Alahel le Messager
Rooted Profile
Rooted Profile
MOU
INI
ATT
FOR
DEF
RES
COU
PEU
DIS
TIR
FOR/TIR
Portée
ARM/TIR
FOI
MAG
PA
12.5
4
4
5
4
4
6
–
3
3
3
20/40/60
Arc Long
–
–
—
1 Figurine par Carte
Concept : ?
Sculpture : ?
Profil : Rackham
Socle : Infanterie 3 Cm
Taille Unité : Moyenne
Classe :
Rang : Champion 1 Régulier
Affiliation :
Date de Sortie : Avril 2000
Équipement(s) :
–
Compétence(s) :
Bravoure, Ambidextre
(Artefact/ 1, Coup de Maître/ 0, Enchainement/ 1, Rechargement Rapide/ 1, Visée)
Artefact(s) :
Délivrance
Sacrement
Liens de Sang
Background :
“Le Lion parle par ma voix…”
“Ma Lame est aussi que mes idéaux!”
Délivrance.
Présent offert à Alahel par le Roi Gorgyn, Délivrance est l’épée qui aurait été portée par Arïn, le Père des Dieux barhans, alors que celui-ci foulait le sol d’Aarklash pour combattre aux cotés de son peuple. Selon la légende, Délivrance renfermerait une partie de l’essence divine d’Arïn et ne pourrait être maniée que par un homme au coeur pur. L’arme a certes des propriétés extraordinaires, qui semblent en effet n’avoir pu être inspirées que par un dieu…
Cette épée frappe inlassablement le coeur des ennemis du Lion, pour les délivrer du mal.
Sacrement.
La lance d’Alahel lui fut offerte par Daekin l’Aérien, le plus grand barde du royaume du Lion. Daekin parcourut toutes les routes d’Alahan en contant l’histoire du royaume à ses habitants. Au cours de ses voyages, il prenait soin de s’arrêter dans chaque temple pour se recueillir et s’entretenir avec les Fidèles les plus fervents. Au fil des années, la lance qu’il portait au côté s’imprégna de la foi qui régnait dans ces lieux saints. Lorsque Daekin l’Aérien dut se résoudre à abandonner ses errances, il remit ses armes et son armure aux hommes et aux femmes possédant les coeurs les plus purs du Royaume. C’est désormais à Alahel que revient l’honneur de porter cette arme prestigieuse.
Alahel le Messager (Hybrid).
“Te reverrais-je un jour ?”
Alahel attacha autour de la garde de son épée le foulard que lui avait remis quelques mois plus tôt Elonia d’Ysaïne. La jeune barde comptait pour lui plus qu’il ne le pensait. En cet instant où la mort pouvait venir le faucher à tout moment, ses pensées se tournaient vers cette femme impulsive et pleine de vie. Un craquement attira l’attention du Messager. Il fit un rapide signe de tête aux autres combattants. Tous se mirent en position, prêts à l’affrontement. Quelques secondes plus tard, trois hybrids pénétrèrent dans la petite salle, en quête de nourriture. Aussitôt, Alahel s’élança et dans un rapide mouvement circulaire trancha un bras du premier avant de le transpercer de sa lance. Derrière lui, les faucheurs ouvrirent le feu, et les deux autres hybrids s’écoulèrent sans vie.
Première Incarnation.
Acte I : Révélation.
Après une longue carrière dans les armée du lion, Alahel est devenu espion aux ordres du roi Gorgyn. Chargé d’infiltrer l’entourage du duc de Cadwallon, Alahel part pour la cité Fanche. Mais avant d’y pénétrer, il doit obtenir d’un informateur le nom d’un traitre vendu aux ténébres: l’ombre d’Alahel.
Acte II : Voyage vers Cadwallon.
Il est temps pour votre héros de rejoindre la terre de ceux qui n’en n’ont plus : Cadwallon, la route est longue jusqu’à la cité des voleurs car toutes sortes d’ennemis guettent dans l’ombre des voyageur imprudents. Mais une fois en vue de l’enceinte qui protège la cité, le héros et ses alliés sont attaqués… Serait-ce là la main d’une ombre qui guide l’assaut ?
Acte III : Le Traître se dévoile.
Alahel arriva à Cadwallon, où il put exécuter les ordres du Lion… Et affronter son ombre. Il lui fallu beaucoup de courage pour accuser publiquement de trahison le comte Lyiet Izhar, très en vue à la cours du Duc. Mais Den Azhir avait quelques doutes au sujet du comte et ne fut pas surpris des révélations d’Alahel, même s’il n’en laissa rien paraître. Pour ne pas désavouer le comte sans preuves, Den Azhir décida que les deux hommes s’affronteraient au cour d’un duel dont un seul sortirait vivant.
Seconde Incarnation.
Acte I : Le Gibier.
