

Artefact(s) :

Martyr de Danu

Miracle(s) :

Arbitrage Divin
Présage de Cianath
Ramure du Cerf

Background :

Exaltation Guerrière
« Un bon guerrier utilise ses armes, un très bon guerrier utilise son équipement et son corps. Un excellent guerrier se doit d’utiliser tout cela ainsi que la force de son esprit et de sa foi. »
– Orhain l’Erudit

Faveur de Danu
« Danu n’est pas une déesse sans merci et elle accorde toujours une deuxième chance à ceux qui la vénèrent. Celui qui bénéficie d’une telle faveur doit alors se montrer à la hauteur car même si elle n’est pas intransigeante, Danu abhorre les faibles ! »
– Orhain l’Erudit

Army Book Wolfen Page 34-35.
“Il est un temps pour les larmes, et un autre pour la guerre. Celui des pleurs est passé.”

Comme une grande majorité d’humains, Orhaïn est un descendant du clan des Sessairs. Fidèle à la déesse Danu, il grandit dans les plaines d’Avagddu au fil des saisons et des migrations des troupeaux d’aurochs. Son enfance fut marquée par de nombreux rassemblements au sein desquels les Sessairs se remémoraient les légendes des hommes de Kel venus pardelà les mers. Au cours de cette vie nomade, Orhaïn apprit à exploiter les ressources de la nature et à préserver la vie, aussi bien celle des prédateurs que celle de ses ennemis. Les Drunes faisaient preuve d’une sauvagerie incomparable à l’encontre de la tribu d’Orhaïn. Au cours de leur migration, les Sessairs devaient sans cesse défendre leur vie contre leurs raids. Malgré ces menaces, Orhaïn trouva le temps d’approfondir ses connaissances mystiques auprès des oracles de sa tribu. À travers les légendes racontées par les mystiques sessairs, il découvrit le panthéon des dieux et les conflits incessants qui les opposaient. En grandissant, Orhaïn découvrit que les autres espèces d’Aarklash vouaient un culte à des dieux inconnus des Keltois. Il comprit cependant au combat que quelques-uns étaient connus des siens sous un autre nom. Fasciné par les duels mystiques auxquels se livraient les fidèles de toutes les origines, Orhaïn se spécialisa dans l’appel de miracles guerriers. Adulte, il gagna la reconnaissance des siens lorsque, pour la première fois, il prit part de façon significative à une bataille contre les Drunes. Alors que la défaite semblait inévitable, Orhaïn renversa le cours du combat. Malgré ses nombreuses blessures, il puisa dans ses dernières ressources la force de repousser la mort grâce à sa foi. Pris sous une pluie de fléaux et de calamités, les Drunes cédèrent à la panique et durent se replier. Ce jour-là, Orhaïn fut reconnu comme un mystique à part entière de la tribu. Il accéda à de nouvelles connaissances et Danu, pour le récompenser de sa dévotion et de sa victoire, fit de lui un Incarné.