“Cela ne fait que quelques heures que nous nous sommes séparés et je peine encore à croire à la véracité des faits que je m’en vais relater sur ces délicats parchemins. Je me nomme Elonia d’Ysaïne, Barde du Royaume d’Alahan, seconde élève d’Ysarn Than. Il y a de cela quelques jours, au détour d’un chemin, je fis la connaissance d’Alahel le Messager, un homme bon et juste, habile de la lame comme du verbe. Chemin faisant, nous sympathisâmes rapidement et il me fit l’honneur de me conter les événements dont il venait d’être acteur et témoin et que je m’en vais tenter de retranscrire en ces quelques lignes. Alors que l’herbe courte se couvrait du blanc manteau d’Azël, que les majestueux Rheen s’étaient envolés pour rejoindre la Plaine des Nids, Alahel et quelques hommes quittaient Cadwallon, cité du vice et du mensonge. Fort d’un récent succès dont il ne pouvait pas dévoiler la nature, Alahel rentrait à Kallienne, inconscient des événements dans lesquels il allait être involontairement précipité. Dans ce silence apaisant, un cri retentit alors, un long appel à l’aide empreint de terreur. Son épée à la main, Alahel se précipita vaillamment, prompt à répondre à cette supplique. A quelque distance de là se déroulait une cruelle traque dont l’enjeu était un homme jeune mais aux gestes usés par la fatigue. Derrière lui couraient plusieurs guerriers avides de sang…”
Acte II : Les Ruines d’Ohnokiah.
“L’homme se laissa tomber à terre, haletant et suffoquant. Le visage ensanglanté, il leva les yeux vers son bienfaiteur, devinant en lui la grandeur d’âme des hommes du royaume d’Alahan. Epuisé, l’homme mourut en quelques minutes dans les bras d’Alahel, après lui avoir confié que son hameau venait de tomber sous la domination d’une bande de guerriers aux moeurs cruelles et sauvages. Sentant la fin arriver, il supplia le Messager de venir en aide à ses pairs puis s’éteignit. C’est ainsi qu’à la tombée de la nuit, Alahel et ses hommes arrivèrent au hameau d’Ohnokiah pour y découvrir des ruines recouvertes de végétation. Surpris, Alahel et ses compagnons fouillèrent les environs. A en juger par les plantes qui régnaient en ces lieux, le village avait été détruit plusieurs années auparavant ! Déconcertés et fourbus, les Lions établirent leur campement aux pieds des ruines, aspirant à une nuit de sommeil réparateur. Au petit matin, Alahel fut réveillé par la clameur d’une foule et de nombreux cris de terreur. Ouvrant les yeux, quelle ne fut pas sa surprise en voyant plusieurs hommes courir autour d’eux, en proie à la panique ! Il découvrit alors que les ruines avaient laissé place à plusieurs maisons aux couleurs vives.
Que s’était-il passé durant cette nuit ? Alahel ne put me répondre lorsque je lui posais cette question. Pourtant, c’est avec une vive émotion qu’il me décrivit la horde guerrière qui s’abattit sur eux…”
Acte III : la Malédiction d’Ohnokiah.
“Alahel m’avoua que la bataille fut sans nul doute l’une des plus difficiles de sa vie. De nombreuses questions tournèrent dans son esprit pendant l’affrontement, l’empêchant de se concentrer sur ses ennemis. Autour d’eux, les habitants revenaient doucement, reconnaissants mais craintifs. Une vieille femme d’un âge vénérable rejoignit l’Aventurier. Alors, à l’abri des regards indiscrets, elle répondit à ses questions et lui dévoila de si terribles secrets qu’il ne pu se résoudre à m’en dévoiler la totalité malgré l’amitié qui désormais nous unissait. La vieille femme lui confia le secret d’Ohnokiah, là ou le temps n’a pas de prises sur les hommes, où la mort ne peut pénétrer. Alahel resta silencieux quelques instants, choisissant avec soin les mots avec lesquels il continuerait son récit. Puis, me regardant à nouveau, il me confia que quelque chose d’extrêmement puissant résidait sous les pierres du hameau, le maudissant et le protégeant à tout jamais. Encre maintenant, je reste intimement persuadé que ce secret dont Alahel est désormais l’un des rares dépositaires peut modifier l’avenir du royaume d’Alahan, peut être même de tout Aarklash. D’une voix troublée, Alahel m’expliqua que la femme avait voulu le mettre à l’épreuve. De nulle part avait jailli un guerrier. Devant lui se tenait son plus grand ennemi, celui qui le hantait depuis sa plus tendre enfance. Dans le hameau où la mort est inconnue, les ennemis qu’il venait d’abattre se relevèrent. sans crainte, Alahel reprit son épée et le combat s’engagea à nouveau.”
…
“Les quelques heures qui suivirent furent déterminantes pour Alahel mais je ne pus en savoir plus. Il quitta le village d’Ohnokiah avant la tombée de la nuit, avant qu’il ne soit trop tard. Pour quelle raison ? Je ne puis le dire, il refusa d’en parler plus longtemps. Nous restâmes ensemble et ce n’est qu’au matin que nous dûmes nous séparer. Il lui fallait retrouver au plus vite un autre ami, Méliador le Céleste. Quand à moi, les cinq années d’errance sur les routes d’Aarklash indispensables à mon apprentissage ne sont pas encore terminées. Ma propre destinée m’attend. Pourtant, je sais au plus profond de mon coeur que nous nous reverrons. J’ai décidé de partir à mon tour à la recherche d’Ohnokiah. Puisse Lahn veiller sur mes pas et sur ceux d’Alahel.”
– Extrait des mémoires d’Elonia d’Ysaïne.