Malheureusement, les talents occultes d’Orhaïn n’échappèrent pas au regard pervers d’un démon allié aux Drunes : un formor. Pour ce faire, le démon attisa la haine tenace que les Drunes témoignaient aux dieux et, plutôt que d’envisager une attaque frontale, leur conseilla de s’allier à un puissant nécromancien spécialisé dans la contamination des ressources et du bétail. Peu de temps après sa victoire contre les Drunes, Orhaïn devina les premiers signes de la malédiction lancée sur son peuple. Prenant cela pour un incident isolé, il regarda avec tristesse les plans de céréales que les siens avaient plantés, pourrir et se décomposer. Alors que l’automne approchait, Orhaïn sut qu’ils n’auraient plus le temps pour une seconde récolte car le futur lui avait été révélé par Danu : l’hiver serait rigoureux. Quelques jours plus tard, le gibier qu’ils pourchassaient montra des signes de fatigue. Peu de temps après, les bêtes abattues étaient couvertes de plaies purulentes et de bubons. Préférant ne pas prendre de risques, les Sessairs décidèrent de remonter plus au nord à la recherche d’autres gibiers. Durant leur voyage, ils ne s’aperçurent pas qu’ils étaient suivis. Alors que les Sessairs installaient leur campement pour l’hiver, les Drunes, le formor et le nécromancien entamèrent la dernière partie de leur plan : ils contaminèrent les ressources d’eau potable de la région. En quelques jours, les plus vieux et les plus jeunes membres de la tribu d’Orhaïn montrèrent des signes d’épuisement. Les druides en appelèrent aux forces élémentaires de l’Eau pour guérir les malades mais leurs supplications ne semblèrent pas être entendues. Alors que les premières victimes succombaient à la maladie, le corps recouvert de taches brunes et verdâtres, Orhaïn en appela à la miséricorde de Danu pour les sauver. Il passa toute la journée et une part de la nuit à supplier sa déesse. Tout à ses prières, il n’entendit pas les cris de terreur de sa tribu ni ceux haineux de ses ennemis. Ce n’est que lorsqu’il perçut le réveil des cadavres et l’odeur nauséabonde qui régnait autour de lui qu’il comprit la situation. Pris entre des morts-vivants et des Drunes féroces, les Sessairs cédèrent à la panique et ne parvinrent pas à établir une ligne de défense efficace. Pire, l’obscurité de la nuit avait aggravé la situation. Orhaïn contempla avec effroi le massacre qui se jouait autour de lui. La peur l’empêchait de prononcer la moindre prière. Un à un, les guerriers qui l’entouraient tombèrent, fauchés par le bras puissant du formor qui s’avançait vers le fidèle, un sourire carnassier aux lèvres. Alors qu’Orhaïn imaginait les souffrances que les Drunes lui réservaient, un hurlement se fit entendre. Le silence s’abattit sur le campement et le carnage commença. Les Drunes tentèrent désespérément de défendre leur vie contre des wolfens qui sortaient de la nuit. Ragaillardis par ce soutien inattendu, les Sessairs se lancèrent de nouveau dans la bataille avec fureur. Face à une telle alliance, le formor et les Drunes ne purent opposer de résistance. Les Drunes survivants sonnèrent donc la retraite avant de retourner dans les ténèbres.

Par la suite, Isakar et sa meute expliquèrent aux Sessairs qu’ils suivaient les Drunes depuis plusieurs jours dans la crainte de voir leurs sépultures pillées. Lorsque le Rag’narok éclata, les Sessairs furent contraint à quitter les plaines d’Avagddu. Orhaïn et les siens se tournèrent vers les wolfens des Collines du crépuscule, qui les accueillirent dans leur sanctuaire. Ensemble, ils organisèrent la résistance contre les Méandres des Ténèbres. Le nombre de guerriers qu’Orhaïn apporta avec lui permit de renforcer les effectifs de la meute. La fureur des hommes et l’instinct des wolfens devinrent une combinaison meurtrière contre leurs ennemis. Ils purent ainsi mettre en fuite certains détachements en provenance de la baronnie d’Achéron qui tentaient de rallier les forces du Syharhalna basées au nord. À la suite de ces affrontements, Orhaïn abandonna le culte de Danu pour celui d’Yllia. Sa proximité avec les wolfens lui avait fait comprendre la soif de liberté qui les animait. Leur instinct les préservait des crises de conscience qui animaient les hommes et des chaînes qui les rattachaient à la Lumière ou aux Ténèbres. Les Sessairs suivirent Orhaïn et prirent le Loup pour totem. Ils se parèrent de peaux de bêtes et demandèrent à être considérés comme des membres à part entière de la meute. Aujourd’hui, Orhaïn et les siens sont parfaitement intégrés à la meute d’Isakar. La furie dont ils font preuve lors des combats a gagné l’estime des wolfens. Orhaïn, par ses talents d’orateur, a su s’imposer comme le nouveau fidèle de la meute. Ses appels ont été entendus. Yllia a reconnu sa ferveur et lui a permis d’en appeler à ses miracles.

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